Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a republié ceci
Une récente étude IPSOS* montre que si une majorité de professionnels de santé européens se sentent considérés par rapport au métier qu’ils exercent, ce sentiment s’est dégradé depuis cinq ans ; et c’est parmi les professionnels de santé français que cette impression de dégradation est la plus forte. Seule une courte majorité conseillerait aux jeunes générations d’exercer leur profession, et un sur cinq envisage de changer de voie. De tels résultats ne peuvent que nous conforter dans notre persévérance à bénéficier du soutien financier indispensable à l’application de notre accord salarial, au bénéfice des 170 000 professionnels de santé de notre secteur. L’actualité montre aussi un bouillonnement d’initiatives diverses en matière de santé. De l’Assemblée Nationale au Sénat, de l’Inspection générale des affaires sociales à la Cour des Comptes, la Fédération de l’Hospitalisation Privée répond à de multiples sollicitations d’auditions et de contributions à des textes et rapports sur des thèmes majeurs pour notre système de santé. Rien que ce mois dernier, nous avons fait part de nos convictions et de nos propositions sur des enjeux aussi divers que l’amélioration de la qualité des soins, l’organisation des soins sur les territoires, la sécurité des professionnels de santé, les soins palliatifs ou encore les politiques de prévention… Ces rendez-vous sont importants et nous puisons nos messages dans la réalité des missions accomplies par les 1030 cliniques et hôpitaux privés. Parfois, les rapports font bouger les lignes. A titre d’exemple, quand l’IGAS publie en 2024 ses recommandations sur la prévention primaire dans les établissements de santé, elle assoie la légitimité de ceux-ci à être pleinement acteurs de cette prévention primaire, et à bénéficier de financements « dédiés et pérennes » pour conduire ces actions. De même, le rapport de la Cour des Comptes de 2023 sur la complémentarité des établissements publics et privés portait l’idée d’un Service Public de santé basé sur les missions et non sur les statuts. Pour le premier axe comme pour le deuxième, l’essentiel reste néanmoins à venir : le passage à l’action ! Car il ne faudrait pas que cette accélération des contributions soit inversement proportionnelle à la diligence de prise de décision politique. Lire la suite de l'article 👇