Annonce
Argumentaire
La jeunesse est par excellence un thème pour les Neronia ! Le XIIe Congrès International de la SIEN y sera consacré.
En effet, Néron lui-même voulut faire de sa jeunesse (iuuenta) un atout de son principat. Si l’on en croit Tacite (Annales, 13, 4) son premier discours devant le Sénat portait cette idée : « il avait, pour bien gouverner, tout ce qu'il faut de conseils et d'exemples (...) ; ni guerres civiles ni querelles domestiques n’avaient aigri sa jeunesse ; il n’apportait au rang suprême ni haine, ni offenses reçues, ni désir de vengeance ».
Succédant à un prince âgé, réputé faible dans son corps et dans ses affections, qui avait terrorisé les patres, il faisait valoir l’innocence d’une jeunesse, bien élevée, admirablement conseillée sans drame, sans désir de revanche puisque le pouvoir lui avait été légitimement offert. Il ne serait ni le vieux Claude, ni le jeune mais vindicatif Caligula. Il fut Néron. Ses principaux rivaux, Britannicus, Octavie, étaient eux-mêmes juvéniles. Son avènement marqua également un rajeunissement de la cour car il s’entoura de jeunes gens brillants, Otho, Senecio, qui comptèrent rapidement autant que les barbons qui conseillaient le prince, Agrippine, Burrus et Sénèque, et ceux qu’il avait hérités du principat précédent, les affranchis de Claude. De fait, les premières années de ce principat furent marquées par la confrontation de plus en plus tendue entre deux générations, celle du Prince, qui détenait le pouvoir, et celle, plus ancienne, qui entendait conserver son rôle de conseil. Néron ne se contenta pas d’être jeune, il exalta la jeunesse et la promesse de renouveau qu’elle portait ; il célébra les Iuuennalia, il créa une association de chevaliers, les Augustiani, éclatants de jeunesse et brillants et préféra les Verts, faction associée au printemps et au renouveau. En retour on lui reprocha les travers prêtés à l’impétuosité de son âge, la turbulence, l’indocilité, les désirs débridés.
L’importance de la jeunesse à Rome n’était cependant pas propre aux temps de Néron. Claudia Moatti (« tempus fugit, jeunesse et vitesse », La raison de Rome, Paris, 1997, p. 83-89) montra, exemples à l’appui, qu’un tournant décisif s’était joué dans les dernières années de la République quand l’apparition de la jeunesse dans le débat politique marqua pour la première fois un désir de rupture et de renouvellement. « L’utilisation que fera Auguste du thème de la jeunesse dans sa propagande prend alors tout son sens ». Les communications du colloque pourront donc porter sur une période étendue de l’âge augustéen jusqu’à la fin de la période néronienne, en prenant en compte éventuellement les prolongements flaviens dans la mesure où l’on fait apparaître l’évolution d’un thème politique instrumentalisé par les julio-claudiens. De même, peuvent être prises en compte toutes les sources, dans toutes les langues vernaculaires de l’empire romain, et de toute nature, épigraphiques, numismatiques, papyrologiques, littéraires, juridiques et bien sûr iconographiques.
Pour autant, la jeunesse n’est pas un thème social unifié. De quelle jeunesse parle-t-on ? Ne vaudrait-il pas mieux parler de jeunesses romaines ? Pour donner une définition générale on peut estimer que la jeunesse commence où s’achève l’enfance et qu’elle s’arrête au seuil de la maturité, à l’âge où l’on exerce dans toute leur force, les responsabilités, les métiers ou les conditions. La question de la limite invite à considérer la jeunesse comme une pluralité d’expériences, en fonction de la condition juridique, du genre, de la catégorie sociale. La façon dont se déroulaient ces années de transition n’était pas la même pour un frère ou sa sœur, pour un ouvrier ou pour une ouvrière, pour un soldat, pour les membres de l’ordre sénatorial ou équestre et leurs jeunes clients, et même parmi les esclaves, n’étaient pas identiques selon l’emploi domestique, urbain ou rural. Sur le plan de la carrière politique, pour les jeunes citoyens, on peut estimer que la tranche d’âge que l’on va considérer est celle des iuuenes, entre la prise de toge virile et la gestion des magistratures supérieures et de l’imperium, et non pas celle des iuniores, catégorie civique, qui englobait aussi l’âge mûr. Pour les jeunes filles libres, la fin de l’enfance coïncidait peu ou prou avec la puberté et leur nubilité et leur mariage, souvent précoce, marquaient une rupture, que l’abandon des poupées au feu de l’autel domestique ritualisait. Mais, pour elles où faut-il arrêter la jeunesse ? La maternité, souvent précoce, elle aussi, pouvait-elle servir de frontière ?
Les limites de la jeunesse sont encore plus difficiles à déterminer pour les esclaves, dont l’enfance n’a pas été préservée par les prohibitions sexuelles garantissant l’innocence des jeunes gens libres. Pour les garçons esclaves, les premiers signes de la puberté marquaient souvent un changement d’emploi, dramatique pour les pueri delicati, forcés à la reconversion. Pour les jeunes femmes en revanche la puberté n’était que le début de la fécondité avec les avantages, inconvénients et périls de cet état. Pour les esclaves, s’ils vivaient jusqu’à cet âge, trente ans marquaient cependant un tournant, car c’est à partir de cet âge que les lois à partir du début de notre ère permettaient l’affranchissement de plein droit.
