FEVIS a republié ceci
A l’invitation de Corinne Sadki et Alessandra Andouard, je participais hier aux Assises de l’Egalité et de l’inclusion dans la musique organisées par le Centre national de la musique. Très belle et importante journée lancée par la présentation de l’étude La place des femmes dans la filière musicale du CNM, et par le témoignage de Zahia Ziouani, cheffe de l’Orchestre symphonique Divertimento, membre de la Fevis. Paroles simples, directes, extrêmement fortes et positives, et rappelant que si le parcours d’un chef est compliqué pour tous, il l’est évidemment bien plus pour une femme. J’intervenais sur la table ronde La lutte contre les Violences et harcèlement sexistes et sexuelles dans le secteur de la musique en compagnie d’Irène Basilis (Haute fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations), Corinne Sadki (directrice des affaires européennes et du développement international au CNM) et la rappeuse Tracy de Sá au discours particulièrement incisif et clair et à l’engagement actif et concret avec le Pussy Club qu’elle a initié pour l’entraide entre artistes féminines et issues de la communauté LGBTQIA+. J’ai témoigné de la manière dont une fédération, la FEVIS, avait traité les cas de VHSS révélés dans le secteur de son activité et en particulier lorsque les faits s’étaient déroulés dans des ensembles membres : redire l’importance de rendre publiques les décisions et de le faire savoir pour contribuer à rompre les phénomènes de silenciation ; la nécessité de réagir fortement, rapidement et sans compromis lorsque des cas avérés surgissent ; et participer à favoriser la connaissance, l’information et la formation. J’ai également pu redire l’importance décisive de l’engagement des pouvoirs publics et des initiatives et actions entreprises par le Ministère de la Culture ou le CNM. De son côté, la FEVIS a mis en place un protocole qui doit lui permettre de réagir plus vite sur le fondement d’une méthode en constante construction et amélioration. Son groupe de travail a par ailleurs décidé de s’adresser directement aux travailleureuses de la cultures, premièr.e.s victimes et témoins pour les former, les alerter ou encore leur donner des outils et éléments d’analyse. A cet égard, je rappelle que la conférence (visio) - le 20 mai prochain à 15h00 - de la chercheuse Bérénice Hamidi « Les violences sexistes et sexuelles dans les mondes du travail artistique : une exception exemplaire ? » est librement accessible, à toutes et tous, et que chacun peut en communiquer le lien d’inscription à qui iel souhaite, conclue par une présentation de la Cellule d’écoute Audiens. (Lien : https://lnkd.in/eypT2Kq5)