Post de Marion Fraslin-Echevin

Handicap, culture et animation territoriale, j'y serai bien évidement :-)

Je suis désespérée quand je vois la facilité qu’on a à juger ce qu’on ne connaît pas. (3 initiatives humaines qui me rassurent ↓) Dans mon monde idéal, on accueille la différence à bras ouverts et les parcours opposés sont des richesses. Alors en ces jours et en tout temps (parce que le jugement ne date pas seulement de maintenant), on devrait tous s’investir pour l’ouverture de la parole et une compréhension sincère de l’autre : 3 actions qui nous poussent à faire ce pas, vers une vérité moins formatée :  1️⃣ La bibliothèque humaine - Emprunter des livres humains Human Library Organization est un concept créé en 2000 au Danemark et déployé en France depuis 2016 (et dans plus de 90 pays). L’idée : ne pas emprunter un livre mais un humain avec un titre, qui vous raconte son histoire, ex. : “Homosexuel et handicapé”, “Fille d’immigrés”, “Chômeureux”, etc. Les objectifs : lutter contre la discrimination, changer nos regards sur la différence et favoriser la diversité. Un slogan court mais puissant et porteur d’espoir “Unjudge someone”. 2️⃣ Le Collecton - Devenir collecteur d’histoire vécues C’est un mouvement citoyen qui a pour but d’agir pour maximiser la transformation des histoires vécues (celles des personnes différentes, personnes âgées, personnes qui n’osent pas prendre la parole, etc). C’est aussi un média en ligne. L’idée du projet : former un réseau de “collecteurs d’histoire” (déjà + de 650 collecteurs). Les objectifs : valoriser au même titre les parcours de tous, sauvegarder la mémoire collective et amplifier les liens sociaux et intergénérationnels. Je participe à la Session de Novembre ! (20 places disponibles seulement, prix variable entre 30 et 150€), merci Hélène pour la reco. 3️⃣ Meetup - Le hub des rencontres Meet Up, c’est la plateforme pour trouver TOUS les événements près de chez vous. En l’utilisant beaucoup à l’étranger, je me suis rendue compte que je ne m’en servais pas assez quand je suis à la maison (on a tendance à moins s’ouvrir dans notre quotidien). En rentrant à Lyon, je me suis promis de participer à des meet-ups polyglotes, philo ou avec des profils différents du mien très régulièrement. 🙃 Puisque la rencontre et l’inclusion ne sont jamais une perte de temps, investissez vous dès maintenant (à titre personnel ou par le biais de votre entreprise, avec vos collaborateurs, par ex.) : 1) Participez à ou organisez une biblio humaine 2) Devenez collecteur ou encouragez la collecte de récits vécus (faites en un média en interne, par ex.) 3) Participez à des Meet up dans vos villes ou à l’étranger ~~ Laquelle de ces 3 actions vous attire le plus ? Ps : comme le dit Alexandre Astier : “Les personnes anticonformiste font plus que les autres, et font même plus pour les autres”, on a tout intérêt à s’en inspirer. (cf mon dernier post sur l’autisme qui valide 1000 fois ce point). © - The Human Library ♥️

Dans le cadre de mon parcours dans le programme La Relève portée par le Ministère de la Culture, Sciences Po sur la partie théorique et par Les Déterminés sur la partie mentoring, je souhaite orienter mon mémoire sur le concept de "diversité". Ce qu'il inclut ? Ce qu'il exclut ? On parle de diversité au plateau mais la problématique de la "diversité" au sein des équipes/des institutions/des projets est bien trop souvent occultée. Pourtant, avoir des personnes ayant des visions et des background divers, des expériences du monde multiples pourraient être une (parmi tant d'autres) réponse au manque de "diversité" sur les plateaux, aux programmations trop lisses et peu représentatives des publics qu'elles souhaitent toucher, un vrai outil d'innovation et de vivre-ensemble. Si les commissions de soutien à la création artistique étaient davantage éclectiques - peut-être qu'elles permettraient à de nouveaux talents de s'épanouir. Le coeur de mon travail a toujours été celui de la représentation dans le secteur culturel et plus largement dans les industries créatives. Forte de ces 16 années passées dans cet écosystème, j'ai à coeur de mettre sur papier ces expériences, ces constats et questionnements. Au plaisir d'en discuter de vive voix 😊 Un article assez intéressant à lire :

J'ai la joie d'être invitée à présenter La Permanence Chorégraphique Dans le cadre la rencontre réunissant les acteurs et les actrices du champ social et du champ culturel organisée par Carine ROLLAND Adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la ville du quart d'heure - Léa FILOCHE Adjointe à la Maire de Paris en charge des solidarités de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion-Aurélie FILIPPETTI Directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris - Jeanne SEBAN Directrice des solidarités de la Ville de Paris L'art d'être ensemble Quelles coopérations entre le champ social et le champ culturel ? Lundi 25 novembre 2024 Carreau du Temple 2 rue Perrée - Paris 3e Je suis invitée à la Table Ronde d'Isabelle Devaux, Référente Culture, Solidarité et Handicap Mission Territoires Direction des Affaires Culturelles Quels impacts des projets à dimension culturelle sur les personnes participantes ? De qui parle-t-on : publics, usager·e·s, participant·e·s ? Quels effets sont attendus ou observés sur les personnes en lien avec la participation active à la vie artistique et culturelle ? Quel est le niveau de participation et de co-construction des projets avec les personnes ? À quelles conditions ? Quels sont les facteurs clés de succès ou bloquants ? Quelles sont les recommandations ?

🎨 Le saviez-vous ? L’accès à la culture est un droit !  Pourtant, ce droit n’est pas garanti pour toutes et tous. Beaucoup de personnes font face à des freins symboliques, territoriaux, financiers, physiques ou psychiques qui limitent leur accès à la culture. C’est là que nous intervenons ! C’est l’ambition au cœur de notre programme, le Laboratoire des Publics : réduire jusqu’à abolir ces obstacles et permettre à chacun·e d’accéder, de participer, de découvrir la vie culturelle et de s’épanouir dans la pratique artistique Pour y parvenir, le Laboratoire des Publics du GROUPE SOS expérimente, aux côtés de ses partenaires, des projets novateurs conçus avec les équipes et les bénéficiaires des établissements médico-sociaux du Groupe SOS. En adoptant une démarche d’aller-vers, nos projets déplacent les artistes et les œuvres hors des lieux traditionnels et les font vivre dans le quotidien de ceux qui en sont souvent éloignés. Cette approche permet d'interroger, de décaler le regard porté sur l’art et de faire le pari de l'engagement et de la participation, pour tisser de nouveaux chemins vers la culture. 👀 Focus sur les résidences d’autrices de BD dans les centres éducatifs fermés et renforcés du Groupe SOS Jeunesse 👇 Depuis près d’un an et en partenariat avec le Centre national du livre, Le Laboratoire des Publics invite des bédéistes à animer des ateliers de création et de sensibilisation à la bande dessinée pour les jeunes accueillis dans ces centres. 🖍️ Un projet culturel d’initiation au 9ème art intégré au programme pédagogique de ces établissements dont l’objectif est de préparer et d’accompagner la réinsertion des jeunes placés sous-main de justice. Au-delà de la découverte d’une pratique artistique, ces résidences sont aussi le moyen pour ces bénéficiaires de développer de nouvelles compétences pratiques et sociales à travers l’écriture de scénario, le travail collaboratif mais aussi l’expression, la confiance et l’estime de soi. #médiation #culture #bandedessinée #jeunesse #justice #allervers

