Étymologie

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(1831) Apparait chez Victor Hugo, variante du plus ancien pouah.

Interjection

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Invariable
peuh
\pø\
ou \pə\

peuh \pø\ ou \pə\

  1. (Familier) (Péjoratif) Sert à marquer le mépris.
    • « Et alors, Charcot, demandait mon père, comment l’avez-vous traité ce malheureux ? »
      Le geste des doigts fuselés indiquait que la question était futile : « Peuh… je lui ai conseillé les femmes, si c’était encore possible… Mais vous savez, un Allemand… à cinquante-cinq ans… et le pays de Winckelmann… »
       (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 102)
    • — Ses menaces ? peuh ! des paroles de soulaud. Comment avait-on pu le supporter et le craindre si longtemps !  (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Attention à l'abus que font certains journaux de ces titres exorbitants composés en énormes majuscules, à propos desquels un humoriste a pu dire un jour: Peuh ! beaucoup de capitales, mais bien peu d'intérêt !  (Coston, A.B.C. journ., 1952)
    • Ils doivent me trouver bien prétentieuse! Peuh! Il fait trop beau pour que ça m'atteigne!  (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, 2000, page 349)
  2. (Familier) Sert à imiter quelqu'un qui tousse.

Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Références

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  翻译: