Quelques mois avant l’échéance du plan stratégique Vision 2010, il est temps de dresser le bilan de cet exercice, de faire un examen lucide de la situation présente, afin d’amorcer la réflexion sur ce que nous souhaitons pour notre avenir, pour les cinq, dix ou vingt prochaines années. C’est dans le même esprit qu’il y a cinq ans, dans un esprit de complète transparence, que nous voulons procéder à cette évaluation.
Rappelons que l’exercice de planification a débuté en janvier 2004 par une vaste consultation interne, impliquant toute la communauté universitaire : étudiants, personnel de soutien, corps professoral et personnel administratif. Puis, douze tables de concertation ont été organisées pour répondre aux grandes préoccupations exprimées. La synthèse qui en a résulté a ensuite fait l'objet d'une consultation interne et externe. En 2005, le Sénat adoptait d’abord les grands énoncés sur la mission, la vision, les valeurs, les orientations et les objectifs institutionnels. Les facultés et les services élaboraient ensuite leur propre plan stratégique et leur plan d'action, arrimés au plan institutionnel. Le Bureau des gouverneurs entérinait au bout du compte le plan final, avec tous ses éléments. (Le processus détaillé de l’exercice et toute la documentation sont affichés ici.)
Depuis, des investissements majeurs ont été effectués. Aujourd’hui, ce sont plus de 150 des quelque 200 initiatives prévues, ou qui se sont ajoutées depuis, qui sont complétées ou sur le point de l’être. Une vingtaine d’autres initiatives sont en préparation et devraient voir le jour d’ici quelques mois. Il reste une trentaine d’initiatives qui ont été abandonnées ou reportées à plus tard, souvent à cause d’un changement de conjoncture. (La liste des principales initiatives et leur niveau d’avancement peut être consultée ici.) Néanmoins, Vision 2010 étant un chantier, ce qui compte véritablement, c’est de savoir si nous avons avancé dans l’atteinte des huit objectifs que nous nous étions fixés, si notre vision prend forme, dans le respect de notre mission et de nos valeurs. Voilà l’évaluation qu’il faut effectuer.
En 2005, nous nous étions dit qu’il y aurait lieu de nous réjouir, en 2010, si la vision que nous nous étions donnée nous avait permis de bâtir et de grandir ensemble et si chacun des membres de notre communauté avait eu les moyens de se réaliser au sein de l'Université d'Ottawa, notre Université, celle que nous avons reçue en héritage et que nous avons la responsabilité de transmettre encore plus forte aux générations futures. La question est posée.
Le recteur et vice-chancelier
Allan Rock