Engager autour de la transition ✨

Chers lectrices et lecteurs de No Bullshit,

 J’écris cette édition de No Bullshit en étant plus inspiré (et motivé) que jamais. 

La raison ? Alpro. Oui, je parle de la boisson végétale. Et non, je ne suis pas tombé sur la tête. Je vous explique. La marque a réussi un coup marketing de génie : apparaître dans une scène de petit déjeuner dans la série dont tout le monde parle : Bref 2. En s'immisçant en douceur dans la pop culture, la marque démocratise ainsi le végétal de façon efficace et surtout ultra pertinente. On renoue avec ce qui est pour moi l’essence même du marketing (et qui a été trop souvent oublié). Il ne s’agit pas de créer un besoin pour pousser à la consommation. Au contraire. Il s’agit de promouvoir le bon produit, au bon moment, à la bonne personne. Et quoi de mieux que d’inciter subtilement à consommer un produit plus sain pour les personnes et pour la planète ?

Pour continuer sur cette belle dynamique, on aborde dans cet épisode une notion clé : la gratitude des entreprises vis-à-vis de leurs clients. Pour cela, on a eu le plaisir d’échanger avec Thierry Spencer, slasheur et expert de la relation client. C’est parti !

Georges Basdevant , CEO & co-fondateur de Dift

Secret sauce

Pour cette édition, nous avons eu la joie de discuter avec Thierry Spencer , consultant, conférencier, auteur d'ouvrages et blogueur sur Sensduclient.com. 

On a parlé :

• De l’importance de dire “merci” quand on est une entreprise
• De l’exigence croissante du client (qui devient un “collectionneur d'expériences”)
• Des 4 raisons pour lesquelles les entreprises ont (souvent) du mal à dire merci
• De l’importance des stratégies sur le long terme (sachant que la présence d'un directeur marketing est souvent inférieure à la durée de vie d'un client)
• De la grande différence entre fidélité et satisfaction (95 % des clients des banques sont fidèles et pourtant, 65 % seulement se disent satisfaits)

Et de plein d'autres sujets passionnants. 

👉 Découvrez l'interview complète

Focus

🔮À quoi ressemblera la fonction de CMO en 2034 ? 

📃En résumé — Adetem , BVA Xsight et PwC ont eu la bonne idée de réaliser une étude afin d’imaginer le futur de la fonction marketing. 119 directeurs marketing de grands groupes et d’ETI françaises ont ainsi été sollicités pour répondre à des projections sur l’avenir du marketing. Pour cela, ils devaient réagir face à 3 scénarios : slow (retour à l’essentiel), mutate (un nouveau paradigme économique), pace (accélération technologique et hyperpersonnalisation). Voici ce que l’on a retenu. 

1/ SLOW 🐢- Le CMO incarnera une approche holistique du Marketing. L'humain et la responsabilité sociétale seront au centre de ses actions et de ses stratégies pour encourager une croissance vertueuse. Il sera empathique, fédérateur et pédagogue. Son expertise RSE ne sera pas un must have mais une nécessité.

2/ MUTATE 🌍 - Le CMO sera en quelque sorte le gardien de la mission de l’entreprise. Il s’assurera ainsi que chaque action soit alignée avec les valeurs et les objectifs fondamentaux. Sa vision à 360° fera de lui la personne la plus à même de promouvoir des usages innovants permettant de favoriser la compétitivité de son entreprise. 

3/ PACE 🚀 - Le CMO sera un expert de la data. Il saura s’adapter à des mutations constantes et devra réaliser une veille permanente pour trouver le bon mix marketing. En d’autres mots, il sera technophile, empathique et créatif et réinventera sans cesse l'art du marketing pour offrir des expériences inoubliables

→ Découvrir l’étude complète 🔍

Les actus

✊ Un p’tit truc en plus - Après le carton du film au cinéma (11M de spectateurs, la belle histoire continue. Artus concrétise son engagement et lance une fondation permettant de créer des maisons de vacances inclusives. Forcément, on dit oui !

💌 Le cadeau sans cadeau - Hellio , plutôt que d’offrir des goodies à ses partenaires pour célébrer la nouvelle année, l’entreprise a choisi de reverser 100% du budget équivalent à l’association Lazare Pour marquer le coup, ils ont quand même envoyé à leurs 800 contacts clés des boîtes de chocolats… Vides. Explication.

🗑️ Copié collé - Fast Company pousse un coup de gueule contre les marques qui se contentent de copier sur leurs voisines et souligne un point clé : le pari de la rétribution immédiate n’est jamais gagnant sur le long terme.

🎣 Le bon rythme  - Dans le documentaire The Shittropocene : welcome to the age of cheap crap, Patagonia raconte les efforts, le temps et les immenses budgets déployés pour concevoir ses pantalons de pêche à la mouche. Une belle façon de rappeler que le meilleur outil marketing reste encore de proposer des produits de qualité.

L'agenda

💡 All4Customer Paris (01-03 avril à Paris) - Ce salon, c’est la fusion de 2 anciens salons incontournables : Stratégie clients et E-marketing. L’idée ? Parler relation client entre experts du sujet (fidélisation, technologies, attentes des consommateurs, etc…).

💡 Retail Leaders (03-04 avril à Vineuil-Saint-Firmin) - Après le succès du 1er rendez-vous, cet évènement autour du retail est de retour. Au programme : contenus inspirants, conférences, rendez-vous business qualifiés. C’est le coup de pouce du mois de mars pour faire avancer son entreprise.

🛒 One to One Retail E-commerce (11-13 mars à Monaco) - Pourquoi y faire un tour ? Parce que c’est LE rendez-vous phare des décideurs du retail et du e-commerce. Tout simplement. 

Le post à méditer

L’association Oxfam a ouvert un pub éphémère pour sensibiliser aux inégalités. Nom de code ? The Fair Pour. Le concept ? Le prix de la bière varie selon le salaire des clients. Milliardaire ? 1 million de livres par pinte. Les autres ? 3 £. 

Une approche maline pour illustrer par l’exemple les inégalités qui se creusent un peu partout dans le monde. 

Saviez-vous que cette newsletter est une initiative signée Dift ? Son ambition : vous inspirer avec les idées les plus audacieuses et engageantes en matière d’impact positif et de marketing responsable.

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