Robin Buckley, Professeur Pierre Berini et Israel De Leon

Nous travaillons fort pour conserver notre avance dans un champ de recherche hautement compétitif à l’échelle internationale.  

Rester en tête du peloton

Afin de maintenir son avance sur la scène scientifique internationale, Pierre Berini, professeur en génie électrique et en physique, consacre toutes ses journées à ses recherches en plasmonique, domaine qui explore l’interaction lumineuse entre certaines nanostructures métalliques.

L’intérêt pour la plasmonique a monté en flèche depuis la percée réalisée en 1999 par le professeur Berini en guidant des ondes lumineuses le long de rubans métalliques dans les structures intégrées. Cette découverte a ouvert un monde de possibilités insoupçonnées pour créer des circuits intégrés utilisant la lumière plutôt que l’électricité. Entre autres, cette nouvelle technologie permettra la mise au point de biocapteurs capables de détecter n’importe quoi, depuis les cellules cancéreuses dans le sang jusqu’aux agents pathogènes nocifs dans les aliments et dans l’eau.

Depuis cette première innovation, qui lui a valu le Prix du Jeune Chercheur de l’année de l’Université d’Ottawa, le professeur Berini a lancé une compagnie financée par du capital de risque en vue d’assurer le transfert de technologie sur le marché. Cette compagnie a réuni six millions de dollars pour le développement d’applications et Berini a déposé 17 brevets distincts.

« Notre objectif premier est de créer des biocapteurs efficaces utilisables dans les milieux de la santé publique, de la protection de la santé, de la détection des substances illicites et de la sécurité nationale, explique-t-il. Par exemple, on pourrait concevoir un appareil permettant aux inspecteurs gouvernementaux de détecter les pesticides, les herbicides et d’autres contaminants dans les sources d’approvisionnement en eau ou encore la présence de bactéries comme la listeria dans les aliments. Dans le milieu médical, la recherche pourrait aboutir à des dispositifs portatifs permettant d’analyser le sang au chevet du patient pour détecter les cellules cancéreuses ou d’autres maladies. »

Ses dix années de recherche innovante en plasmonique ont été reconnues dernièrement lorsque le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie lui a attribué la Bourse commémorative E.W.R.-Steacie, l’un des prix de recherche en sciences et en génie les plus convoités au Canada.

Si motivante que soit l’obtention de prix et de financement, Berini dit que lui et son équipe de recherche interdisciplinaire à l’École d’ingénierie et de technologie de l’information ont fort à faire pour rester à l’avant-garde dans un domaine de recherche hautement compétitif.

Par Greg Higgins
Date de publication : Février 2009

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Dernières modifications : 2012.02.06
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