𝗔𝗹𝘆𝘀𝗼𝗽𝗵𝗶𝗹 : 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹'𝗶𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲 𝗰𝗵𝗶𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹'𝗜𝗔
Hier après-midi, Irène Weiss, conseillère régionale, s'est rendue à la Manufacture des Tabacs pour échanger avec Philippe Robin, fondateur de Alysophil, accompagné de membres de son équipe : Jean-Marin BRUNET, Romain Kerdoncuff, et Alizee Brouillard. La Maison de la Région de Strasbourg a également pris part à cette rencontre.
Fondée en 2018 et implantée à Strasbourg depuis 2019, Alysophil utilise l’intelligence artificielle pour optimiser les processus de développement de molécules dans l'industrie chimique. Cette approche permet non seulement de raccourcir de plusieurs mois les cycles de génération et de synthèse, mais aussi de réduire les coûts de production et de limiter les risques sanitaires, environnementaux et industriels.
Concrètement, Alysophil génère d’abord une liste de molécules, qui est ensuite affinée par l'intelligence artificielle selon les critères spécifiés par le client. Une seconde sélection est ensuite réalisée, en s'appuyant sur l’expertise du client, avant une dernière sélection par l’équipe d’Alysophil. Les molécules retenues à l’issue de ce processus possèdent ainsi les propriétés prédites, ce qui permet de passer à la phase d’industrialisation.
Un exemple de cette approche est le projet PIPAc (Production Intelligente de Principes Actifs), mené en partenariat avec Novalix, De Dietrich Process Systems AG, et Bruker. Ce projet vise à créer des unités mobiles capables de produire des ingrédients pharmaceutiques actifs directement sur place, ce qui rend la production plus rapide et permet de se passer des longues chaînes d'approvisionnement. Le système de production continue et le suivi en temps réel sont supervisés par l’intelligence artificielle.
Alysophil a pu compter sur le soutien de la Région Grand Est, qui lui a accordé une aide de 100 000 € dans le cadre du dispositif Grand Est Start-Up, afin de soutenir ses premiers développements.
Merci à l'équipe d'Alysophil pour son accueil !
#GrandEst #Proximité #Chimie