Une nouvelle ligne de tram représente des centaines de millions d'euros d'investissement. A la clef, ce sont des individus qui se déplacent mieux et qui vivent mieux. C'est aussi une ville qui se transforme grâce à une infrastructure structurante qui est l'occasion de rénover l'espace public, d'attirer de nouveaux habitants et des activités économiques. Ainsi, un tracé ne se décide pas à la légère. Sans vouloir donner la recette miracle, Axe Culture et Territoires pose un certain nombre de questions. Merci à La Voix du Nord qui a relayé notre avis dans son édition du 23 mars.
Axe Culture et Territoires
Non-profit Organizations
Alimenter le débat public pour le faire progresser à Lille et ailleurs.
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Axe Culture et Territoire est constitué de personnes passionnées de culture, de nature, d'urbanisme et d'aménagement, de transport ou encore d'économie. Nous sommes aussi tous passionnés par notre région, celle des Hauts-de-France. Nous avons une volonté, alimenter le débat public pour le faire progresser, en toute modestie, mais avec conviction. Ces convictions sont les suivantes : (1) un développement durable du territoire, (2) le respect de tous les membres de notre société, quels que soient leur religion, leur origine sociale, leur orientation sexuelle et (3) la participation nécessaire des citoyens dans le débat public.
- Website
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www.axeculture.com
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- Industry
- Non-profit Organizations
- Company size
- 1 employee
- Type
- Nonprofit
- Founded
- 2006
- Specialties
- Aménagement, Lille, Démocratie locale, and Politique
Employees at Axe Culture et Territoires
Updates
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Tout en saluant la Métropole Européenne de Lille (MEL) qui ambitionne la construction de plusieurs lignes de tram sur son territoire, Axe Culture et Territoires s'interroge concernant le tracé lillois qui présente certes de nombreuses qualités mais qui, d'une part, évite le coeur de Lille et, d'autre part, fait le choix d'un parcours à la fois plus couteux et moins efficace. Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole Damien Castelain Sébastien Leprêtre Arnaud Deslandes
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Oui, édifiant ! Il est indispensable de donner une nouvelle vie aux espaces vacants, c’est à dire aux terrains ou aux bâtiments qui ont fait l’objet d’une première occupation et qui sont devenus inoccupés. Ces espaces vacants, sans activités, sans habitants, sont aussi des espaces qui participent au déclin des quartiers et notamment des centre-villes où ils sont souvent localisés. Rénover et réhabiliter l'existant avant de construire du neuf. Pour les besoins en locaux à venir, deux solutions s’offrent donc : 1/ créer du neuf et laisser tomber le vacant, au risque de voir des quartiers entiers se dégrader avec tous les désordres que cela implique et avec pour conséquence, souvent, un grignotage des terres agricoles. 2/ être vertueux et prioriser la réhabilitation des espaces vacants : les terrains en friches, anciennement occupés par des usines, les locaux inoccupés, eux aussi autrefois occupés par des activités. De toute évidence, nous avons trop souvent opté pour la facilité, à savoir créer du neuf sur des terres agricoles et abandonner l’ancien. A terme, cette stratégie est mortifère.
Édifiant : 8 000 personnes pourraient être logées dans les bureaux vides de la métropole de Lille !
lavoixdunord.fr
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"Des panneaux publicitaires qui entravent le cheminement des piétons pour faire l’apologie du dernier SUV à la mode ou du menu à 5€ d’une grande chaîne de fast food, et ce dans un contexte de saturation de l’espace public". Après avoir proposé une analyse coût avantage, cet article pose la question de la suppression de ce mobilier encombrant. Et vous, qu'en pensez-vous ? Merci à Mathieu Chassignet pour la rédaction de l'article.
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Suite à la contribution de Axe Culture et Territoires au projet de SERM, Mediacités nous fait l'honneur d'un article et pose une question légitime. Au-delà de cette question, de toute évidence, l'optimisation du réseau ferroviaire doit être menée dès que possible, pour le bien-être de ceux qui prennent le train, mais aussi pour inciter ceux qui circulent en voiture à changer de mode de transport. Notre article insiste aussi sur un élément essentiel : il ne peut y avoir de projet ferroviaire à l'échelle de l'aire métropolitaine de Lille, qui va de Agglo Lens-Liévin, en passant par Valenciennes Métropole, Douaisis Agglo et bien entendu la Métropole Européenne de Lille (MEL), sans stratégie d'aménagement préalable élaborée à la dite échelle.
