Les personnes qui donnent plus de 100 000 $ deviennent membres des cercles de distinction de la Société Tabaret.
Pour rendre hommage à notre patrimoine, chaque cercle de distinction porte le nom d'une personnalité importante qui a marqué l'histoire de l'Université d'Ottawa.
Nos cercles de distinction rendent hommage aux personnes qui ont versé à l'Université d'Ottawa des dons majeurs ou de nombreux dons tout au long de leur vie dont le montant total dépasse 100 000 $.
Chaque cercle porte le nom d'une personnalité importante qui a marqué l'histoire de l'Université d'Ottawa et qui a honoré son patrimoine.
Cercle Guigues – de 100 000 $ à 249 999 $
Mgr Joseph-Bruno Guigues, fondateur de l'Université d'Ottawa
Originaire de France, le Mgr Joseph-Bruno Guigues est ordonné prêtre oblat en 1828. Il arrive au Canada en 1844 et est nommé supérieur provincial de sa communauté. Trois ans plus tard, il est élu premier évêque de Bytown et dirigera le diocèse pendant plus de 25 ans. En 1848, il fonde le Collège de Bytown, l'ancêtre de l'Université d'Ottawa.
Au cours des années suivantes, il continue de contribuer à l'épanouissement de la communauté francophone d'Ottawa. En effet, il fait construire la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa, inspire la fondation de la Commission des écoles séparées d'Ottawa (1856) et crée le cimetière Notre-Dame d'Ottawa (1872). Une école et une rue d'Ottawa, un village et un canton du Québec ainsi qu'un centre de jour pour aînés francophones d'Ottawa portent aujourd'hui son nom.
Cercle Laflamme – de 250 000 $ à 999 999 $
Sœur Corinne Laflamme, première femme directrice d'école à l'Université d'Ottawa
Sœur Corinne Laflamme, connue aussi sous le nom de sœur Madeleine-de-Jésus, obtient son diplôme en 1924 de l'École des gardes-malades de l'Hôpital général d'Ottawa. En 1929, elle devient enseignante en chef des gardes-malades. Quelques années plus tard, en 1933, elle cofonde l'École des gardes-malades de l'Université d'Ottawa et est nommée directrice des études. Elle est la première femme à atteindre ce rang dans l'histoire de l'Université.
En 1959, sœur Madeleine-de-Jésus devient aussi la première femme à siéger au Sénat de l'Université. Elle démissionne en 1961, mais continue d'enseigner pendant une année. En 1963, elle reçoit le titre honorifique de professeur émérite.
Cercle Henderson – de 1 000 000 $ à 4 999 999 $
Gordon F. Henderson, chancelier de 1991 à 1993
Gordon F. Henderson, C.C., c.r., a occupé le poste de chancelier de l'Université d'Ottawa de 1991 jusqu'à son décès, en 1993. Avant d'être nommé chancelier, il a participé à la fondation du Conseil canadien de la documentation juridique et a été l'avocat principal du Barreau canadien de la propriété intellectuelle, le fondateur et rédacteur en chef du Canadian Patent Reporter et le président du cabinet d'avocats Henderson & Herridge.
Il a été fait Officier de l'Ordre du Canada en 1977, avant d'en devenir Compagnon en 1988. Sa contribution au domaine du droit de la propriété intellectuelle a été reconnue par plusieurs, dont l'Université d'Ottawa et l'Université Carleton, qui lui ont décerné un doctorat honorifique.
Gordon F. Henderson a consacré beaucoup de temps à sa communauté et à des activités philanthropiques, particulièrement pour l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa. À la mémoire de son dévouement et de ses œuvres philanthropiques, l'Université d'Ottawa a créé la Chaire Gordon F. Henderson en droits de la personne, ainsi que la Bourse Gordon-F.-Henderson en droits de la personne, offerte aux étudiants désirant poursuivre des études de maîtrise en droit (LL.M.).
