Post de Samu-Urgences de France

Honorés d'avoir contribué au rapport sur les urgences psychiatriques des Députées @Sandrine Rousseau et Nicole Dubré-Chirat, Samu-Urgences de France était présent pour la restitution des conclusions de cette mission. Parmi les nombreuses propositions des Députées, nous saluons tout particulièrement la recommandation 8, qui appelle à formaliser, au niveau national, un parcours de prise en charge des urgences psychiatriques. Ce parcours, commun à tous les territoires, doit être clair et gradué, impliquant la généralisation de la compétence psychiatrique à l’ensemble des services d’accès aux soins (SAS). 👉 SAMU-SAS la présence de spécialistes La présence de spécialistes en psychiatrie dans le cadre d’une filière psychiatrique dédiée au sein des SAMU-SAS permet de prendre en charge de nouveaux patients et de les orienter vers la structure adéquate en cas de besoin. Elle offre également une visibilité sur l'offre de soins en psychiatrie existant sur le territoire, permet de réaliser une première évaluation de la gravité psychiatrique de la situation, et optimise le parcours de soin du patient. 👉 Equipes mobiles de psychiatrie  Comme cela est déjà expérimenté dans plusieurs territoires, il est également possible d’associer le volet psychiatrique du SAS à des équipes mobiles spécialisées. Ces équipes peuvent intervenir directement auprès des patients en crise pour éviter un passage aux urgences. SAMU-Urgences de France soutient le financement du développement des filières psychiatriques des SAMU-SAS, avec une articulation supra-départementale pour les plus petits SAMU-SAS. Alors que le Gouvernement a fait de la santé mentale la grande cause nationale 2025, nous lui demandons d'agir rapidement dans l'intérêt des patients, de leurs proches et des soignants. Mesdames les Députées, vous pouvez compter sur nous ! 💪 https://lnkd.in/eHwEvgvt

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Casalino Enrique

Professeur des Universités - Politologue - Essayiste

1 mois

Je lu le rapport. Il n'y a pas un seul mot sur les difficultés des services d'urgences qui doivent contentionner et garder des jours et des jours des patients faute de place en psychiatrie. Il n'y a pas une seule proposition capable de régler ce dysfonctionnement, responsable de la maltraitance des patients, et d'une dégradation massive des conditions de travail des équipes des services d'Urgences et des équipes de psychiatrie intervenant aux urgences.

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