Les scènes comme terrains d’expression. 🤍 Appel à projets : démocratie, art et citoyenneté Le Théâtre de la Concorde à Paris - qui sera inauguré en octobre prochain - est un espace de débat, de rêve, de réflexion, d’éducation populaire et de création pour décrypter un monde de plus en plus complexe, et ainsi questionner notre vie démocratique. La programmation artistique du théâtre est conçue en résonnance avec ces enjeux. Il est aussi un lieu où l’on apprend, débat et se forme avec  son université populaire abordant des questions de société ou qui animent le débat démocratique : l’accès à l’information, l’intelligence artificielle, l’identité, le genre, le vivant, le travail, le soin… l’accueil d’ateliers à l’attention des publics parisiens jeunes et adultes. L'appel à projets « Ma citoyenneté, mes rêves et mes droits au Théâtre de la Concorde » vise à proposer aux Parisiennes et Parisiens des activités pour connaître et s’emparer, à travers l’art, de leurs droits de citoyens (lien en commentaire). L’objectif est d’apporter notamment aux plus jeunes et aux publics éloignés de la vie citoyenne les outils leur permettant de prendre une place active en démocratie et de s’y épanouir. Le but étant de créer de nouvelles synergies entre le monde associatif et ce nouveau lieu, dont les scènes pourront être un terrain d’expression finalisant ou ponctuant un projet pédagogique au long cours. Ces projets doivent permettre aux différents publics de : - connaître le fonctionnement de la démocratie et l’exercice d’une citoyenneté active : découvrir les institutions, la vie démocratique, voter, participer, décider… - comprendre le monde en s’informant de manière libre et éclairée : qu’est-ce que l’information, le journalisme, comment décrypter les médias, la liberté de la presse dans le monde - connaître et exercer ses droits sociaux/humains : les droits de l’enfant, l’égalité fille-garçon, les droits culturels, la lutte contre les discriminations et l’inclusion… - faire entendre sa voix, exprimer ses droits de différentes manières : apprendre à débattre, maîtriser l’art oratoire, livrer sa parole en podcast, écrire, pratiquer le théâtre, la danse, le sport - prendre soin de soi et rêver d’un monde meilleur ou idéal et exprimer ainsi ses espoirs par un processus créatif (podcast, écriture d’un spectacle, battles d’éloquence etc…). Les candidatures sont à transmettre avant le 30 mai 2024 à minuit. Photo : © Clement Dorval - Ville de Paris Chaque jour, une initiative, un 🤍 #Culture  #Société  #Planète

Le sondage est toujours d'actualité, n'hésitez pas à le diffuser auprès de vos réseaux de jeunes !!

Le 𝗦𝗔𝗖𝗛𝗘 vous invite à venir débattre des 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞, autour d'une 𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 d'extraits de son dernier 𝐩𝐨𝐝𝐜𝐚𝐬𝐭. https://lnkd.in/e4xDtT9e Partant de l'idée qu'une 𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭𝐞́ 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 est une ressource de 𝐬𝐞𝐧𝐬, de cohésion psychologique et sociale, je cherche à élaborer une lecture possible des "𝐦𝐢𝐱𝐢𝐭𝐞́𝐬" produites par la société (post)moderne, par delà les représentations institutionnelles. Face au dynamisme et à la mobilité de nos appartenances, quels étendards peuvent-ils encore nous rassembler, 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞 ? Le débat, argumenté par des extraits sonores, sera articulé en 3 temps autour des thèmes suivants : 𝟭. 𝗟𝗲 𝗱é𝘁𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲 Ce travail part du présupposé qu'une somme d'individus ne fait pas une société, et qu'il faut pour cela des structures particulières, des institutions culturelles, qui relient profondément entre eux les individus. Peut-on produire de telles institutions ? Comment ? 𝟮. 𝗟'𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁é : 𝘁𝗿𝗮𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 Nous prenons le parti d'observer une identité par ce qu'elle reproduit, plutôt que ce qu'elle affirme ou revendique. Or, on voit que les identités traditionnelles ne sont pas transmises, qu'elles sont en quelque sorte rendues inconfortables par la disparition des structures sociales qui les déterminaient auparavant. Si l’on ne reproduit pas ce qu'on a connu, que produit-on alors ? Dans un contexte mondial de ruptures des transmissions traditionnelles, quelle identité est-elle aujourd'hui constituée pour les nouveaux-venus, les enfants ? 𝟯. 𝗟'𝘂𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 La thèse que je veux avancer est celle de la nécessité de donner de nouveaux fondements à l'humanité universelle moderne. Je l'envisage dans le sens où Léonora Miano parle de sociétés "dont la particularité est de devoir leur existence à un crime contre l'humanité". Comment définir une universalité actuelle, qui ne serait pas une abstraction ? Que devient l'autodétermination des peuples au delà des fictions de la raison ? RDV le 4 octobre à 18h30 au Bar à Vrac - Allée Léon Gambetta, métro Réformés. https://lnkd.in/eVpk_yB7 Le SACHE est un projet qui vise à mettre au premier plan la valeur humaine sur laquelle élaborer un modèle d'économie sociale et solidaire. Au service de la transition des organisations, ses réalisations sont des instruments pour saisir les déterminismes qui structurent nos relations sociales au quotidien. Le SACHE a été créé à Marseille en 2022 par Marion Porry, membre de l'association des Podcasteureuses du Sud.