Les communications attendues seront centrées sur la jeunesse, possiblement en relation avec d’autres âges (l’enfance et l’âge mûr). Sans préjuger de la programmation finale du congrès elles pourront s’articuler autour d’une pluralité de thématiques. Sans volonté exhaustive, on suggérera :
Les jeunesses : la diversité des expériences
- entre concept unitaire (le latin emploie iuventas/iuventa/iuventus au singulier dans de nombreuses expressions) et société plurielle.
- diversité générique : filles et garçons devant le droit
- diversité sociale : élite et peuple
- diversité démographique : fécondité, mort précoce…
- diversité juridique : libres et esclaves…
La jeunesse, temps des apprentissages
- éducation pratique, apprentissage d'un métier : l'apprentissage du pouvoir pour les héritiers ou membres de la famille impériale, les tirones à l'armée et ailleurs...
- les fonctions de jeunesse dans les cursus et les carrières (affranchis, chevaliers, sénateurs en puissance)
- éducation théorique, intellectuelle, morale…
La jeunesse, l’âge des turbulences
- jeunesse et marginalité
- la sexualité juvénile
- l'insolence de la jeunesse : le chahut urbain…
La jeunesse dans l’espace public de Rome et des cités de l’empire (Occident et Orient)
- cultes et cérémonies associés à la jeunesse : la religion des vierges, les saliens, les luperques à Rome, le défilé du 15 juillet, les jeux troyens, les Iuuenalia néroniennes…
- les associations de jeunesses : les Augustiani et autres…
- les jeunes dans les associations
- les jeunes dans le monde du spectacle
Les images de la jeunesse
- les portraits juvéniles
- les jeunes dans les groupes statuaires
- la beauté de la jeunesse ? Esthétique et idéaux.
Jeunesse et légitimité
- les atouts et les faiblesses des jeunes princes
- les questions de hiérarchie vues sous l'angle des générations
- la jeunesse dans le discours politique
Jeunes et vieux
-
- le mariage des jeunes : une affaire de vieux ?
- l’encadrement de la jeunesse
- les jeunes dans le droit romain : tutelle…
Les jeunes gens et la mort
-
- les problèmes que pose à la société romaine la mort des iuuenes
- les jeunes morts en épigraphie
- les jeunes morts et les consolations
Conditions de soumission
Les langues utilisées pour les communications comme pour les résumés peuvent être l’allemand, l’anglais, l’espagnol, le français et l’italien.
Une proposition d’une demi-page sera envoyée
avant le 1er mai 2025
à l’adresse suivante : neroniaxii@gmail.com, avec une rapide présentation de l’auteur et de ses travaux.
Les communications devront durer 20 minutes au maximum.
Dates du colloque : 7-10 octobre 2026
Comité scientifique
- Florian BARRIÈRE, Université Grenoble Alpes
- Julie DALAISON, Université Lyon 2
- Olivier DEVILLERS, Université Bordeaux Montaigne,
- Marietta HORSTER, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
- Valérie HUET, Directrice du Centre Jean Bérard, École française de Rome
- Frédéric HURLET, Université Paris-Nanterre
- Nicolas MATHIEU, Université Grenoble Alpes.
- Francesca ROHR, Università Ca’ Foscari, Venezia
- Alicia RUIZ GUTIERREZ, Universidad de Cantabria
- Christophe SCHMIDT, Université de Genève,
- Philippe TAREL, CPGE Champollion-Grenoble,
- Nicolas TRAN, Université de Poitiers
- Catherine WOLFF, Université d’Avignon
Argument
Youth is the theme par excellence for Neronia! The 12th SIEN International Congress will be devoted to it.
Indeed, Nero himself wanted to make his youth (iuuenta) an asset of his principate. According to Tacitus (Annals, 13, 4), his first speech to the Senate was based on this idea: ‘he had, in order to govern well, all the advice and examples he needed (...) ; neither civil wars nor domestic quarrels had embittered his youth; he brought to the supreme rank neither hatred, nor offences received, nor desire for vengeance’.
Succeeding an elderly prince, reputed to be weak in body and affections, who had terrorised the patres, he emphasised the innocence of a well-behaved youth, admirably advised, without drama, without desire for revenge since power had been legitimately offered to him. He would be neither the old Claudius nor the young but vindictive Caligula. He was Nero. His main rivals, Britannicus and Octavia, were themselves young. His accession also brought a rejuvenation of the court as he surrounded himself with brilliant young people, Otho, Senecio, who quickly counted as much as the bearded men who advised the prince, Agrippina, Burrus and Seneca, and those he had inherited from the previous principate, Claudius' freedmen. In fact, the confrontation between the generation of the old counsellors and that of the ambitious young people stirred up the corridors of power during the first years of this principate. Nero was not just young, he exalted youth and the promise of renewal that it brought; he celebrated the Iuuennalia, he created an association of knights, the Augustiani, bursting with youth and brilliance, and he favoured the Greens, a faction associated with spring and renewal. In return, he was criticised for the vices attributed to the impetuosity of his age: turbulence, unruliness and unbridled desires.
However, Nero was not breaking new ground by emphasising the importance of youth. Claudia Moatti (‘Tempus fugit, jeunesse et vitesse’, La raison de Rome, Paris, 1997, pp. 83-89) showed, with supporting examples, that a decisive turning point had been reached in the last years of the Republic when the theme of youth in the political debate symbolised for the first time a desire for rupture and renewal: ‘L’utilisation que fera Auguste du thème de la jeunesse dans sa propagande prend alors tout son sens.’ The papers presented at the conference may therefore cover an extended period from the Augustan age to the end of the Neronian period, possibly taking into account the Flavian extensions insofar as they reveal the evolution of a political theme exploited by the Julio-Claudians. Similarly, all sources in all vernacular languages of the Roman Empire can be taken into account, including epigraphic, numismatic, papyrological, literary, legal and, of course, iconographic sources.
