Ingénieure compétente, bilingue et… convoitée
Valérie Proulx raffole des défis. C’est d’ailleurs l’une de ses grandes qualités. En effet, l’étudiante de Gatineau s’est non seulement inscrite au programme de génie électrique de l’Université d’Ottawa, mais s’est donné comme objectif personnel d’apprendre l’anglais en même temps. Et elle s’est très bien tirée d’affaire, se taillant une place au palmarès du doyen année après année, tout en suivant la moitié de ses cours dans la langue de Shakespeare.
« L’option d’étudier en anglais et en français, c’est ce qui m’a attirée à l’Université d’Ottawa, affirme Valérie. La possibilité de faire mes études en génie à la fois en régime coop et dans les deux langues m’a donné bien plus de choix sur le plan scolaire et ouvert beaucoup plus de portes sur le plan professionnel. »
Armée d’une spécialisation en télécommunications, Valérie entre chez Bell Canada à Toronto comme gestionnaire de projets; son bilinguisme s’avère évidemment un net avantage dans la Ville Reine. Elle acquiert une précieuse expérience chez Bell, et se lance ensuite dans la gestion de projets encore plus complexe chez Vale Inco, une multinationale minière empressée à faire valoir les compétences techniques et linguistiques de Valérie sur les marchés mondiaux.
Forte aussi de son expérience comme gestionnaire de projets pour une firme virtuelle alors qu’elle étudiait en quatrième année de génie électrique, Valérie Proulx attribue sa percée rapide sur la scène commerciale mondiale hautement concurrentielle à la formation rigoureuse et axée sur l’entrepreneuriat qu’elle a reçue à la Faculté de génie.
« Le programme de génie à l’Université d’Ottawa nous montre comment apprendre et comment réfléchir vite et bien. On en sort avec des compétences pratiques qui nous aident à résoudre les problèmes et à surmonter les obstacles », ajoute Valérie.
Porte-parole de GÉNIales 2006 à l’Université et lauréate du prix Kipling 2007 pour l’excellence scolaire, le leadership et le service en ingénierie et à la communauté universitaire, Valérie Proulx est déjà sur une voie prometteuse. Mais elle rêve d’autres défis encore : parfaire ses compétences comme leader et gestionnaire d’affaires, décrocher un MBA et, finalement, se tailler une place comme cadre supérieure. À en juger par sa feuille de route, elle ne rêve pas en couleurs!
Par Greg Higgins
Date de publication : Mars 2009