Rose Line Verret, Hanoi, Vietnam
August 20, 2015 | esapi-gspiaJe suis présentement à mi-chemin de mon stage et le ton de mon travail a complètement changé. D’abord, ma superviseure vient tout juste de partir, alors les dernières semaines ont été complètement occupées par le besoin de créer des récapitulatifs et des rapports qui permettront de faciliter l’intégration de sa successeure. En plus de cette succession, toute notre section, qui s’occupe de la communication externe, a été occupée par la Fête du Canada. Ainsi, j’ai dû créer du contenu spécifique à la Fête du Canada pour la page Facebook, mais également des ébauches de discours qui seraient prononcés par l’ambassadeur dans les médias et lors d’évènements en plus de communiqués de presse et autres types de communication. Tout cela nous a tenus bien occupés.
Je dois avouer que durant cette période, j’ai eu un peu de difficulté à m’habituer à la façon de travailler de certains de mes collègues vietnamiens. Je crois qu’il s’agit de mon plus grand choc culturel. Cependant, tout cela s’est estompé, car nous avons réussi à nous faire comprendre et à nous adapter.
J’ai eu la chance de participer à une célébration de la Fête du Canada non-officielle et décontractée à laquelle beaucoup de familles d’expatriés vivants à Hanoï se sont jointes. J’ai eu la chance de voir l’ampleur des Canadiens qui vivent à Hanoï et toutes les raisons qui les ont poussés à déménager et s’installer à l’étranger. Durant cette période, il y avait également beaucoup de soirées et d’événements organisés par des diplomates. Durant celles-ci, j’ai pu rencontrer des expatriés venant de plusieurs pays à travers le monde comprenant le Canada et occupant différents postes au sein de diverses organisations. Cela m’a permis de découvrir ce que font les différentes missions diplomatiques, organisations internationales et ONG au Vietnam et comment ceux-ci opèrent dans les pays étrangers.
La période de l’été dans une ambassade canadienne est très particulière, car il y a un grand roulement de personnel. Environ un tiers des employés canadiens quitte le Vietnam, souvent vers la fin juin et les remplaçants n’arrivent qu’au début août. Donc, durant un mois, il existe un certain vide et cela est également le cas pour les autres missions diplomatiques.
J’ai réussi à développer des capacités de base en vietnamien en dehors du classique « bonjour » et « merci ». Il est primordial de savoir compter, pour pouvoir acheter ou marchander ici. Je reconnais aussi les différents plats et je suis donc capable de faire des choix en ce qui à trait à ce que j’aimerais manger. J’ai fait un long chemin depuis mes débuts et aller manger est maintenant un plaisir plutôt qu’une aventure terrifiante! Il y a tant à découvrir à Hanoï et à l’extérieur. Je ne rentre jamais directement à mon appartement, je tente toujours de découvrir un nouveau resto ou un nouveau quarter d’Hanoï, car chacun à son charme propre. Cela m’attriste de savoir que je ne pourrais pas tout goûter (la nourriture est délicieuse!) et tout voir. Je fais des voyages à l’extérieur d’Hanoï toutes les fins de semaine, je recommande chaudement Sapa et Mai Chau, c’est un tout autre Vietnam!
J’ai aussi réussi à me faire des amies vietnamiennes qui m’ont amenée voir les lotus en fleur et un autre avec qui je découvre de nouveaux quartiers de la ville tous les mardis. Rencontrer de nouvelles personnes est toujours intéressant, car visiter un pays c’est aussi apprendre à connaître ses habitants.
Je suis attristée de constater qu’il me reste à peine un peu plus qu’un mois et demi. Tout passe trop vite et j’aimerais pouvoir ralentir le temps.