Bonnie Burlton

Drombaya est un projet mené localement; c'est ce qui assure sa réussite.  

Drombaya, une voie pour sortir de la pauvreté

« Je suis arrivée au microcrédit par accident », avoue Bonnie Burlton, diplômée récente du baccalauréat en éducation de l'Université d'Ottawa. « Une femme m'expliquait qu'avec un peu d'argent, elle pourrait acheter du manioc (légume racine et aliment de base de nombreux pays en développement) à bas prix dans un village local pour le revendre plus cher en ville, où la demande est forte. »

En 2007, Bonnie enseignait au Cameroun dans le cadre d'un stage auprès de l'Agence canadienne de développement international. C'est là qu'elle a rencontré Sebastian Schmid, un bénévole suisse qui offrait des services techniques et Web à divers organismes, dont l'école où elle travaillait. Ensemble, ils ont fondé Drombaya (site en anglais seulement), un organisme qui facilite les activités de microcrédit à petite échelle en collaborant avec des organisations de la société civile (OSC).

« Drombaya est un projet mené localement, explique Bonnie. C'est ce qui assure sa réussite. Nous restons en coulisse. Ce sont les Camerounais qui font tout fonctionner. »

Le public cible des prêts est surtout composé de femmes qui gagnent souvent moins d'un dollar américain par jour. Pendant sa première année d'activité, Drombaya a travaillé avec plus de 148 femmes et a eu des répercussions favorables sur la vie de plus de 320 personnes. Les prêts servent à démarrer ou à améliorer de petits commerces. Dès qu'ils sont remboursés, un nouveau cycle commence, assurant la durabilité et la croissance du projet.

« Pour mon père, qui a été banquier pendant un certain temps, c'est exactement comme ça que les opérations bancaires devraient s'effectuer. Il appelait ça le "système bancaire communautaire" », dit Bonnie, dont le père est décédé l'an dernier.

La jeune femme est actuellement au Cameroun pour voir de ses propres yeux les résultats extraordinaires et le travail de collaboration que l'aide de Drombaya a rendus possibles.

Par François Rochon
Date de publication : août 2010

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Dernières modifications : 2012.02.06
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