However, young people do not form a uniform social category. Which young people are we talking about? Would it not be better to talk about Roman youth? To give a general definition, we can consider that youth begins where childhood ends and ends at the threshold of maturity, at the age when responsibilities, jobs or conditions are fully exercised. The question of boundaries encourages us to consider youth as a plurality of experiences, depending on legal status, gender and social category. The way in which these years of transition unfolded was not the same for a brother or sister, for a worker, for a soldier, for members of the senatorial or equestrian order and for their young clients, and even among slaves, were not identical depending on whether they were domestic or worker, urban or rural labourers. In terms of a political career, for young citizens, it can be estimated that the age group to be considered is that of the iuuenes, between taking on the toga virilis and the management of the higher magistracies and the imperium, and not that of the iuniores, a civic category that also included middle age. For free young girls, the end of childhood more or less coincided with puberty, and their nubility and often early marriage marked a break, which the abandonment of dolls to the fire of the domestic altar ritualised. But for them, where should youth end? Could motherhood, often precocious too, mark the threshold of maturity?
The boundaries of youth are even more difficult to determine for slaves, whose childhood was not protected by the sexual prohibitions that guaranteed the innocence of free young people. For boy slaves, the first signs of puberty brought about a radical change for the pueri delicati, who were forced to reconvert themselves. For young women, on the other hand, puberty was only the beginning of fertility, with the advantages, disadvantages and perils of pregnancy. For slaves, if they lived to that age, thirty years was a turning point, because it was only from that age that they could benefit from full emancipation.
The organisers would like the proposed contributions to focus on young people, possibly in relation to other age groups (children and adults). Without claiming to be exhaustive, the following themes may be suggested:
Youth: the diversity of experiences
- between a unitary concept (Latin uses iuventas/iuventa/iuventus in the singular in many expressions) and a pluralistic society.
- gender diversity: girls and boys before the law
- social diversity: elite and people
- demographic diversity: fertility, early death, etc.
- legal diversity: free and slaves, etc.
Youth, a time of learning
- practical education, learning a trade: learning power for heirs or members of the imperial family, tirage to the army and elsewhere...
- the functions of youth in courses and careers (freedmen, knights, potential senators)
- theoretical, intellectual, moral education...
Youth, the age of turbulence
- youth and marginality
- juvenile sexuality
- the insolence of youth: urban uproar...
Youth in the public space of Rome and the cities of the empire (West and East)
- cults and public ceremonies associated with youth: the religion of the virgins, the salii, the luperci in Rome, the 15 July parade, the Trojan games, the Neronian Iuuenalia...
- youth associations: the Augustiani and others...
- young people in associations
- young people in the world of entertainment
Images of youth
- juvenile portraits
- young people in statuary groups
- the beauty of youth? Aesthetics and ideals.
Youth and legitimacy
- the strengths and weaknesses of young princes
- questions of hierarchy seen from the perspective of generations
- youth in political discourse
Young and old
- marriage of the young: a matter for the old?
- the supervision of youth
- young people in Roman law: guardianship, etc.
Young people and death
- the problems posed to Roman society by the death of iuvenes
- young people who have died in epigraphy
- young people who have died and consolations.
Submission guidelines
The languages used for papers and abstracts can be German, English, Spanish, French or Italian.
A half-page proposal should be sent
before 1st May 2025
to the following address: neroniaxii@gmail.com, with a brief presentation of the author and their work.
Papers should last no more than 20 minutes.
Date : 7-10 October 2026
Scientific committee
- Florian BARRIÈRE, Université Grenoble Alpes
- Julie DALAISON, Université Lyon 2
- Olivier DEVILLERS, Université Bordeaux Montaigne,
- Marietta HORSTER, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
- Valérie HUET, Directrice du Centre Jean Bérard, École française de Rome
- Frédéric HURLET, Université Paris-Nanterre
- Nicolas MATHIEU, Université Grenoble Alpes.
- Francesca ROHR, Università Ca’ Foscari, Venezia
- Alicia RUIZ GUTIERREZ, Universidad de Cantabria
- Christophe SCHMIDT, Université de Genève,
- Philippe TAREL, CPGE Champollion-Grenoble,
- Nicolas TRAN, Université de Poitiers
- Catherine WOLFF, Université d’Avignon
Argumentos
La juventud es por excelencia un tema para los Neronia. A él estará consagrado el XII Congreso Internacional de la SIEN.
En efecto, el propio Nerón quiso hacer de su juventud (iuuenta) un activo de su principado. Si hemos de creer a Tácito (Annales, 13, 4), su primer discurso ante el Senado transmitía esta idea: “tenía, para gobernar bien, todos los consejos y ejemplos que hacen falta (...); ni guerras civiles ni discordias domésticas habían amargado su juventud; no llevó al rango supremo ni odio, ni ofensas recibidas, ni deseo de venganza”.
