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Ce matin un peu de science pour montrer les progrès inouïs faits par mon équipe en matière de correction de données sur les capteurs qualifiés de particules fines. la nouvelle Directive européenne Qualité de l’air de 2024 souligne l’intérêt d’utiliser des capteurs en évoquant leur caractère indicatif : 40 à 50 % d’incertitude. AtmoSud s’est concentré sur le traitement de ces données à 2 niveaux : - la qualification in situ de chaque capteur (pas uniquement la technologie comme le fait avec intérêt le AirChallenge Airparif ) - la correction à la volée des données avec une référence (notre métier de base). Résultat sur les particules PM10 et Pm2,5 nous arrivons à une incertitude élargie de quelques pourcents sur la moyenne annuelle et moins de 25 % sur la donnée horaire. Pour les spécialistes c’est très bon ! Les capteurs qualifiés apporte aujourd’hui une information comparable aux mesures de référence quand les données sont savamment traitées. Bravo la team ! Exemple ci dessous le bleu correspond à la donnée corrigée (gris donnée brute) sur la premier bissectrice qui compare capteur et analyseur de référence. Ça marche ! C’est notre démarche pour engager une surveillance participative pour garantir la qualité des données produites Laetitia Mary Mathieu Izard Edwige Révélat Damien PIGA Une petite marque de fabrique. Merci à nos partenaires Aircarto COLLECTIF ANTI-NUISANCES ENVIRONNEMENT Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur DREAL Provence-Alpes-Côte d'Azur Paul Vuarambon Bassam EL KHOURY
Merci de ce partage, Dominique Robin ! Effectivement grâce à ces travaux, l'utilisation de #microcapteurs dans une démarche de meilleure connaissance du territoire et de ses spécificités locales présente un vrai atout et un intérêt certain pour tous. Alexis Stépanian Morgan Jacquinot Racha Amina Djaghloul Yann Channac
Superbe et ENFIN ! Les constructeurs automobiles pratiquent ce principe depuis des années en utilisant des centaines de microcapteurs dans chaque véhicule : la quantité conduit à la qualité, et il vaut mieux des centaines de microcapteurs low cost qu'un seul "réglementaire" très cher à l'achat et à l'usage... Ce que le CNRS a résumé le plus simplement du monde : “If you consider X instruments that perform the same (or similar) measurements, the accuracy will increase by a factor equal to the root square of X when averaging all the data. This rule can be applied to PM2.5 measurements when considering a large set of random measurements and when averaging the data that do not present a strong temporal variation”. Jean-Baptiste Renard, CNRS, LPC2E En clair, pour expliquer la révolution en cours du suivi de la qualité de l'air : la donnée de 100 microcapteurs à 100 euros est in fine 10 fois plus précise que celle d'un (très vieux) capteur réglementaire à 100 000 euros dont les données sont extrapolées géographiquement par modélisation. Soit un facteur 100 du service rendu... Merci à AtmoSud de montrer la voie aux AASQA, qui n'ont pas toutes la lumière à tous les étages :) dashboard.pollutrack.com/video/Paris_2020-2023.mp4
Directeur de AIREA (Rincent Air), président de FIMEA, président de Vivre et Entreprendre en Vallée de la Marne
1wBravo ! C'est une très belle nouvelle qui ouvre la voie à un déploiement plus large de mesures permettant aux collectivités de mieux gérer à coût maitriser les impacts locaux de la pollution atmosphérique. C'est aussi une nouvelle voie de collaboration synergique de l'offre de solutions métrologiques portée par FIMEA AIR et des mesures de références hébergées par les AASQA. Un nouveaux modèles économiques se dessinerait-il où tout le monde y trouverait sa place ?! Osons rêver ! Nos fabricants français de micro-capteurs s'en réjouissent en tout cas :) #FIMEA