Le sport, un agent du développement mondial
Sara Nicholls est convaincue que le sport peut agir comme catalyseur du développement. C’est d’ailleurs cette passion qui l’a conduite à travailler en Afrique, de même qu’à prendre part à l’important sommet des jeunes leaders de l’ONU sur le sport au service du développement et de la paix, à New York.
Sara a terminé une maîtrise en sciences de l’activité physique ainsi que le programme pluridisciplinaire en études des femmes à l’automne 2008. Elle s’intéresse au rôle que peuvent jouer les jeunes femmes dans la promotion, à l’échelle mondiale, du sport comme agent du développement.
C’est en 2002 qu’elle a plongé dans ce domaine, lors d’un stage de Jeux du Commonwealth Canada (JCC) à Lusaka, en Zambie. Là, elle s’est engagée à fond dans Kicking AIDS Out, un réseau international qui mise sur le sport et l’éducation par les pairs pour promouvoir des notions de vie pratique et sensibiliser la population au VIH-sida. Plus tard, à titre d’agente principale de JCC pour la région de l’Afrique, Sara a appuyé des programmes locaux d’éducation sanitaire, de leadership et d’intégration des femmes dans dix pays africains.
La jeune femme dit qu’elle a choisi l’Université d’Ottawa à cause du programme pluridisciplinaire de maîtrise en études des femmes, qui lui a permis de combiner son expérience pratique à de solides théories et méthodes de recherche féministes.
Les Instituts de recherche en santé du Canada ont récemment reconnu l’importance des recherches de Sara en finançant ses travaux sur la capacité du sport d’aider à sensibiliser les jeunes et les femmes autochtones au VIH-sida. Sa recherche prend appui sur l’expérience d’éducatrices de pairs africaines.
Le prochain défi de Sara est de mettre son expérience et ses connaissances à profit pour influencer de façon plus globale l’utilisation du sport au service du développement.
Par Greg Higgins
Date de publication : Juillet 2010