Trois générations de diplômées de l’Université d’Ottawa : Caroline Price, Jane Horsburgh et Caitlin Price

Si toute ma famille peut obtenir un diplôme universitaire, moi aussi!  

Trois générations de diplômées de l’Université d’Ottawa

Caitlin Price, fraîchement diplômée de la Faculté des arts, a assisté à sa cérémonie de collation des grades le samedi 2 juin. Lorsqu'elle est montée sur scène pour recevoir son baccalauréat ès arts, sa mère, Caroline, et sa grand-mère, Jane, étaient toutes deux dans la salle pour l'applaudir. Trois générations de femmes Horsburgh-Price sont maintenant diplômées de l'Université d'Ottawa. Toutefois, elles ne se sont pas succédé sur le campus dans l'ordre qu'on pourrait croire.

C'est la mère de Caitlin, Caroline Price, qui a ouvert le bal en obtenant son diplôme de la Faculté des sciences en 1988. Déjà membre des Forces canadiennes à l'époque, Caroline a été affectée à Lahr, en Allemagne, après ses études. Pendant son affectation, elle a visité de nombreux pays européens avec sa famille (papa Graham et bébé Caitlin). Après l'Allemagne, elle a participé à des missions au Honduras et en Turquie avec l'Équipe d'intervention en cas de catastrophe. Aujourd'hui, majore Caroline Price supervise un programme d'appui aux réservistes souffrant de stress post-traumatique.

La deuxième à obtenir son diplôme fut Jane Horsburgh, la mère de Caroline et la grand-mère de Caitlin. Après avoir dépoussiéré ses vieux relevés de notes du secondaire, Jane a été admise à l'Université d'Ottawa, où elle a assisté pendant huit ans à des cours du soir. Son credo? « Si toute ma famille peut obtenir un diplôme universitaire, moi aussi! » Jane a terminé son baccalauréat ès arts en 1997. « Les huit années de travail — tout en cours du soir, car je travaillais à temps plein — en ont valu la peine, mais j'étais heureuse que ça se termine! », dit Jane.

Caroline, qui a obtenu son diplôme bien avant sa mère et sa fille, est impressionnée de voir à quel point l'Université d'Ottawa a changé au fil des années. « Toutes les ressources auxquelles Caitlin a accès en ligne m'impressionnent et m'intéressent beaucoup, et je soupçonne que d'autres, comme la bibliothèque, ont aussi évolué », dit-elle, se rappelant qu'à l'époque de ses propres études universitaires, sa dactylo électrique était son plus précieux atout. « C'était de loin mon outil technologique le plus utile. Peu de mes amis en avaient une. Elle me servait pour mes propres travaux, mais aussi pour dactylographier les travaux d'autres étudiants et gagner un peu d'argent. »

Et aujourd'hui, c'est au tour de Caitlin. Elle n'a pas encore choisi sa voie dans la panoplie de carrières qui s'offrent à elle, mais elle sait que son diplôme lui ouvrira des portes. Pour Caroline et Jane, la collation des grades de Caitlin était une chance de revivre l'excitation du moment. « Je me rappelle encore à quel point j'étais heureuse et fière lorsque j'ai obtenu mon diplôme, dit Caroline. Je ressens la même chose aujourd'hui en pensant à Caitlin. On a envie de dire : « Tenez-vous bien tout le monde, j'arrive! »

Deux choses sont claires : les trois femmes sont de fières diplômées de l'Université, et les trois accordent beaucoup d'importance au bilinguisme. « Je suis fière d'être une ancienne de l'Université d'Ottawa parce que c'est un établissement bilingue, une caractéristique rare », dit Jane. Caroline est bien d'accord : « Mon diplôme de l'Université d'Ottawa m'a ouvert beaucoup de portes depuis que je l'ai reçu en 1988. J'ai toujours été fière d'avoir été formée dans une université bilingue. C'est très important! »

Texte : Geneviève Joly
Photo : Robert Lacombe
Date de publication : Juin 2012

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Dernières modifications : 2012.02.06
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