La concertation lancée par le gouvernement le 04.11.2024 sur la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) s'est clôturée hier. Avez-vous participé ? En complément des 11 propositions soumises la semaine dernière, TerraWater Institute a également publié un cahier d’acteur. C'est le 110e de la liste. Vous le trouvez en navigant sur le site de la consultation ou en vous rendant ici : https://lnkd.in/ej2JbADb Le cahier d’acteur de TerraWater Institute salue la convergence de la trajectoire du projet de PPE3 avec celle du Scénario TerraWater publié en 2022. En effet le projet de PPE3 envisage enfin des niveaux de consommation d’électricité cohérents avec les ambitions françaises d’électrification des usages et de réindustrialisation, en s’appuyant sur un socle de capacités nucléaires partiellement renouvelé. Cependant pour assurer la robustesse et la pérennité du système électrique français sur le long terme, l’Institut TerraWater promeut 1️⃣ un renouvèlement complet du parc nucléaire existant au-delà de sa capacité actuelle et 2️⃣ la construction d'une large capacité de STEP pour apporter au système des réserves massives de stockage d’électricité dans le but de faciliter la gestion du réseau. Ce sont les principaux éléments qu'il a mis en avant dans son cahier d'acteur.
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#Nucleaire #Flamanville #EPR #histoire #Chirac #Penly Il y a 20 ans, Jacques CHIRAC, Président de la République, décidait de l’implantation d’un nouveau réacteur nucléaire EPR à Flamanville. A l’heure où l’on peut se réjouir du démarrage de cette installation d’EDF revenons un instant sur les circonstances de cette décision historique, que j’ai eu l’honneur de préparer, comme conseiller en charge de l’écologie et de l’énergie. En 2000, Anne Lauvergeon pdg d’Areva plaide pour une prise de décision rapide de construction en France d’un EPR, de conception franco-allemande. L’idée est de disposer d’une référence nationale pour pouvoir exporter notre savoir-faire. Mais les circonstances politiques sont difficiles. On est en cohabitation. Le premier ministre d’alors est à la tête de la majorité dite « gauche plurielle », incluant les Verts. C’est Yannick d’Escatha qui me convainc, retroplanning à l’appui, de l’importance de lancer un nouveau chantier nucléaire, pour préserver les compétences françaises et préparer une décision sereine de lancement d’un nouveau contrat programme vers 2020. Dans l’idée de remplacer le parc nucléaire existant. Il n’y a donc pas d’urgence à prendre une décision, mais il serait utile pour le pays de délivrer une décision avant la fin du 2eme mandat de Jacques CHIRAC (réélu en 2002). J’en déduis qu’on a le temps de faire les choses correctement, en intégrant les citoyens et le Parlement dans la décision. Un grand débat national sur l’energie est organisé en 2003. Sont mis en évidence les enjeux climatiques (Protocole de Kyoto), les économies d’energie, les renouvelables et la production d’électricité nucléaire. Ce débat débouche sur la loi d’orientation sur la politique énergétique du 13 juillet 2005 qui dispose en son article 4 : « La première [priorité] est de maintenir l'option nucléaire ouverte à l'horizon 2020 en disposant, vers 2015, d'un réacteur nucléaire de nouvelle génération opérationnel permettant d'opter pour le remplacement de l'actuelle génération. » https://lnkd.in/eui4wpSY EDF, par la voix de son president (Francois Roussely), propose deux sites : Flamanville ou Penly mais ne formule pas de préférences entre les deux, laissant le soin au Président de la République de trancher. Flamanville a une plate-forme déjà terrassée mais pas de ligne haute tension d’évacuation suffisante. A Penly, c’est l’inverse. Flamanville pourrait aussi soutenir le réseau breton. Mais surtout, Flamanville fait l’objet d’un consensus politique local transpartisan. Ce qui n’est pas, alors, le cas de Penly. Je me rends sur le site de Flamanville et invité à laisser une mention sur le Livre d’Or, j’écris : « pour voir loin, il faut venir voir de près ». Au retour, je propose au Président Chirac de retenir Flamanville, sous réserve des procédures de consultation et d’approbation. (Suite de l’histoire en commentaire)
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La récente modification de la lettre de mission du commissaire européen à l'énergie pour lui donner le mandat de proposer un objectif de déploiement d'énergies renouvelables en 2040 est problématique et risque d'aboutir à un échec. Soyons clairs tout d'abord, il ne s'agit pas d'attaquer les énergies renouvelables dont le déploiement est absolument nécessaire pour que l'Union européenne atteigne ses objectifs climatiques. Cependant, comme nous l'avons expliqué avec Pierre Jeremie et Lola Carbonell dans une note parue le mois dernier pour l'Institut Montaigne, la déclinaison dans les politiques sectorielles (dont la directive sur les énergies renouvelables, RED) des futurs objectifs climatiques de l'Union pour 2040 risque fort de se heurter à un blocage institutionnel et politique si l'Union ne révise pas en profondeur la gouvernance de l'énergie. En effet, décliner directement les futurs objectifs climatiques 2040 en objectifs sur les énergies renouvelables risque d'empiéter sur la part que certains Etats réservent aux énergies bas carbone (dont le nucléaire). En vertu du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, cela