Cercle Vanier – de 5 000 000 $ à 14 999 999 $
Pauline Vanier, première femme et première laïque à occuper le poste de chancelière
En 1964, Pauline Vanier reçoit de l'Université d'Ottawa un doctorat honorifique en sciences sociales et est nommée, deux ans plus tard, chancelière de l'Université. Elle devient ainsi la première femme et la première laïque à ce poste, qu'elle occupera jusqu'en 1973. Le pavillon Vanier rend aujourd'hui hommage à la mémoire de Pauline Vanier et de son mari, Georges P. Vanier, gouverneur général du Canada de 1959 à 1967.
Cercle Guindon – de 15 000 000 $ à 24 999 999 $
Le père Roger Guindon, premier recteur de la nouvelle Université d'Ottawa en 1965
Le père Roger Guindon a été recteur de l'Université d'Ottawa de 1964 à 1984, période pendant laquelle l'Université est passée d'un petit établissement oblat catholique à une université publique subventionnée par la province. En acceptant cette fonction, il devenait le premier cadre dirigeant de l'Université d'Ottawa. Le père Guindon a aussi joué un rôle clé dans l'obtention de fonds provinciaux pour construire le complexe des sciences de la santé, chemin Smyth.
C'est comme étudiant que le père Guindon fait ses débuts à l'Université d'Ottawa. En 1933, il s'inscrit à l'établissement de l'époque dans le but d'y faire ses études secondaires. Par la suite, il obtient un baccalauréat en philosophie (1942) et un baccalauréat en théologie (1945). En 1946, il est ordonné prêtre et, de 1947 à 1964, il enseigne à la Faculté de théologie, où il est aussi doyen pendant quatre ans.
Le père Guindon a passé plus de 70 années de sa vie sur notre campus. Il a donné beaucoup de lui même, et son attachement à l'établissement était contagieux. De même, tous ceux qui l'ont connu l'appréciaient beaucoup – surtout les étudiants, qui le tenaient en haute estime.
L'Université d'Ottawa a beaucoup évolué sous le règne du père Guindon. Ce dernier a mis en place les fondations qui nous ont permis de nous tailler une place parmi les grands établissements d'enseignement du Canada. Aujourd'hui, la population étudiante de l'Université continue de récolter les fruits de son enthousiasme, de sa vision et de sa persévérance, puisqu'il est toujours actif au sein de la communauté universitaire. En plus d'avoir fait preuve d'un dévouement exceptionnel envers la collectivité, il est un ardent défenseur du bilinguisme et de la protection de la culture francophone.
Cercle Besserer – 25 000 000 $ et plus
Louis-Théodore Besserer : un grand donateur
Notaire, homme d'affaires et personnage politique, Louis-Théodore Besserer est né à Château-Richer, au Québec, en 1785. Pendant la guerre de 1812, il sert d'abord comme lieutenant de la milice de Québec et est ensuite promu au rang de capitaine. Il représente le comté de Québec à la chambre d'Assemblée du Bas-Canada de 1833 à 1838. Si M. Besserer appuie les Quatre-vingt-douze résolutions des Patriotes, qui exigent une réforme politique, il préfère la voie constitutionnelle à la rébellion pour y parvenir. Malgré tout, il demeure un rebelle aux yeux du gouvernement britannique et doit quitter la politique, tandis que les chefs de la rébellion, pour leur part, ne lui pardonnent pas sa modération.
En 1845, il se retire à Bytown, aujourd'hui Ottawa, où il possède de vastes terrains dans le quartier de la Côte de Sable. Il divise le domaine en parcelles et vend ensuite la plupart d'entre elles. En 1856, Mgr Joseph-Bruno Guigues, évêque de Bytown, décide de déménager le Collège de Bytown dans la Côte de Sable, sur six lots de la rue Wilbrod (aujourd'hui Séraphin-Marion) donnés par M. Besserer. Une rue située tout près du campus porte le nom de ce généreux donateur.
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