Sucesor de un príncipe anciano, con fama de débil de cuerpo y mente, que había aterrorizado a los patres, hacía valer la inocencia de su juventud, bien educado, admirablemente aconsejado sin dramatismo, sin deseo de venganza, pues el poder le había sido ofrecido de forma legítima. No sería ni el viejo Claudio ni el joven, pero vengativo, Calígula. Era Nerón. Sus principales rivales, Británico y Octavia, también eran jóvenes. La llegada de Nerón marcó también un rejuvenecimiento de la corte, pues se rodeó de jóvenes brillantes, Otón y Senecio, que pronto contaron tanto como los mayores que asesoraban al príncipe, Agripina, Burrus y Séneca, y los que había heredado del principado anterior, los libertos de Claudio. De hecho, los primeros años del principado estuvieron marcados por un enfrentamiento cada vez más tenso entre dos generaciones, la del príncipe, que ostentaba el poder, y la más antigua, que pretendía conservar su papel de consejera. Nerón no se conformó con ser joven; exaltó la juventud y la promesa de renovación que transmitía; celebró las Iuuennalia, creó una asociación de caballeros, los Augustiani, radiantes de juventud y brillantes, y prefirió a los Verdes, facción asociada a la primavera y la renovación. A cambio, le fueron reprochados los defectos atribuidos a la impetuosidad de su edad, la turbulencia, la indocilidad y los deseos desenfrenados.
La importancia de la juventud en Roma no fue, sin embargo, exclusiva de la época de Nerón. Claudia Moatti, en La Raison de Rome (“tempus fugit, jeunesse et vitesse” Cl. Moatti, La raison de Rome. Naissance de l’esprit critique à la fin de la République (IIe-Ier s. avant J.-C.), Paris: Editions du Seuil, 1997, pp. 83-89), demostró con ejemplos que un punto de inflexión decisivo se había producido en los últimos años de la República, cuando la reaparición de la juventud en el debate político marcó por primera vez un deseo de cambio y renovación. “La utilización que hizo Augusto del tema de la juventud en su propaganda cobra entonces todo su sentido”. Así pues, las comunicaciones del coloquio podrán abarcar un periodo que se extiende desde la época augustea hasta el final del periodo neroniano, teniendo en cuenta eventualmente prolongaciones flavias, en la medida en que estas revelan la evolución de un tema político instrumentalizado por los julio-claudios. Del mismo modo, podrán ser tomadas en cuenta todas las fuentes, en todas las lenguas vernáculas del Imperio romano, y de cualquier naturaleza: epigráficas, numismáticas, papirológicas, literarias, jurídicas y, por supuesto, iconográficas.
Sin embargo, la juventud no es un tema social estandarizado. ¿De qué tipo de juventud estamos hablando? ¿No sería mejor hablar de juventudes romanas? Para dar una definición general se puede estimar que la juventud comienza cuando termina la infancia y que se detiene en el umbral de la madurez, en la edad en que se ejercen plenamente responsabilidades, profesiones o estatus. La cuestión del límite invita a considerar la juventud como una pluralidad de experiencias, en función de la condición jurídica, del género y la categoría social. La forma en que se desarrollaban estos años de transición no era la misma para un hermano o su hermana, para un trabajador o una trabajadora, para un soldado, para los miembros del orden senatorial o ecuestre y sus jóvenes clientes, e incluso entre los esclavos, no eran idénticas según estuvieran estos empleados en un entorno doméstico, urbano o rural. En el plano de la carrera política, para los jóvenes ciudadanos, se puede estimar que la franja de edad que se va a considerar es la de los iuuenes, entre la toma de la toga viril y la gestión de las magistraturas superiores y el imperium, y no la de los iuniores, categoría cívica, que abarcaba también la edad madura. Para las niñas libres, el final de la infancia coincidía más o menos con la pubertad. Su nubilidad y matrimonio, a menudo precoz, marcaban una ruptura, ritualizada por el abandono de las muñecas en el altar doméstico. Pero, para ellas, ¿dónde hay que parar la juventud? ¿Podría la maternidad, a menudo precoz, servir de frontera?
Los límites de la juventud son aún más difíciles de determinar en el caso de los esclavos, cuya infancia no era preservada por las prohibiciones sexuales que garantizaban la inocencia de los jóvenes libres. Para los niños esclavos, los primeros signos de pubertad marcaban a menudo un cambio de trabajo, dramático cuando se trataba de pueri delicati, obligados a la reconversión. Para las jóvenes, en cambio, la pubertad no era más que el comienzo de la fecundidad, con las ventajas, inconvenientes y peligros de este estado. Para los esclavos, si sobrevivían, los treinta años marcaban un punto de inflexión, pues era a partir de esa edad cuando las leyes desde principios de nuestra era permitían la plena liberación.
Se espera que las ponencias se centren en la juventud, posiblemente en relación con otras edades (la infancia y la edad madura). Sin prejuzgar el programa final del congreso, podrán articularse en torno a una pluralidad de temáticas. Sin ánimo de exhaustividad, se sugieren:
Las juventudes: la diversidad de las experiencias
- Entre concepto unitario (el latín utiliza iuventas/iuventa/iuventus en singular en numerosas expresiones) y sociedad plural.
- Diversidad de género: chicas y chicos ante la ley
- Diversidad social: élite y pueblo llano.
- Diversidad demográfica: fecundidad, muerte prematura...
- Diversidad jurídica: libres y esclavos…
La juventud, tiempo de aprendizajes
- Educación práctica, aprendizaje de un oficio: el aprendizaje del poder para los herederos o miembros de la familia imperial, los principiantes (tirones) en el ejército y otros lugares...
- Las funciones de la juventud en los cursus y las carreras (libertos, caballeros, aspirantes a senadores).
- Educación teórica, intelectual y moral...
Juventud, la edad de las turbulencias
- Juventud y marginalidad.
- La sexualidad juvenil.
- La insolencia de la juventud: el alboroto urbano...
Los jóvenes en el espacio público de Roma y de las ciudades del imperio (Occidente y Oriente)
- Cultos y ceremonias públicas asociadas a la juventud: la religión de las vírgenes, los salios, los lupercos en Roma, el desfile del 15 de julio, los juegos troyanos, las Iuuenalia neronianas...
