Urgences Patrimoine France

La semaine va être encore chargée pour Urgences Patrimoine France, alors autant la commencer par une note positive, avec ce nouveau projet de sauvegarde de deux oeuvres proches de ’’l’extrême onction’’. C est une de nos nouvelles fées des pinceaux, Eva Oliviero, Restauratrice-Conservatrice à Chantilly, qui aura la lourde charge de redonner vie à ces deux oeuvres de l’église de la commune de Belle-Église, dans le cadre de notre dispositif Un Geste à l’Édifice. Lors de cette visite en présence de Madame Dominique Margery, maire de la commune, Éva a découvert ses futurs patients, qui seront prochainement acheminés vers son atelier. Ces deux tableaux ont été jugés prioritaires par Madame Bénédicte Dumarteau, Conservateur des Antiquités et des Objets d Art du département de l’Oise qui suit de près les nombreuses restaurations entreprises dans ce département dans le cadre du Geste à l’Édifice. C’ est la raison pour laquelle nous sommes heureux de prendre en charge ces tableaux afin de leur offrir l’avenir qu’ils méritent. Nous remercions très sincèrement Éva pour son engagement à nos côtés, et en attendant le transfert des oeuvres vers son atelier, nous vous invitons à découvrir son travail 👉 https://lnkd.in/esyKUP4G

Entre deux combats, voici une petite parenthèse apaisante, avec un nouveau sauvetage d'une oeuvre de l'église de Rémy, dans le département de l'Oise. Après avoir sauvé un premier tableau l'an passé dans cette même église, Margot Debeaume récidive avec cette ''Rencontre d Eliézer et Rebecca''. Ce nouveau patient, va pouvoir bénéficier des bons soins de notre restauratrice, qui intervient une fois encore dans le cadre de notre opération Un Geste à l' Édifice, ce qui signifie que cette restauration sera effectuée dans le cadre du mécénat de compétences. Comme il n'est pas question pour nous d'abuser de la générosité de nos restaurateurs partenaires, un autre tableau de l'église de Rémy va être restauré par Margot, mais cette fois, nous partirons en quête de quelques mécènes afin de financer la restauration. Nous nous efforcerons désormais de faire un peu comme pour les promos dans les grandes surfaces, à savoir ''un acheté, un offert''. Ce principe aura deux avantages : pouvoir rémunérer les professionnels du patrimoine participants, et sauver deux fois plus d'oeuvres pour lesquelles il n'existe aucun budget, et qui sont potentiellement condamnées. Reste à savoir si nous arriverons à convaincre les potentiels mécènes à participer. Nous vous présenterons bientôt la première oeuvre qui sera en quête de ''parrains'', en espérant qu'ils seront nombreux à se mobiliser. À suivre... En attendant, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de Margot afin de découvrir son travail 👉 https://lnkd.in/ePS5nnnF

Rassurez-vous, nous avons toujours la pêche, mais c’est la première fois qu’à l’occasion du 1er avril, nous n’avons pas publié de poisson. Tout simplement parce que toutes les idées que nous avions, même si le poisson était énorme, pouvaient hélas être une réalité, tant les requins de la promotion immobilière sont de plus en plus ’’patrimophages’’, encouragés par de nombreux élus, toujours plus enclin à nager en eaux troubles. Nous avons donc fait le choix aujourd’hui de publier une petite compilation des affaires peu crédibles et pourtant bien réelles auxquelles nous sommes confrontés, ou auxquelles nous avons été confrontés récemment. Nous profitons de cette publication pour rappeler que plus nous serons nombreux à nous mobiliser, plus nous pourrons espérer un peu plus de considération pour notre patrimoine. Alors n’hésitez pas à nous rejoindre en adhérant à Urgences Patrimoine France, car comme l’a si bien écrit Bertolt Brecht ’’si tu ne participes à la lutte, tu participes à la défaite.’’ Pour participer, le lien des adhésions se trouve en premier commentaire, sinon, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site internet.

