Sélection du vice-recteur aux relations universitaires

L'Université en bref

Depuis 1848, l’Université d’Ottawa est l’Université canadienne : le reflet, l’observatoire et le catalyseur de l’expérience canadienne dans toute sa diversité et sa complexité. Elle se démarque par son histoire privilégiée au confluent du Canada anglais et du Canada français, son bilinguisme, sa situation au coeur de la capitale fédérale, son engagement particulier envers la promotion de la culture française en Ontario et le multiculturalisme.

En 150 ans d'histoire, l'Université d'Ottawa a été associée de près à l'évolution du Canada. Elle a vu la naissance de la Confédération, la création de la capitale fédérale et les débuts de l'ère industrielle au Canada. Elle a participé à l'effort de guerre deux fois durant la première moitié du XXe siècle et a récolté les fruits du boom d'après-guerre qui lui ont permis de prendre un essor tel qu’elle compte aujourd’hui parmi les grandes institutions d’enseignement supérieur au Canada. L’Université d’Ottawa décerne des baccalauréats depuis 1872, des maîtrises depuis 1875 et des doctorats depuis 1888. De nos jours, elle se classe deuxième en Ontario pour le nombre des programmes de doctorat offerts.

Originellement un collège d’arts libéraux, l’Université d’Ottawa commence bien avant 1900 à enseigner les sciences pures et appliquées en français et en anglais. En 1965, elle se reconstitue en tant que corporation indépendante de tout organisme extérieur, fut-il laïc ou religieux. Les anciennes chartes civile et pontificale sont conservées par la nouvelle Université Saint-Paul, fédérée à l'Université d'Ottawa.

Depuis cette restructuration, l'Université d'Ottawa fait partie du réseau des universités admissibles aux subventions publiques provinciales de l'Ontario. Ses neuf facultés - Arts, Droit, Éducation, Génie, Gestion, Médecine, Sciences, Sciences de la santé et Sciences sociales - offrent une gamme étendue de programmes de premier cycle et de formation professionnelle, tandis que sa Faculté des études supérieures et postdoctorales administre un éventail tout aussi large de programmes des cycles supérieurs.

L’Université s’est donnée une mission d’excellence dans ses programmes d’enseignement et ses activités de recherche. Pour la mener à bien, elle poursuit les objectifs stratégiques suivants :

  • Maintenir et développer, en français et en anglais, le plus large éventail possible de programmes d'enseignement et de recherche de calibre national et international;
  • s'assurer un corps professoral, une clientèle étudiante et des employés de soutien de la plus haute qualité;
  • préserver et développer son caractère bilingue et biculturel;
  • être à l'avant-garde du développement de l'enseignement, de la recherche et des programmes conçus expressément pour les francophones de l'Ontario;
  • accorder une attention particulière aux programmes de haute qualité reflétant les deux grandes traditions culturelles du Canada ou formant des spécialistes qui contribueront à promouvoir cette réalité;
  • continuer à jouer un rôle déterminant dans la promotion des femmes dans tous les domaines de la vie universitaire;
  • promouvoir la coopération internationale.

Le budget de l’Université frise les 750 millions de dollars. De ce montant, 483 millions sont consacrés au fonctionnement et 275 millions à la recherche. La Campagne de l'Université canadienne a rapporté jusqu'ici plus de 226 millions de dollars. Par ailleurs, l'Université s'est dotée récemment d'un plan d'aménagement quinquennal d'une valeur de 150 millions de dollars en vue d'améliorer les installations et de continuer à créer des milieux propices à l'apprentissage et à une expérience étudiante de haute qualité. L’Université est aussi déterminée à tisser un vaste réseau de relations internationales et elle participe à des programmes de coopération universitaire de haut calibre partout dans le monde, notamment en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Vision 2010

Ces dernières années, l’Université s'est redéfinie et affirmée comme l’Université canadienne. Elle a aussi connu une croissance massive de sa population étudiante qui est passée d'environ 24 000 étudiants en 2001 à plus de 34 000 aujourd'hui. En janvier 2005, l’Université a adopté un nouveau plan scolaire stratégique, Vision 2010. Elle y expose ses orientations pour l’avenir, lesquelles comprennent une intensification de sa vocation de recherche, entre autres un engagement à accroître les activités de recherche et d'enseignement supérieur, afin de se hisser au rang des cinq meilleures universités canadiennes et de faire sa marque dans des domaines de recherche émergents. Vision 2010 est aussi axé sur l'expérience étudiante et la création d'un milieu favorable à l’éclosion des idées et de l’innovation. Pour réaliser toutes ces ambitions, l'Université doit évidemment investir beaucoup dans ses installations et dans les technologies.

