Message du recteur
L'Université d'Ottawa entreprend un exercice de planification stratégique, sous la direction du Comité de planification scolaire et la supervision du Sénat et du Bureau des gouverneurs.
La dernière initiative en ce sens remonte aux années 2004-2005 et avait permis de préciser nos grandes orientations et d’élaborer le plan Vision 2010. Or, depuis, l’Université d’Ottawa a évolué. En cinq ans, 240 postes professoraux ont été créés et quelque 500 professeurs ont été embauchés, la population étudiante à tous les cycles est passée de 31 500 à presque 38 000, avec une croissance de plus de 38 % aux études supérieures, une cinquantaine de programmes d’études ont été créés, sans compter de nombreux développements en recherche, dont la dotation de 55 chaires de recherche du Canada. Il est donc tout à fait opportun de se livrer de nouveau à un vaste effort collectif de réflexion sur la réalité présente de notre institution et sur notre avenir.
La planification stratégique est un moyen privilégié pour opérer des changements importants et pour se recentrer sur des enjeux perçus comme essentiels. Lors d’un tel exercice, tous les membres de la communauté universitaire, y compris les partenaires externes, sont mis à contribution pour poser les questions essentielles sur la nature et la mission de l’institution, pour réfléchir aux enjeux de la réussite, ainsi que pour tracer un plan qui puisse être largement partagé par tous et qui soit mobilisateur.
La planification stratégique donne également une vision collective à la communauté, ce qui assure à celle-ci stabilité et continuité. Chacune des constituantes de l’institution y trouve aussi l’occasion de se définir par rapport à l’ensemble et d’intégrer son action au sein d’une vision commune.
De plus, par l’élaboration d’un plan nettement circonscrit, l’institution universitaire répond à des attentes sociales légitimes : elle indique clairement à ses partenaires au sein de la communauté externe où se situent ses valeurs et ses priorités, où elle croit se trouver au moment de la rédaction du plan et où elle compte se rendre dans un avenir prévisible.
La crise économique mondiale et la situation financière des institutions postsecondaires ne doivent pas être un frein à l’établissement d’objectifs qui inciteront nos étudiants, nos professeurs, notre personnel et notre communauté à relever les défis qui nous attendent. Avec un bon plan stratégique, ensemble, nous aurons certainement un impact positif à l’échelle de la ville, de la province, du pays et du monde.
Le recteur et vice-chancelier,
Allan Rock