- Las asociaciones juveniles: los Augustiani y otras...
- Los jóvenes en las asociaciones.
- Los jóvenes en el mundo del espectáculo.
Las imágenes de la juventud
- Los retratos juveniles.
- Los jóvenes en los grupos estatuarios.
- ¿La belleza de la juventud? Estética e ideales.
Juventud y legitimidad
- Los puntos fuertes y débiles de los príncipes jóvenes.
- Las cuestiones de jerarquía desde una perspectiva generacional.
- La juventud en el discurso político.
Jóvenes y viejos
- El matrimonio de los jóvenes: ¿un asunto de viejos?
- El soporte de la juventud.
- Los jóvenes en el derecho romano: la tutela...
Los jóvenes y la muerte
- Los problemas que plantea a la sociedad romana la muerte de los iuuenes.
- Los jóvenes fallecidos en la epigrafía.
- Los jóvenes fallecidos y las consolaciones.
Modalidades de proposiciones de ponencias
Las lenguas del congreso serán: francés, inglés, alemán, italiano y español.
Deberá enviarse una propuesta de media página
antes del 1 de mayo de 2025
a la siguiente dirección: neroniaxii@gmail.com, con una breve presentación del autor y de sus trabajos.
La duración de las comunicaciones no debe superar los 20 minutos.
Fecha: 7-10 de octubre de 2026
Comité científico
- Florian BARRIÈRE, Université Grenoble Alpes
- Julie DALAISON, Université Lyon 2
- Olivier DEVILLERS, Université Bordeaux Montaigne,
- Marietta HORSTER, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
- Valérie HUET, Directrice du Centre Jean Bérard, École française de Rome
- Frédéric HURLET, Université Paris-Nanterre
- Nicolas MATHIEU, Université Grenoble Alpes.
- Francesca ROHR, Università Ca’ Foscari, Venezia
- Alicia RUIZ GUTIERREZ, Universidad de Cantabria
- Christophe SCHMIDT, Université de Genève,
- Philippe TAREL, CPGE Champollion-Grenoble,
- Nicolas TRAN, Université de Poitiers
- Catherine WOLFF, Université d’Avignon
Argomento
La giovinezza è un tema perfetto per i Neronia! Il XII Congresso Internazionale della SIEN sarà dedicato a questo soggetto.
Infatti, Nerone stesso intendeva rendere la sua giovinezza (iuuenta) una risorsa per il suo principato. Se si presta fede a Tacito (Annali, 13, 4), il suo primo discorso al Senato esprimeva questa visione: "per esercitare bene il potere, disponeva di tutti i consigli e i modelli necessari (...); né le guerre civili né i conflitti familiari avevano turbato la sua giovinezza; acquisito il potere supremo, non portava con sé né rancore, né offese ricevute, né desiderio di vendetta".
Succedendo a un principe anziano, ritenuto debole nel corpo e nella mente, che aveva terrorizzato i patres, faceva valere l'innocenza di un giovane, ben educato, mirabilmente consigliato senza drammi, senza desideri di vendetta poiché il potere gli era stato legittimamente offerto. Non sarebbe stato né il vecchio Claudio né il giovane ma vendicativo Caligola. Era Nerone. I suoi principali rivali, Britannico e Ottavia, erano a loro volta giovani. La sua ascesa segnò anche un ringiovanimento della corte, poiché si circondò di giovani brillanti, Otone e Senecione, che presto contarono quanto i barbari che consigliavano il principe, Agrippina, Burro e Seneca, e coloro che aveva ereditato dal precedente principato, i liberti di Claudio. In effetti, i primi anni di questo principato furono caratterizzati da una contrapposizione sempre più tesa tra due generazioni, quella del Principe, che deteneva il potere, e quella di coloro che volevano mantenere il proprio ruolo di consiglieri, più avanti negli anni. Nerone non si accontentava di essere giovane; egli esaltava la giovinezza e la promessa di rinnovamento che essa portava con sé; celebrò gli Iuuennalia, creò un corpo di cavalieri, gli Augustiani, giovani e brillanti, e prediligeva i Verdi, squadra associata alla primavera e alla rinascita.
D’altra parte, gli si rimproverano i difetti riconducibili all'irruenza della sua età: l’incostanza, l’indomabilità e i desideri sfrenati.
Tuttavia, l'importanza attribuita alla giovinezza a Roma non era esclusiva dell'epoca di Nerone. Claudia Moatti ("tempus fugit, jeunesse et vitesse", La raison de Rome, Paris, 1997, pp. 83-89) dimostra, con esempi, che una svolta decisiva si produsse negli ultimi anni della Repubblica, quando la ricomparsa della giovinezza nel dibattito politico segnò per la prima volta un desiderio di cambiamento e rinnovamento. « L’utilisation que fera Auguste du thème de la jeunesse dans sa propagande prend alors tout son sens ».
