Auxiliaire des pouvoirs publics
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À travers le monde, plus de 185 pays disposent d’une Société nationale de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge. Chaque Société nationale est reconnue par son gouvernement respectif comme « auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire », conformément aux Conventions de Genève.
La Croix-Rouge canadienne, à l’instar de toutes les Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, est née à la suite de l’adoption d’une loi, et elle n’est ainsi pas considérée comme une organisation non gouvernementale (ONG). Une relation spécifique et distincte unit la Croix-Rouge et le gouvernement, dans la mesure où une autorité publique (gouvernement municipal, provincial ou fédéral) peut requérir une action de la part de la Croix-Rouge. Cette dernière a le droit de refuser de participer à une activité qui entre en conflit avec les Principes fondamentaux ou les Statuts du Mouvement de la Croix-Rouge.
La Croix-Rouge canadienne a pour mission d’« améliorer les conditions d’existence des personnes vulnérables en mobilisant le pouvoir de l’humanité au Canada et partout dans le monde ». En conséquence, il est dans l’intérêt des Canadiens que la Société travaille avec les autorités publiques, et ce, à tous les échelons du gouvernement.
En 2008, la Croix-Rouge canadienne a tenu un éventail de consultations publiques, avec le soutien d’un accord de contribution signé avec Sécurité publique Canada. Ces consultations ont permis d’explorer le statut et le rôle futur de la Croix-Rouge canadienne en tant qu’auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine humanitaire.
Les résultats de ces consultations ont démontré que le rôle d’auxiliaire de la Société est un atout stratégique pour la société civile, notamment en contribuant à la planification et à la prestation d’activités et de programmes de gestion des sinistres, de réduction des risques, de services sociaux, de santé et de prévention des traumatismes.
- « Agir ensemble pour construire une société civile résiliente » (PDF, 1.5mb) - Rapport final et recommandations du Projet « Auxiliaire des pouvoirs publics ». Septembre 2008.