Nous nous pressons de publier ce post, afin que personne ne puisse se dire que c’est un poisson d’avril. Tous les détails de cette triste affaire dans notre article en premier commentaire.

Merci au Figaro pour l'intérêt porté à notre mobilisation contre le démantèlement du Muséum d'Histoire Naturelle de Rouen. https://lnkd.in/eqKsQ8Hh

Une petite publication comme nous les aimons. Le début de la renaissance d’un tableau qui méritait vraiment un avenir. C’est Camille de Kermel, Restauratrice-Conservatrice, qui a accepté de relever le défit de cette restauration périlleuse de La vision de Saint-Hubert, de l’église Saint-Martin à Thury-en-Valois, dans le département de l’Oise. Cette restauration a lieu dans le cadre de notre dispositif Un Geste à l’Édifice, et nous remercions très sincèrement Camille pour son engagement à nos côtés. Nous remercions également Madame Bénédicte Dumarteau, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art et Conservateur du patrimoine historique de l’Oise qui supervise l’ensemble des restaurations que nous avons prises en charge dans ce département. En attendant la suite, n’hésitez pas à découvrir le travail de notre fée des pinceaux 👉 https://lnkd.in/e2Nr9x6w

Dieppe, Bayonne, Rouen, Roubaix, ces quatre villes bénéficient du précieux label « Ville ou Pays d'art et d'histoire ». Elles ont pourtant à leur tête des élus atteints de démolitionnite, mais il semblerait que parmi les quelques critères de destitution de ce précieux label, la destruction du patrimoine local n’en fasse pas partie. Nous aimerions avoir votre avis, alors merci de prendre 1 minute chrono pour répondre à notre petit questionnaire 👉 https://bit.ly/4krHnCx D’avance merci à ceux qui voudront bien nous accorder cette minute. Et pour les courageux, nous mettons en 1er commentaire notre article sur le sujet.

Ils ont lutté de toutes leurs forces les habitants de Saint-André-de-Sangonis pour sauver leur presbytère et l’îlot de petites maisons XVIIe et XVIIIe attenant, mais en France la voix des défenseurs du patrimoine n’est que très rarement entendue. En coulisse, certains représentants de l’État et des institutions qui font autorité, diront que c’est vraiment dommage, que faire disparaître les témoins du patrimoine local sera une perte pour l’identité et l’attractivité du territoire, mais quand il s’agira de faire entendre raison à un élu démolisseur, il ne feront strictement rien. Cet immobilisme des services de l’État devient absolument insupportable. Alors il ne reste que la solution de déposer des recours, encore et toujours des recours, qui au mieux permettent de décaler de quelques mois la démolition, mais qui se soldent généralement par une désillusion de plus, et beaucoup d’argent et d’énergie dépensés, car la justice a plutôt tendance à être du côté des pelleteuses. À nous, défenseurs du patrimoine, on dira que nous sommes des passéistes, accrochés à quatre bouts de pierre, comme des moules à leur rocher. Dans le cas de Saint-André-de-Sangonis, les méchants opposants au projet de démolition ont été taxés de fachos, opposés à la construction de logements sociaux, alors qu’ils souhaitaient simplement préserver l’âme de leur commune. Cette chanson, nous la connaissons par coeur. Pourtant, il était facile de réhabiliter le presbytère pour en faire des logements sociaux, et personne n’était opposé à ça. Mais non, partout en France, on veut du cube en béton, bien lisse et dénué de tout caractère. Le pire dans cette affaire, c’est que le projet s’inscrit dans le dispositif ’’Petites Villes de Demain’’. Un dispositif financé par l’État à hauteur de 3 milliards d’euros sur 6 ans, qui, en théorie, a pour principal but de valoriser et de réhabiliter l’existant. À Saint-André, il y avait pourtant bien deux projets de réhabilitation, mais le maire a fait le choix du seul qui entraînait la démolition du presbytère et de l’îlot. Et bien évidemment, aucun représentant de l’État ne s’est opposé à ce choix. Si cet exemple était le seul, nous pourrions nous aussi dire ’’c’est dommage’’, mais hélas, nous constatons une accélération de ces démolitions infondées au prétexte qu’il faut des logement sociaux. Un jour peut-être, les ’’hautes sphères’’ de l’État se rendront compte que les dispositifs mis en place à grands coups d’argent public servent à détruire des centaines de témoins du patrimoine de nos belles provinces de France, mais il sera trop tard, bien trop tard... Ce sont plus de dix actions en justice que nous menons en ce moment contre des projets similaires. C’est la raison pour laquelle, nous serions heureux de vous compter parmi nos membres, afin de nous aider à mener à bien ces actions. D’avance merci à ceux qui nous rejoindrons. 👉https://lnkd.in/e7ggxQhp

