L'Observatoire du Bien-être du CEPREMAP est fier de vous présenter son rapport annuel sur le bien-être en France !
Nous avons changé de format cette année. Ce rapport nouveau format fonctionne comme une vitrine de nos publications de l'année, en donnant les éléments essentiels et vous invitant à approfondir par la lecture des publications complètes les sujets qui vous intéressent.
Il s’ouvre sur un hommage à Richard Easterlin, père fondateur de l’économie du bonheur, disparu en décembre 2024.
Si les Jeux Olympiques ont offert une parenthèse de bonheur collectif en 2024, le bien-être des Français est globalement resté stable sur l’année, avec une inquiétude croissante pour l’avenir. Or, la baisse de la satisfaction de vie et de la confiance sociale nourrissent la polarisation politique des opinions et des votes, en France comme chez nos voisins européens et américains. Nous relevons aussi une montée spectaculaire des émotions, notamment de la colère, dans le débat public, aussi bien l’Assemblée nationale que sur les réseaux sociaux.
Plusieurs groupes sociaux font l’objet d’analyses spécifiques. Les lycéens d’abord, qui manifestent une forte aspiration à la mobilité mais aussi une forte éco-anxiété. Ensuite, les élèves de classes préparatoires, aussi heureux que leurs pairs, malgré un stress important, et qui valorisent fortement leur formation. Enfin, les jeunes actifs, dont les aspirations professionnelles se révèlent remarquablement proches de celles de leurs aînés, le salaire demeurant la première préoccupation à travers les générations. Les enseignants, quant à eux, s’ils sont fortement insatisfaits de leur rémunération, ont également le sentiment d’être peu respectés, tant par la société en général que par leur propre administration. Enfin, les femmes manifestent une inquiétude particulière face à l’avenir, que leur niveau de revenu n’explique pas entièrement.
Au-delà des facteurs économiques, ce rapport souligne l’impact positif du contact avec la nature sur le bien-être, ainsi que l’influence complexe de l’environnement sonore, au-delà de la simple dichotomie bruit/silence.
https://lnkd.in/ekY_dVqh
Co-dirigé par Mathieu Perona et Claudia Senik, il rend aussi compte des contributions de Yann Algan, Thomas Renault, Hugo Subtil, Joséphine Delassus, Corin Blanc, Eugénie de Laubier, Louis Fréget, ainsi que de nos collaborations avec l'Insee, Régions de France (et en particulier Olivier Bouba-Olga), Réserves naturelles de France, l'APLCPGE, le Ministère de l'Éducation nationale (DEPP), Kéa ,(merci Mathieu Noguès), l'UMR - Groupe VYV, LA SEMAINE DU SON, la Chaire TDTE, et j'en oublie certainement !