Post de Nicolas MARIOTTE

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Benjamin ZIMMER exprime son étonnement face à la manière traditionnelle de classer les pays lors des Jeux Olympiques, qui se base uniquement sur le nombre de médailles d’or, sans tenir compte de la population du pays. Pour lui, cette méthode ne reflète pas fidèlement la performance relative des nations, d'où son initiative de recalculer le classement des médailles des Jeux Olympiques de 2024 en utilisant deux ratios distincts. Le premier ratio compare le nombre d'habitants au nombre de médailles d’or remportées, tandis que le second met en relation le nombre d'habitants avec le nombre total de médailles obtenues. En appliquant ces deux ratios, les résultats sont surprenants et remettent en perspective les performances des différentes nations. Pour les États-Unis, avec une population de 333 millions d'habitants, on obtient un ratio de 8,3 millions d'habitants par médaille d’or et de 2,64 millions par médaille au total, en tenant compte de leurs 126 médailles (dont 40 en or). La Chine, avec ses 1,412 milliard d'habitants, se retrouve avec un ratio de 35 millions d'habitants par médaille d’or et de 15,51 millions par médaille, avec 91 médailles (dont 40 en or). La France, comptant 68 millions d'habitants, obtient un ratio de 4,5 millions d'habitants par médaille d’or et de 1,06 million par médaille, pour un total de 64 médailles (dont 16 en or). L'Australie, qui avec ses 26 millions d'habitants a décroché 53 médailles (dont 18 en or), affiche un ratio impressionnant de 1,44 million d'habitants par médaille d’or et de 0,49 million par médaille. Le Japon, avec une population de 125 millions, présente un ratio de 6,25 millions d'habitants par médaille d’or et de 3,12 millions par médaille, pour un total de 45 médailles (dont 20 en or). En appliquant ces ratios, Benjamin Zimmer constate que l’Australie se classe en tête, suivie par la France. Cette approche souligne la performance relative des pays en prenant en compte la taille de leur population, offrant ainsi une perspective différente et, selon lui, plus juste sur la capacité des nations à exceller aux Jeux Olympiques. Benjamin Zimmer propose ainsi une réflexion sur la manière dont on devrait mesurer la réussite olympique pour qu’elle soit plus représentative de l’effort collectif de chaque nation. Source : https://lnkd.in/e2PwSJzU

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L’analyse est intéressante. Mais le classement mondial montre également combien la performance sportive est liée à la richesse d’un pays, indépendamment de sa seule démographie. Ce qui donne plus de valeur encore aux médaillés des pays tiers.

B. Zimmer aurait dû faire l’économie de se livrer à ce type de calculs totalement inutiles et surtout passéistes ! C’est frappant de voir à quel point il faut toujours rechercher ce qui serait ou devrait être juste ou plus juste ou encore beaucoup plus juste ! Le nombre de médailles d’or est d’abord le résultat sur le plan personnel d’aptitudes exceptionnelles d’investissements et capacités des athlètes à se hisser au plus haut niveau, et bien entendu dans un contexte où leurs pays les soutiennent (la plupart du temps ce sont les familles et les clubs de proximité qui poussent ces athlètes), mais ce n’est pas le contraire.

Vincent BAZI

Economiste (pour le retour de l'economie politique et sociale) administrateur independant et investisseur long terme,bienveillant,social, solidaire et resilient

8 mois

Nouveau Monde. JO reflète bien l'évolution du monde qui vient. Avec la bonne surprise de la France (l'avantage de l'organisateur et probablement des mutations en cours) et de l'Australie.

Noémie Escaith

Chief of Staff | Open Innovation

8 mois

Ca me fait penser à ces analyses/benchmark grosse maille de certains cabinets de conseil, qui mélangent chou, carottes, courgettes, betteraves, etc. et vous sortent derrière des conclusions sans appel (qui se déclinent en objectifs aberrants pour les opérationnels derrière). Le nombre de participants potentiels n'est pas proportionnel aux nombre d'habitants. Ainsi en escalade, un pays pouvait au maximum avoir 2 représentants (par épreuve et sexe), ce qui s'est soldé en France (comme pour d'autres nations) par la non-qualification d'athlètes pourtant au top niveau mondial. Idem pour toutes les épreuves par équipe : il n'y en a que une par nation, peu importe la taille de celle-ci. L'analyse de B.Zimmer pourrait donc aussi conclure au fait que le nombre de participants admis pénalise certains pays. Mais voulons nous des jeux où il y aurait presque uniquement des américains, des chinois et des russes ? (j'exagère bien évidemment, mais l'idée est là) Mais sinon, je suis bien d'accord que la richesse d'un pays influe grandement. Les pays à avoir moins de ressources s'en tirent lorsque il y a une forte culture pour un sport, ce qui permet la centralisation des ressources sur la discipline et la mise en place donc de structures.

Laurent BOUFFANDEAU

Directeur Administratif et Financier

8 mois

il serait encore plus juste de comparer par rapport au nombre de sportifs engagés?

Émilie DEXTRE

Executive Assistant Freelance l Personal Assistant Freelance

8 mois

C’est le talent, l’entrainement et les résultats qui comptent. Pas le pourquoi ils ne sont que 4 ou 10 à représenter leur pays. 🧐 On est sur des jeux olympiques, il faut arrêter de vouloir « classer » par tranche. On l’est suffisement dans notre quotidien…en France.

Younes MASSAID

Directeur Achats Groupe/Directeur Achats/Reprise d'entreprise/Management de transition

8 mois

Afin de mesurer la réussite olympique avec plus de justesse et de précision pour l'effort collectif de chaque nation, il faudrait à mon avis commencer par diviser le nombre de médailles par le nombre de participants alignés. En effet, votre effort collectif ne repose pas sur votre nombre d'habitants mais bien sur votre nombre de participants alignés, car se sont les participants qui font l'effort pas les habitants ! Vous verrez alors que le classement a de nouveau un tout autre visage... 😉

Catherine Esteyries

Membre de l'Institut Bull

8 mois

Ce n'est pas tant la richesse d'un pays que l'effort financier accordé pour entraîner les athlètes, ce qui n'est pas la même chose (bourses d'étude pour les athlètes US avec la possibilité pour eux de changer de statut social). La rigueur des entraînements ainsi que la valorisation des performances jouent également (héros national en Chine, Japon).

Eric POMPON

Directeur de l'immobilier chez Meeschaert Gestion Privée

8 mois

Quand on est pas satisfait du résultat, on change le mode de calcul, jusqu'à trouver "le bon résultat"... Moi je propose d'affecter un coefficient 10 au pays organisateur, mais seulement pour ces jeux. En 2028, on pourrait affecter un coefficient 10, à l'ancien pays organisateur. Pas mal non? 😉

On pourrait également pondérer ces résultats par un estimation des dépenses d'équipement sportif par habitant. De fait la population est un indicateur un peu fallacieux parce que je ne suis pas certaine que les médailles soient réparties de manière uniforme sur le territoire

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