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A la suite de l'avis publié par Axe Culture et Territoires concernant le projet de SERM, Mathieu Chassignet a répondu aux question de Charles-Olivier Bourgeot de la La Voix du Nord. Il rappelle que si les distances continuent d'augmenter, aucune solution de transport ne permettra d’absorber la demande. Pas même un SERM. Ainsi, en matière de transport, c'est l'aménagement du territoire à l'échelle du Grand Lille qui doit avoir le premier rôle. cc Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole Agence Urbanisme de l'Artois AULA Mission Bassin Minier Métropole Européenne de Lille (MEL) Comité Grand Lille
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Alors que Axe Culture et Territoires a récemment publié un article sur le projet de SERM, nous poursuivons la réflexion en nous intéressant aux flux domicile / travail au sein de l'aire métropolitaine de Lille. Cet article réalisé à partir des données de l'INSEE montre les tendances suivantes : toujours plus de déplacements dont une immense majorité est réalisée en voiture. La conséquence est à la fois humaine avec des voyages toujours plus embouteillés et éprouvants, mais aussi environnementale avec un trafic routiers qui pollue l'air et accroît les émissions de gaz à effet de serre.
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Alors que Axe Culture et Territoires a récemment publié un article sur le projet de SERM, nous poursuivons la réflexion en nous intéressant aux flux domicile / travail au sein de l'aire métropolitaine de Lille. Cet article réalisé à partir des données de l'INSEE montre les tendances suivantes : toujours plus de déplacements dont une immense majorité est réalisée en voiture. La conséquence est à la fois humaine avec des voyages toujours plus embouteillés et éprouvants, mais aussi environnementale avec un trafic routiers qui pollue l'air et accroît les émissions de gaz à effet de serre.
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L’initiative lancée par la Métropole Européenne de Lille (MEL) et les villes concernées de Ville de Lille, Ville de La Madeleine, Ville de Saint-André-lez-Lille et Ville de Lambersart pour valoriser le vaste secteur allant de Euralille à la Deûle constitue une excellente démarche. Dans le cadre de la concertation organisée par la SPL Euralille, Axe Culture et Territoires a publié un avis. Si la continuité entre Euralille et la Citadelle constitue un axe important et nécessaire, clairement décrit dans les différents documents publiés par la SPL Euralille, nous insistons sur le fait que le secteur constitue aujourd’hui une longue rupture urbaine entre Lille, ses quartiers est et ses villes voisines. Par conséquent, il apparaît fondamental de profiter de cette démarche vertueuse pour créer un véritable lien entre La Madeleine et Lille, Saint-André et Lille. Aujourd’hui frontière et rupture de cheminement entre Lille et sa métropole, ce territoire doit devenir un espace qui crée du lien. Lille, est en effet une ville modeste, isolée de sa grande métropole par de grandes infrastructures routières. 1. Le Boulevard Robert Schuman coupe Lille de la Deûle et des villes voisines de Saint André, Lambersart et La Madeleine. 2. Le Boulevard périphérique Est coupe le centre de Lille des quartiers de Fives et Hellemmes. 3. Le Boulevard Périphérique Sud coupe la ville de ses quartiers sud, de Ronchin, Faches-Thumesnil et de Loos. 4. Le Port de Lille coupe la ville du quartier de Bois Blanc. Il faut gommer ces ruptures pour recréer du lien entre la ville, ses quartiers périphériques et le reste de la métropole lilloise.
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Une phase de concertation était organisée par la Société des grands projets autour du SERM, un vaste projet ferroviaire entre Lille et les villes de son aire métropolitaine (Douai, Lens, etc.). Axe Culture et Territoires a donné un avis défavorable. Pour rappel, ce projet comprend comme socle : (1) L'amélioration du cadencement sur les lignes existantes. Depuis bien longtemps, cette amélioration constitue une nécessité pour améliorer les conditions de transport et donc l'incitation à prendre le train plutôt que la voiture. Nous attendons tous cette amélioration depuis des années, laquelle n'a pas besoin d'un SERM pour être réalisée. (2) La création d'une nouvelle ligne, desservie notamment par une nouvelle gare souterraine à Lille Frandres et une autre à l'aéroport de Lesquin, dont le coût global est estimé à plusieurs milliards d'euros, dont au moins un pour la nouvelle gare de Lille. Pour Mathieu Chassignet et Thomas Werquin qui ont rédigé la note, si le point un est absolument nécessaire pour répondre aux besoins des navetteurs, la nouvelle ligne, dont le coût globale atteindra plusieurs milliards d'euros exige une réflexion globale en amont avec plusieurs questions essentielles : quel projet d'aménagement pour l'aire métropolitaine de Lille ? Quel rôle pour chacune de ses composantes : Valenciennes Métropole, Agglo Lens-Liévin ou encore Douaisis Agglo ? Voulons nous poursuivre l'hyperconcentration de l'emploi sur Lille et résidentialiser les territoires voisins ? Est-ce vraiment réaliste et opportun ? Un projet d'infrastructure de transport ne fait pas un projet de territoire et on ne peut engager un tel projet sans l'assoir sur une stratégie. Commençons par le commencement en définissant notre projet d'aménagement à l'échelle de l'aire métropolitaine. A partir de là, les besoins en infrastructure de transport suivront.