Le relazioni del convegno potranno dunque riguardare il periodo compreso tra l’età augustea e la fine dell’epoca neroniana, considerando eventualmente un’estensione all’età flavia laddove si evidenzi l’evoluzione di un tema politico strumentalizzato dai giulio-claudi. Ugualmente, potranno essere prese in considerazione tutte le fonti, in tutte le lingue parlate nell'Impero Romano e di qualsiasi tipologia: epigrafiche, numismatiche, papirologiche, letterarie, giuridiche e, naturalmente, iconografiche. Tuttavia, la giovinezza non è un tema sociale unitario. Di quale giovinezza stiamo parlando? Non sarebbe meglio parlare di giovinezze romane? Per fornire una definizione generale, si può ritenere che la giovinezza inizi dove finisce l’infanzia e si concluda sulla soglia della maturità, ovvero nell’età in cui si esercitano in modo pieno le responsabilità, le professioni o le diverse condizioni della vita. La questione del limite induce a considerare la giovinezza come una pluralità di esperienze, a seconda della condizione giuridica, del genere e della classe sociale. Il modo in cui si compivano questi anni di transizione non era lo stesso per un fratello o una sorella, per un lavoratore o una lavoratrice, per un soldato, per i membri dell’ordine senatorio o equestre e i loro giovani clienti, e persino tra gli schiavi vi erano differenze a seconda del loro impiego in contesti domestici, urbani o rurali. Per quanto riguarda la carriera politica, per i giovani cittadini si può ritenere che la fascia d’età da considerare sia quella degli iuvenes, compresa tra l’assunzione della toga virile e l’accesso alle magistrature superiori e all’imperium, e non quella degli iuniores, categoria civica che includeva anche l’età matura. Per le giovani ragazze libere, la fine dell’infanzia coincideva all’incirca con la pubertà e la loro condizione di nubilato, e il matrimonio, spesso precoce, segnava una frattura, ritualizzata dall’abbandono delle bambole nel fuoco dell’altare domestico. Ma per loro, quando si deve fissare il limite della giovinezza? La maternità, anch’essa spesso precoce, poteva a sua volta rappresentare un confine?
I limiti della giovinezza sono ancora più difficili da determinare per gli schiavi, la cui infanzia non era protetta dalle proibizioni sessuali che garantivano l’innocenza dei giovani liberi. Per i ragazzi schiavi, i primi segnali della pubertà determinavano spesso un cambiamento di impiego, drammatico per i pueri delicati, costretti a una riconversione forzata. Per le giovani donne, invece, la pubertà rappresentava solo l’inizio della fecondità, con i vantaggi, gli inconvenienti e i pericoli che questo stato comportava. Per gli schiavi, se riuscivano a raggiungere questa età, i trent’anni segnavano comunque una svolta, poiché a partire da questa età le leggi, dall’inizio della nostra era, permettevano il pieno affrancamento.
Le relazioni saranno incentrate sulla giovinezza, possibilmente in rapporto con altre età (l'infanzia e l'età matura). Senza anticipare il programma finale del convegno, esse potranno articolarsi attorno a una pluralità di tematiche. Senza voler essere esaustivi, si suggeriranno:
Le giovinezze: la diversità delle esperienze
- tra concetto unitario (l'uso del latino iuventas/iuventa/iuventus al singolare in numerose espressioni) e società plurale
- differenza di genere: ragazze e ragazzi al cospetto del diritto
- differenza sociale: élite e popolo
- differenza demografica: fertilità, morte precoce…
- differenza giuridica: liberi e schiavi…
La giovinezza, tempo della formazione
- educazione pratica, imparare un mestiere: imparare a gestire il potere da parte degli eredi o dei membri della famiglia imperiale, i tirones nell'esercito e altrove…
- le funzioni della giovinezza nei percorsi e nelle carriere (liberti, cavalieri, futuri senatori)
- educazione teorica, intellettuale, morale…
La giovinezza, l’età delle inquietudini
- giovinezza e marginalità
- la sessualità giovanile
- l’arroganza della giovinezza: il chiasso urbano…
La giovinezza nello spazio pubblico di Roma e delle città dell’impero (Occidente e Oriente)
- culti e cerimonie pubbliche associati alla giovinezza: la religione delle vergini, i salii, i luperci a Roma, il corteo del 15 luglio, i giochi troiani, gli Iuuenalia neroniani…
- le associazioni giovanili: gli Augustiani e altri…
- i giovani nelle associazioni
- i giovani nel mondo dello spettacolo
Le immagini della giovinezza
- i ritratti giovanili
- i giovani nei gruppi statuari
- la bellezza della giovinezza? Estetica e ideali.
Giovinezza e legittimità
- i punti di forza e le debolezze dei giovani principi
- le questioni di gerarchia nella prospettiva delle generazioni
- la giovinezza nel discorso politico
Giovani e vecchi
- il matrimonio dei giovani: una questione affidata ai vecchi?
- l'inquadramento della giovinezza
- i giovani nel diritto romano: tutela…
I giovani e la morte
- i problemi che la morte degli iuuenes pone alla società romana
- i giovani morti nell’epigrafia
- i giovani morti e le consolazioni
Modalità di partecipazione
Le lingue utilizzate per le relazioni e per gli abstract possono essere il tedesco, l'inglese, lo spagnolo, il francese e l'italiano.
Una proposta di mezza pagina dovrà essere inviata
entro il 1° maggio 2025
al seguente indirizzo: neroniaxii@gmail.com, con una breve presentazione dell'autore e delle sue pubblicazioni.
Le relazioni dovranno durare al massimo 20 minuti.
Data: 7-10 ottobre 2026
comitato scientifico
- Florian BARRIÈRE, Université Grenoble Alpes
- Julie DALAISON, Université Lyon 2
- Olivier DEVILLERS, Université Bordeaux Montaigne,
- Marietta HORSTER, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
- Valérie HUET, Directrice du Centre Jean Bérard, École française de Rome
- Frédéric HURLET, Université Paris-Nanterre
- Nicolas MATHIEU, Université Grenoble Alpes.
- Francesca ROHR, Università Ca’ Foscari, Venezia
- Alicia RUIZ GUTIERREZ, Universidad de Cantabria
- Christophe SCHMIDT, Université de Genève,
- Philippe TAREL, CPGE Champollion-Grenoble,
- Nicolas TRAN, Université de Poitiers
- Catherine WOLFF, Université d’Avignon
Präsentation
Die Jugend ist ein Thema par excellence für die Neronia! Der XIIe Internationale SIEN-Kongress wird sich diesem Thema widmen.
Nero selbst wollte seine Jugend (iuventa) zu einem Trumpf seines Prinzipats machen. Tacitus (Annalen, 13,4) zufolge war seine erste Rede vor dem Senat von dieser Idee geprägt: "Er hatte, um gut zu regieren, alles, was man an Ratschlägen und Beispielen braucht (...); weder Bürgerkriege noch häusliche Streitigkeiten hatten seine Jugend verbittert; er brachte weder Hass, noch erhaltene Beleidigungen, noch den Wunsch nach Rache zum höchsten Rang mit".
Als Nachfolger eines älteren Kaisers, der als körperlich und emotional schwach galt und die Patres terrorisiert hatte, machte er die Unschuld einer Jugend geltend, Er war gut erzogen und aufs Beste beraten worden; es gab für ihn keine Vorgeschichte mit Dramen, keine Rachegelüste, als ihm die Macht rechtmäßig angeboten worden war. Er würde weder wie der alte Claudius noch wie der junge, aber rachsüchtige Caligula sein. Er war Nero. Seine größten Rivalen, Britannicus und Octavia, waren ebenfalls noch jugendlich. Sein Amtsantritt bedeutete zugleich auch eine Verjüngung des Hofes, denn er umgab sich mit brillanten jungen Männern, Otho, Senecio, die bald genauso viel zählten wie die jene Alten, die den Kaiser berieten, Agrippina, Burrus und Seneca, und diejenigen, die er vom vorherigen Prinzips geerbt hatte, die Freigelassenen des Claudius. So waren die ersten Jahre von Neros Prinzipat von einer zunehmend angespannten Konfrontation zwischen zwei Generationen geprägt, der des Kaisers, der die Macht hatte, und der älteren Generation, die ihre Beraterrolle behalten wollte. Nero gab sich nicht damit zufrieden, jung zu sein, er pries die Jugend und das Versprechen der Erneuerung, das sie mit sich brachte; er feierte die Iuvennalia, gründete eine Vereinigung von Rittern, die Augustiani, die vor Jugend und Glanz strahlten, und bevorzugte die Grünen, eine Faktion, die mit Frühling und Erneuerung in Verbindung gebracht wurde. Im Gegenzug wurden ihm die Schwächen vorgeworfen, die man dem Ungestüm seines jugendlichen Alters zuschrieb: Turbulenzen, Unbesonnenheit und ungezügelte Begierden.
Die Bedeutung der Jugend in Rom war jedoch nicht nur für die Zeit Neros typisch. Claudia Moatti zeigte ("tempus fugit, jeunesse et vitesse", La Raison de Rome, Paris, Seuil, 1997, S. 83-89) anhand von Beispielen, dass ein entscheidender Wendepunkt in den letzten Jahren der Republik stattfand, als das Wiederauftauchen der Jugend in der politischen Debatte zum ersten Mal den Wunsch nach einem Bruch und nach Erneuerung markierte: „L’utilisiation que fera Auguste du thème de la jeunesse dans sa propagande prend alors son sens“. Die Vorträge des Kolloquiums können sich daher auf einen Zeitraum erstrecken, der vom augusteischen Zeitalter bis zum Ende der neronischen Zeit reicht, wobei eventuell auch flavische Linien berücksichtigt werden können, sofern die Entwicklung eines politischen Themas, das von den Julisch-Claudischen instrumentalisiert wurde, deutlich wird. Ebenso können alle Quellen in allen Sprachen des Römischen Reiches und jeglicher Art berücksichtigt werden: epigraphische, numismatische, papyrologische, literarische, juristische und selbstverständlich auch ikonographische Quellen.
Dennoch ist die Jugend vom sozialen Standpunkt aus keineswegs ein einheitliches Thema. Von welcher Jugend sprechen wir? Wäre es nicht besser, von den römischen Jugenden zu sprechen? Um eine allgemeine Definition zu geben, kann man davon ausgehen, dass die Jugend dort beginnt, wo die Kindheit endet, und dass sie an der Schwelle zur Reife endet, in dem Alter, in dem man voller Lebenskraft ist, die Verantwortung, einen Berufe oder andere Aufgaben voller Kraft und in vollen Umfang ausübt. Die Frage nach der Grenze lädt dazu ein, die Jugend als eine Vielzahl von Erfahrungen zu betrachten, je nach Rechtsstatus, Geschlecht und sozialer Kategorie. Die Art und Weise, wie diese Übergangsjahre verliefen, war für Bruder oder Schwester, für einen Arbeiter oder eine Arbeiterin, für einen Soldaten, für die Mitglieder des Senats- oder Ritterstandes und ihre jungen Klienten und selbst unter den Sklaven nicht gleich, je nachdem, ob sie im Haushalt, in der Stadt oder auf dem Land beschäftigt waren. Was die politische Karriere von jungen Bürgern betrifft, so werden wir auf der Konferenz die Altersgruppe der iuvenes in den Blick nehmen: zwischen der Übernahme der virilen Toga und der Übernahme der höheren Magistraturen mit imperium; nicht aber sollten es die iuniores sein, einer römisch-bürgerlichen Kategorie, die auch das mittlere Alter umfasste. Bei den freien Mädchen fiel das Ende der Kindheit mehr oder weniger mit der Pubertät zusammen, und der Zeitpunkt ihrer Ehefähigkeit und dann der Heirat bedeuteten einen Bruch, der durch die symbolische Übergabe von Puppen in das Feuer des Hausaltars rituell gefeiert wurde. Doch wo genau könnte für die Mädchen selbst die Jugend aufhören? War die ebenfalls oft frühe Mutterschaft eine (noch markantere) Grenze?