conduirait à devoir voter à l'unanimité la révision de la RED, d'où un blocage. S'engager sur cette voie risque donc de faire perdre plusieurs années sur le plan de la décarbonation, tout en affaiblissant la construction européenne. En effet, il n'est jamais sain de s'engager dans des négociations perdues d'avance, dans lesquelles on sait que les Etats s'opposeront avec véhémence. Mieux vaut anticiper les difficultés et les aplanir par une réforme de la gouvernance énergie-climat avant de chercher à décliner les objectifs climatiques 2040 dans les politiques sectorielles. Ce sera plus efficace pour le climat, et moins néfaste pour les relations entre Etats membres. Pour plus de détails quant à cette réforme de la gouvernance à laquelle nous appelons, vous pouvez consulter la note que nous avons préparée pour l'Institut Montaigne : https://lnkd.in/dnbFKcaS https://lnkd.in/dENR289e
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Une tribune signée par 60 parlementaires dont 8 anciens ministres pour faire entendre la raison pour notre politique énergétique. Oui, plus que jamais, nous avons besoin des renouvelables ! Un texte équilibré qui n'oppose pas les solutions qui ont besoin de se combiner, pour sortir peu à peu notre pays de sa dépendance au fossile. Cela fait du bien ce retour à la rationalité, merci aux signataires 🤝 Jean-Luc FUGIT, Roland Lescure, Olga Givernet, Thomas Cazenave, Anne GENETET, Prisca THEVENOT, ... https://lnkd.in/dyfRSCPV "Nous, parlementaires, voulons réaffirmer notre soutien à une politique énergétique française qui inscrit les énergies renouvelables, le nucléaire, l'efficacité énergétique et la sobriété comme briques indispensables d'un système énergétique français fiable, soutenable, souverain et à forte valeur ajoutée pour nos territoires et nos industries. Oui, plus que jamais, nous avons besoin des renouvelables ! Le développement des énergies renouvelables, électriques comme thermiques est, nous le savons, une nécessité pour accélérer la transition écologique et préparer notre pays aux prochaines décennies." 👌
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La concertation préalable du public sur la 3e Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et la 3e Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) s'ouvre à partir du lundi 4 novembre 2024 pour une durée de 6 semaines. Les centrales thermique flexibles et pilotables doivent rester essentielles pour assurer l'équilibre du réseau électrique en complément du nucléaire et des énergies renouvelables mais pour cela il faut sécuriser les concessions hydrauliques et avancer sur le thermique decarbonné. Le mix énergétique français doit rester un atout pour les citoyens , un atout pour la réindustrialisation, un atout pour la transition énergétique, un atout pour les territoires et un atout pour pour les salariés des métiers de l'énergie... Les citoyens et toutes les parties prenantes doivent s'exprimer ouvertement pour éclairer les choix des politiques actuels et des futurs électeurs de 2027...
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Après des mois de flottement, dommageables au secteur des énergies renouvelables, ça bouge enfin du côté de la programmation pluriannuelle de l’énergie. Au côté du coûteux développement du nucléaire, il y a enfin des objectifs pour les renouvelables : multiplier jusqu’à six fois la puissance installée en 2022 du photovoltaïque, accélérer le développement de l’éolien en mer (pour atteindre 18 GW de capacités à horizon 2035), pour l’éolien terrestre 1,5 GW de capacité installée par an, soit le maintien du rythme actuel de développement, d'augmenter de 2,8 GW la capacité de l’hydroelectricité et de viser l'objectif de 6,5 GW de capacité de production d’hydrogène en 2030. Reste à savoir comment tout ça va se traduire en actes. https://lnkd.in/e_fZQGCD
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PAS DE PAUSE SUR LES RENOUVELABLES ! | Dans La Tribune, plusieurs dizaines de parlementaires rappellent que "la défossilisation de nos usages n'est pas une nécessité, c'est un impératif écologique et économique" et appellent, en réponse aux attaques récentes, à poursuivre le soutien aux énergies renouvelables. "Le développement des énergies renouvelables, électriques comme thermiques est, nous le savons, une nécessité pour accélérer la transition écologique et préparer notre pays aux prochaines décennies. À travers elles, la Stratégie française énergie et climat (SFEC) donne un cap clair, une trajectoire plus lisible à tous les secteurs pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, protéger la biodiversité et nous adapter au changement climatique. En France, les énergies renouvelables représentent 15,4 % de la consommation d'énergie primaire en 2023. Notre pays est le deuxième producteur européen de biomasse, d'hydroélectricité, de déchets renouvelables et de géothermie. Nous avons le potentiel. Et pour être développé, ce potentiel a besoin de moyens pour la recherche, pour l'innovation et l'industrialisation de nos technologies. Aussi malgré l'équilibre budgétaire qu'il nous faut trouver, à l'heure où il nous faut accélérer, la France ne peut faire le choix de ralentir sur le soutien apporté aux énergies renouvelables mettant en péril ses objectifs climatiques, mais aussi sa souveraineté énergétique en cas de crise." Jean-Luc FUGIT Roland Lescure Olga Givernet Thomas Cazenave Anne GENETET Prisca THEVENOT Stéphane Travert Olivier BECHT Brigitte Klinkert https://lnkd.in/e82G8hGV