Tous ces objectifs façonnent la vision de l’Université qui entend être la référence universitaire incontournable pour ce qu'incarne le Canada : une université ancrée dans son milieu et ouverte sur le monde, se démarquant par sa quête de l'excellence en recherche, la qualité de son milieu d'apprentissage, sa passion pour le savoir et l'innovation, son leadership linguistique et son accueil à la diversité.

Planification stratégique des ressources

Pour répondre aux besoins de sa population étudiante grandissante, l'Université a investi plus de 300 millions de dollars dans la construction d'immeubles au cours des cinq dernières années. C'est ainsi que de nouvelles résidences, un autre complexe sportif, l’École d'ingénierie et de technologie de l'information et le complexe des biosciences ont surgi sur le campus. Pour maximiser cet investissement, l’Université a proposé dernièrement un projet de 150 millions de dollars, qu’elle financera seule, visant l'expansion et le renouvellement de ses installations, entre autres la création de deux autres campus satellites et d’au moins cinq projets de rénovation sur le campus du centre-ville. Parmi les projets d'expansion figurent les nouveaux campus Rivière Rideau et Alta Vista qui s’ajoutent à l’agrandissement majeur du pavillon Roger-Guindon, siège de la Faculté de médecine. En outre, l’ouverture de l’impressionnant pavillon Desmarais amènera d’importants travaux de rénovation dans divers immeubles du campus central, la construction d’un grand amphithéâtre, la revitalisation de l’avenue King-Edward et la création de la Place de l’Université.

Cela étant dit, l’Université est bien consciente aussi qu’une université à forte vocation de recherche doit compter sur des systèmes et des technologies d’information intégrés, fiables et faciles d’utilisation pour favoriser l’apprentissage, la découverte et la gestion efficace. C’est pourquoi elle s’est engagée à étendre les technologies de l’information et les infrastructures qui facilitent l’enseignement et l’apprentissage dans ses salles de classe, ses bibliothèques et ses espaces communautaires, afin que la population étudiante, le corps professoral et les bibliothécaires puissent tirer pleinement profit de l’éventail complet des technologies d’apprentissage.

Biculturalisme et bilinguisme

L’article 4 c) de la Loi de l’Université d’Ottawa stipule qu’un des buts de l’institution est de « favoriser le développement du bilinguisme et du biculturalisme, de préserver et développer la culture française en Ontario ». 

Afin d’affirmer son caractère bilingue et de démontrer qu’elle est résolument engagée dans la promotion du bilinguisme, l’institution a adopté le Règlement sur le bilinguisme à l’Université d’Ottawa qui prévoit que le caractère bilingue de l’institution « se manifeste dans ses programmes, son administration centrale, ses services généraux, l’administration interne de ses facultés et de ses unités scolaires, son corps professoral, son personnel de soutien et sa clientèle étudiante. »  

L’Université d’Ottawa offre la plupart de ses programmes d'études aussi bien en français qu’en anglais, mais quelques-uns se donnent uniquement dans une langue ou dans l’autre.

Au Canada, plus de 300 000 jeunes anglophones étudient en immersion française à l'élémentaire et au secondaire chaque année. C’est pourquoi l’Université offre, depuis l’automne 2006, un régime d’immersion en français qui compte actuellement 243 étudiantes et étudiants inscrits dans une cinquantaine de programmes d’études différents. Les étudiants et étudiantes de notre université peuvent ainsi améliorer leur niveau de bilinguisme, un atout indéniable sur le marché du travail national et mondial.

Axes prioritaires de développement de la recherche

Ces dernières années, la recherche a littéralement explosé à l’Université. On y trouve aujourd’hui vingt centres et instituts de recherche universitaire, ainsi que le siège de trois réseaux de centres d’excellence, sans compter son affiliation à sept instituts de recherche externes. Mieux encore, à 243 millions de dollars, les fonds de recherche disponibles sont parmi les plus élevés des établissements postsecondaires au Canada.

Pour réaliser les objectifs énoncés dans Vision 2010,la recherche doit se développer dans trois voies. La recherche disciplinaire et interdisciplinaire, qui consiste souvent en des projets à long terme susceptibles de faire avancer les connaissances dans un domaine en particulier, doit se poursuivre de manière continue. De plus, il importe de cibler et de soutenir les domaines de recherche les plus prometteurs. Finalement, il faut définir des axes prioritaires de recherche fondés sur quelques-unes de nos forces institutionnelles.

