Département des sciences de la Terre et de l'environnement

Félicitations à Justin Whitaker, étudiant à la maitrise au programme en sciences environnementales, qui a remporté le prix de la meilleure présentation 3MT du concours Ma thèse en 180 secondes. Il représentera l’Université d’Ottawa à la compétition provinciale à Wilfrid Laurier.

Sur la péninsule Islandaise de Reykjanes, une équipe spécialisée en sciences de la mer a découvert des concentrations extrêmement élevées en or dans les systèmes géothermiques. Cette découverte est remarquable, puisque la source de ces systèmes est l’eau de mer, qui contient des concentrations très faibles de ce métal précieux. L’équipe, composée de scientifiques du centre GEOMAR (GEOMAR Helmholtz Centre for Ocean Research) à Kiel en Allemagne, ainsi de l’Université d’Ottawa, de la Commission Géologique d’Islande et de l’Université de Kiel, a récemment publié le résultat de leur recherche dans la revue internationale Nature Geoscience. Mark Hannington, du Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, est l’auteur principal de l’étude. Lire l'article complet (disponible en anglais uniquement).

Une étude (disponible en anglais uniquement) récente publiée dans le journal Nature Climate Change démontre que les émissions anthropogéniques de carbone influenceront le système climatique pendant plusieurs milliers d’années et que l’impact global de ces émissions deviendra apparente seulement lorsque les changements sont considérés sur des milliers plutôt que des centaines d’années en raison du temps que prend le système climatique à répondre à ces changements. Par exemple, l’étude montre que si la courbe d’émission de carbone actuelle se poursuit pour le reste du siècle, notre planète verra une élévation du niveau de la mer de plusieurs dizaines de mètres dans le prochain millénaire, nécessitant des stratégies d’atténuation et d’adaptation très coûteuses et perturbatrices. Le message clé de l’article est que les décisions prises au courant du siècle auront un impact majeur sur les changements climatiques et donc aussi sur les civilisations pendant des milliers d’années. Glenn Milne au département des sciences de la Terre et de l’environnement de l’Université d’Ottawa est co-auteur dans cette étude.