Die Abgrenzung des Jugendalters ist bei Sklaven noch schwieriger zu bestimmen, da ihre Kindheit nicht durch die sexuellen Verbote, die die Unschuld der freien Jugendlichen garantierten, geschützt war. Für männliche Sklaven bedeuteten die ersten Anzeichen der Pubertät oft einen Arbeitsplatzwechsel, der für die pueri delicati, die zu einer persönlichen Umorientierung gezwungen waren, dramatisch war. Für junge Sklavinnen hingegen war die Pubertät der Beginn der Fruchtbarkeit mit allen Vorzügen, Nachteilen und Gefahren dieses Zustands. Für Sklaven, die bis zu diesem Alter lebten, bedeuteten sicher das Alter von dreißig Jahren jedoch einen Wendepunkt, denn ab diesem Alter galten seit dem 1. Jh. n. Chr. gesetzliche Regeln zur Freilassung von Rechts wegen.
Die für die Konferenz erwarteten Beiträge werden sich im oben ausgeführten Sinn auf die Jugend konzentrieren. Sie können aber auch in Verbindung oder im Vergleich mit anderen Altersstufen (Kindheit und Alter) Vortragsvorschläge machen. Außerdem können Sie bei Ihren Vorschlagen gerne auf die untenstehende Auswahl an Themen Bezug nehmen.
die Jugend: die Vielfalt der Erfahrungen
- zwischen einem einheitlichen Konzept (im Lateinischen wird iuventas/iuventa/iuventus in vielen Ausdrücken im Singular verwendet) und einer pluralistischen Gesellschaft.
- generische Vielfalt: Mädchen und Jungen vor dem Recht
- soziale Vielfalt: Elite und Volk
- demografische Vielfalt: Fertilität, früher Tod...
- rechtliche Vielfalt: Freie und Sklaven ...
Jugend als Zeit des Lernens
- praktische Bildung, Erlernen eines Berufs: das Erlernen von Machtausüben und Verantwortung für Erben oder Mitglieder der kaiserlichen Familie, die tirones in der Armee und anderswo...
- die Funktionen der Jugend in Lebensläufen und Karrieren (Freigelassene, Ritter, angehende Senatoren)
- theoretische, intellektuelle, moralische Bildung
Jugend, das Zeitalter der Turbulenzen
- Jugend und Marginalität
- jugendliche Sexualität
- die Frechheit der Jugend: Randalieren in Städten ...
Jugend im öffentlichen Raum in Rom und den Städten des Reiches (Westen und Osten)
- öffentliche Kulte und Zeremonien, die mit der Jugend in Verbindung gebracht werden: Religion der Jungfrauen, die Salier, die Luperces in Rom, die Parade am 15. Juli, die Troja-Spiele, die neronischen Iuvenalia ...
- Jugendverbände: die Augustiani und andere...
- Jugendliche in Vereinen
- Jugendliche in der Welt der Unterhaltung
Die Bilder der Jugend
- jugendliche Porträts
- Jugendliche in statuarischen Gruppen
- die Schönheit der Jugend? Ästhetik und Ideale.
Jugend und Legitimität
- die Stärken und Schwächen der jungen Kaiser
- Hierarchiefragen aus der Sicht der Generationen
- die Jugend im politischen Diskurs
Jung und alt
- die Heirat junger Menschen: eine Angelegenheit für alte Leute?
- die Betreuung der Jugend
- Jugendliche im römischen Recht: Vormundschaft...
Junge Menschen und der Tod
- die Probleme, die der Tod der iuvenes für die römische Gesellschaft mit sich bringt
- junge Tote in der Epigraphik
- die jungen Toten und der Trost (consolatio)
Vortragsvorschläge
Sowohl für die Präsentationen als auch für die Abstracts können die Sprachen Deutsch, Englisch, Spanisch, Französisch und Italienisch verwendet werden.
Einen Vorschlag für eine Präsentation von einer halben Seite ist
vor dem 1. Mai 2025
an die folgende Adresse zu senden: neroniaxii@gmail.com. Dieses Abstract sollte außerdem eine kurze Vorstellung des Autors und seiner Arbeit enthalten.
Die Vorträge sollten maximal 20 Minuten dauern
Datum: 7.-10. Oktober 2026
Wissenschaftlicher Beirat
- Florian BARRIÈRE, Université Grenoble Alpes
- Julie DALAISON, Université Lyon 2
- Olivier DEVILLERS, Université Bordeaux Montaigne,
- Marietta HORSTER, Johannes Gutenberg-Universität Mainz
- Valérie HUET, Directrice du Centre Jean Bérard, École française de Rome
- Frédéric HURLET, Université Paris-Nanterre
- Nicolas MATHIEU, Université Grenoble Alpes.
- Francesca ROHR, Università Ca’ Foscari, Venezia
- Alicia RUIZ GUTIERREZ, Universidad de Cantabria
- Christophe SCHMIDT, Université de Genève,
- Philippe TAREL, CPGE Champollion-Grenoble,
- Nicolas TRAN, Université de Poitiers
- Catherine WOLFF, Université d’Avignon