Voix Machine, fondé en 2017, est un collectif en mouvement qui tente de favoriser le lien social par l’échange de savoirs et la création d’une culture par la pratique. Dans un lieu ouvert à tous et à toutes, nous mettons à disposition des espaces et des compétences afin de faciliter l’accès à la pratique et à la production artistiques. Notre ambition c’est le faire ensemble, c’est valoriser la parole de ceux que l’on a trop longtemps fait taire, ceux que l’on n’entend pas assez, au travers de productions sonores. Ces tentatives sont un moyen pour comprendre ensemble le monde et le transformer.   ENTREZ DANS LA MACHINE

💡 Se poser les bonnes questions, ne pas avoir peur des réponses, et oser investiguer les angles morts de nos pratiques. C’est ce qu’a proposé la journée récente organisée par le COFEES à laquelle j’ai eu le plaisir de participer. Ainsi, l’incidence de la structure juridique dans un projet artistique mérite sévèrement d’être interrogée. 👉 Comment est organisé le secteur culturel ?   Let’s face it Charlie Brown … 👉  Celui-ci héberge 90 % d’ETP pour plus de 80 % d’associations. Parmi lesquelles plus de 8 sur 10 s’appuient sur des temps partiels ou des CDD, nous dit la dernière étude du DEPS 👉 Autrement dit, le secteur culturel fonctionne sous forme associative ++, avec un recours massif à l’emploi précaire. 💁♀️ Bon. 🙇♂️ ❓ Quelle incidence cela a-t-il en termes de prise en compte des personnes dans le projet artistique ?  👍🏻 😇 Les associations culturelles en défendant l’intérêt général contribuent fortement aux valeurs voulues par le législateur. Solidarité, rapport d’égalité, promotion de la démocratie sont l’essence de la grande majorité des projets artistiques. 🫸🏻 Mais l’expérience montre que ces valeurs, hautement vertueuses, restent sur le pas de la porte dès lors qu’il s’agit de gérer les personnes. 👎🏻 En s’appuyant sur un système pyramidal classique et sur le plus grand flou décisionnel, l’association répond mal aux nouvelles aspirations du monde du travail. ❓ Sur les 40 000 associations employeuses combien sont elles à savoir qui est l’employeur ? Le Président ? Le CA ? Le Bureau ? La/le directrice/teur ? 💡 Or l’on n’ignore pas, et ce depuis longtemps que l’un des premiers alliés d’une gestion des ressources humaines saine et performante réside dans l’identification claire des rôles de chacun. 👫🏻 Et si l’on sait que la transversalité, la communication, la transparence, les besoins de gouvernance participative ou de justice sont des attentes de moins en moins négociables, on mesure l’urgence pour les associations d’entamer la réflexion qui leur permettra de rester l’outil privilégié du secteur. 🔢 Elles sont nombreuses à avoir entamé la réflexion qui les mènera vers de bonnes réponses sur ces points. 🧨 Pour celles qui n’ont pas encore abordé cette remise en cause, les baisses drastiques des financements et les aspirations partagées à l’amélioration des conditions de travail devraient les pousser à s’y mettre au plus tôt. C’est sans doute la condition de leur survie.