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Alors que le volet programmatique du projet de Loi (PJL) Souveraineté Énergétique retiré en janvier adressait un sujet central et urgent pour le pays et que les débats énergétiques reviennent sur l’opposition nucléaire vs EnR, tous ces textes contenaient de trop nombreux angles morts qu’il s’agit maintenant de traiter. La note en lien ci-dessous recommande l'approche qui nous semble pertinente –> Sécuriser l’approvisionnement en énergie ne se limite pas à sécuriser la production d’électricité sur le territoire national. –> Les énergies renouvelables sont une composante indispensable de la décarbonation et de la résilience du pays. –> L’efficacité énergétique est évidemment un objectif important, et il doit être complété par un objectif de sobriété structurelle, à la fois individuelle et organisée collectivement, en appréhendant l’économie sous un angle physique et systémique. –> En fondant la politique énergétique de la France sur des résultats et non pas sur tel ou tel moyen de production, un tel texte permettrait la construction d’une souveraineté énergétique dans la durée. –> Il est urgent de se doter des moyens de piloter l’évolution du système énergétique de manière agile, en maximisant les choix sans regret et en instruisant aussi vite que possible les questions qui restent ouvertes. https://lnkd.in/eX-vi898
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« Nous n’avons ni le choix de l’objectif, ni le luxe du calendrier. » Pour réussir à sortir des énergies fossiles, le nucléaire et les énergies renouvelables ne sont plus opposables, mais nécessaires à la réduction des émissions du secteur de l’énergie et à la production croissante d’une électricité toujours plus décarbonnée. Les travaux de planification écologique, en cohérence avec le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), témoignent de cette préoccupation urgente d’accélération des modes de production d’énergie décarbonnée, d’efficacité et de sobriété dans nos usages. On en parle : 📰 Dans Libération, sous la plume de Frédérik JOBERT, secrétaire général adjoint à la planification écologique : https://lnkd.in/eFxc3RMc 🎤 Au colloque l’Union Française de l'Electricité (UFE), avec Antoine Pellion, secrétaire général à la planification écologique, aux côtés de Fanny Lacroix, vice-présidente de l’Association des Maires Ruraux de France - AMRF , de Cécile Maisonneuve, présidente de Decysive et de Jean-Luc FUGIT, député et président du Conseil supérieur de l’énergie. 🔎 Dans nos publications : https://lnkd.in/eqRT_wPT #planificationecologique #energie #transition
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⚠ À l’heure où la France est à un tournant de sa politique énergétique, notre pays doit fonder sa souveraineté énergétique sur tous les leviers pertinents de la transition bas-carbone, et non sur la seule électricité nucléaire. Pour garantir notre capacité à consommer l’énergie nécessaire au territoire national, il nous faut mettre en œuvre une politique systémique, reposant sur deux piliers indissociables : l’efficacité et la sobriété. Cette politique doit être associée au développement d’un mix robuste de capacités de production d’énergies décarbonées, électriques et non-électriques. Atteindre nos objectifs de décarbonation peut aussi permettre à la France de conquérir une forme de souveraineté énergétique. Pour cela, il faut au préalable prendre acte de l’ensemble de nos dépendances actuelles, cesser d’opposer énergies renouvelables et nucléaire, et miser sur tous les leviers capables de bâtir l’économie post-énergies fossiles. 👉 Retrouvez notre note d'analyse produite avec Les Shifters "Pour une souveraineté énergétique fondée sur les renouvelables, le nucléaire et la sobriété" : https://swll.to/ufsUnFQ
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📢 Politique énergétique de la France : la raison s'impose ! 🏡 "Déployer plus rapidement des capacités de renouvelables avec notamment une territorialisation des décisions et une meilleure prise en compte du gisement et des spécificités locales. L'objectif est simple : donner de la latitude aux territoires pour construire leur mix énergétique et rendre la France plus résiliente et souveraine avec une production nationale centralisée, le nucléaire, et des productions locales décentralisées, les renouvelables. Il ne faut pas opposer nos atouts, mais les additionner" 💡 À une vision court-termiste qui préfèrerait freiner l'électrification plutôt que de bénéficier des apports des renouvelables, complémentaires au nucléaire, nous opposons une véritable ambition énergétique de sortie des énergies fossiles en additionnant toutes les solutions" 👉 Merci à Jean-Luc FUGIT de porter haut ces enjeux, aux côtés des nombreux parlementaires et anciens ministres signataires de cette tribune, et auxquels toute la filière des gaz et biogaz liquides entend apporter ses solutions, partout dans les territoires, et en particulier les plus ruraux d'entre eux. Olga Givernet Roland Lescure Anthony BROSSE danielle Brulebois Jean-René Cazeneuve Sandrine Le Feur Stéphane Mazars Ludovic MENDES Laure Miller Jean-François Rousset France Gaz Liquides Laura Lemasson-Théobald https://lnkd.in/esFzGsMa
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