🚨🚨🚨❗️❗️❗️Urgence absolue pour cette petite maison, située à Amboise en secteur sauvegardé. Frappée par un arrêté de mise en sécurité suite à un incendie, cette maison et vouée à la démolition. Sa propriétaire, en état de choc et de profonde sidération depuis cet incendie, n’a pas pu réagir suffisamment tôt ; aujourd’hui, le Maire refuse de lui laisser un ultime sursis. Après nous avoir contacté, elle a pu obtenir le soutien d’un amoureux local du patrimoine, et se faire assister par notre avocat, Maître Théodore Catry, à l’audience qui devait statuer sur l’avenir de cette maison. La justice a autorisé la démolition car il n’existait plus de voie de recours possible. Mais l’humanité de la juge et les conseils prodigués ont donné un véritable regain à la propriétaire de la maison qui a su, très vite, réagir efficacement pour obtenir un crédit et trouver une entreprise sérieuse qui peut agir dans les jours qui viennent pour sortir la maison de l’état de péril sans passer par la démolition qu’exige la mairie. Nous comprenons bien les arguments légitimes du maire, qui doit assurer la sécurité des biens et des personnes. Mais sa décision de bloquer les travaux est incompréhensible, choquante et insupportable. Devant une telle situation de désespoir, le choix du légalisme doit céder face à un choix d’humanité. Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter notre article dont nous mettons le lien en premier commentaire, et si vous êtes en mesure de nous aider à sauver cet édifice, n’hésitez pas à nous contacter en message privé ou par mail à urgences.Patrimoine@Gmail.com "Le patrimoine ne peut pas lutter, ensemble, nous pouvons."

Allez, un peu d’humanité dans ce monde de brutes. Nous vous emmenons aujourd’hui à la Courtade haute, à Rivières, dans le Tarn, pour l’enlèvement de deux œuvres de la Chapelle Notre-Dame du rosaire. C’est un projet qui nous tenait tout particulièrement à cœur, car il est porté par Maïté, une femme extraordinaire, amoureuse du patrimoine de sa commune, qui ne ménage pas ses efforts pour redonner vie à la petite chapelle de son village. Si nous n’avons pas les moyens d’intervenir sur le bâti, nous souhaitions tout de même faire quelque chose pour Maïté, et c’est tout naturellement que nous lui avons proposé de prendre en charge la restauration des deux Tableaux qui ornent les murs de Notre-Dame du rosaire. Nous avons fini par réussir à trouver une restauratrice assez proches du Tarn, puisque désormais, nous faisons en sorte de privilégier les circuits courts. C’est donc dans l’Aveyron, que notre nouvelle fée des pinceaux, Elodie Claudinon, va redonner vie à ces œuvres, qui étaient en attente de bons soins depuis de nombreuses années. En temps normal, le transport est à la charge du porteur de projet, mais Elodie a absolument voulu venir les chercher. Après le décrochage, place au dépoussiérage, puis à l’emballage et direction l’atelier. En attendant la suite de cette belle aventure, nous vous invitons à découvrir le travail d’Élodie en cliquant sur ce lien: https://lnkd.in/gFZf7u_8