Les axes de recherche reconnus comme prioritaires devraient recevoir le financement nécessaire à leur plein épanouissement. L’Université s’attend, en contrepartie, à ce que ces axes de recherche attirent davantage de financement externe (subventions, contrats, dons et partenariats), à ce que des ressources considérables soient consacrées à la formation des étudiantes et étudiants, en particulier aux cycles supérieurs, et à ce que soit assurée la diffusion du savoir dans le milieu universitaire, auprès des responsables politiques et de la population en général. Ces axes de recherche prioritaires sont les suivants :

Le Canada et le monde

Compte tenu de son caractère bilingue, de sa tradition bijuridique et de son emplacement dans la capitale nationale, l’Université d’Ottawa accorde beaucoup d’importance à la recherche sur les questions et les sujets qui touchent le Canada et sa place dans le monde face aux grands enjeux planétaires. La francophonie canadienne, en particulier celle de l’Ontario, occupe une place toute spéciale dans les priorités de l’Université. De nombreuses questions d’ordre culturel, social, éthique et politique s’ajoutent à cet axe prioritaire. Ces thèmes de recherche rejoignent un éventail de chercheuses et de chercheurs de toutes les facultés :

  • Droits de la personne
  • Francophonie
  • Développement durable
  • Gouvernance et politiques publiques
  • Langues officielles et bilinguisme
  • Bijuridisme

Santé

La santé occupe depuis longtemps une place importante en enseignement et en recherche à l’Université d’Ottawa. Cet axe comprend quatre volets qui expriment une approche de la recherche à multiples facettes : biomédical, clinique, systèmes et services de soins de santé, ainsi que santé des populations et santé publique. Traditionnellement abordée par la médecine et les sciences de la santé, l’étude de la santé se transforme rapidement en une activité multidisciplinaire qui met à contribution les sciences de la gestion et le droit, les sciences humaines et sociales, de même que les sciences naturelles et le génie :

  • Santé des populations
  • Santé des femmes
  • Promotion de la santé et soins de santé
  • Neurosciences
  • Sciences cardiovasculaires
  • Médecine régénérative

Cybersociété

Au cours des dix dernières années, l’Université d’Ottawa a mis au premier plan le domaine des technologies de l’information et des communications. Ces technologies ouvrent la porte à des découvertes scientifiques et à des innovations, notamment en santé, dans le monde des affaires, en éducation, en droit de l’Internet et dans les arts visuels. La compréhension des répercussions sociales, culturelles et juridiques de la cybersociété en développement est un thème-clé de cet axe prioritaire :

  • Technologies-clés
  • Transactions électroniques
  • Médias et communications numériques
  • Sûreté et sécurité
  • Technologie et société

Sciences moléculaires

La convergence des technologies sur le plan élémentaire (bits, atomes et gènes) peut, en principe, générer des innovations importantes, notamment pour la santé, le traitement des maladies et l’environnement. Parallèlement, les défis éthiques, juridiques et réglementaires posés par la portée de ces technologies font partie d’un domaine d’étude qui revêt une importance croissante et qui met à contribution la recherche en médecine, en sciences de la santé, en sciences, en gestion, en droit et dans les arts :

  • Biologie moléculaire et biologie des systèmes
  • Produits biopharmaceutiques
  • Catalyse et nanotechnologie
  • Génomique environnementale

L'enseignement et la recherche s’exercent aussi dans les hôpitaux et les centres et instituts affiliés à l'Université d'Ottawa, tels que l'Hôpital d'Ottawa, le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, l’Hôpital Royal Ottawa, l’Hôpital Montfort, l’Hôpital Queensway Carleton et le Service de santé des Soeurs de la Charité d'Ottawa. L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa est axé sur la promotion de la santé cardiovasculaire. C’est un centre d’excellence international de soins aux patients, de recherche et d’enseignement, spécialisé dans le diagnostic, le traitement, la réadaptation et la prévention des maladies du coeur.

L’Institut de recherche en santé d’Ottawa (IRSO) est l’établissement de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et un grand partenaire des facultés de Médecine et des Sciences de la santé de l'Université d’Ottawa à laquelle il est affilié. L’IRSO, avec plus de 1 200 scientifiques, chercheurs, étudiants diplômés, boursiers de recherche et employés de soutien et un financement de 70 millions de dollars, est l’un des plus grands instituts de recherche en milieu hospitalier au Canada. Ses travaux portent sur une multitude de questions dans sept grands secteurs de recherche : thérapeutique anticancéreuse, épidémiologie clinique, maladies de la vieillesse, hormones, croissance et développement, médecine moléculaire, neuroscience et vue. Parmi les autres instituts de recherche affiliés figurent l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, l'Institut de recherche en santé mentale de l’Université d'Ottawa et l’Institut de recherche Élisabeth-Bruyère.

© Université d'Ottawa
Pour d'autres renseignements, consultez la liste des points de contact.
Questions d'ordre technique ? webmaster@uottawa.ca
Dernières modifications : 2008.01.10
  翻译: