Mois de #mai : un #jackpot pour le #tourisme aindinois, une #galère pour les autres secteurs ? Le cumul de deux jours #fériés à la suite, #Victoire et #Ascension, pourrait faire le bonheur des sites de loisirs, culturels, etc. La succession de deux jours fériés consécutifs, 8 mai et Ascension, est susceptible de donner des suées à plus d’un manager (lire ici). Elle n’est heureusement pas si courante (lire là). En revanche, elle pourrait être une très bonne affaire pour le secteur du tourisme. Directeur du Parc des Oiseaux de Villars-les-Dombes et d’Aintourisme, Emmanuel Visentin en est persuadé. « Compte tenu du calendrier, les destinations et sites touristiques ont devant eux, une enfilade de cinq semaines, du 15 avril au 20 mai, sur laquelle va se jouer la saison. D’autant que cet été, on risque de voir la clientèle se réserver pour profiter des grands événements sportifs, notamment des Jeux olympiques. Si l’on ajoute le championnat d’Europe de football (14 juin-14 juillet, NDLR) et le Tour de France (29 juin-21 juillet), le public pourrait bien rester devant sa télé. » Du coup, le directeur du Parc des oiseaux a concentré 65 à 70 % de la communication du site sur ce printemps. « Ce qui est pris est pris. Si le temps est beau, cette saison pourrait être historique, surtout après un hiver morose, pluvieux et dépourvu de neige », anticipe-t-il. En 2016, le parc avait battu un record de fréquentation sur une configuration de ce type. « Les 1er et 8 mai tombaient un dimanche. Tout le monde s’est concentré sur le week-end de l’Ascension. Et nous avions reçu 6 300 personnes le jeudi, se souvient Emmanuel Visentin. Cette année, le 1er mai est tombé un mercredi. Donc, les gens n’ont pas fait le pont. Et comme le 8 mai et l’Ascension constituent un gros week-end, il devrait cette fois encore, rassembler de nombreux visiteurs. Et le week-end de la Pentecôte, traditionnellement assez fréquenté, fermera la marche le 20 mai. » Du côté de l’UNION DES METIERS ET DES INDUSTRIES DE L'HOTELLERIE de l'Ain (Umih 01), l’enthousiasme est plus modéré. L’organisation professionnelle a sondé les restaurateurs de l’agglomération de Bourg-en-Bresse, en prévision du 44e Congrès national de la Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB - Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole), qui se tient précisément ce week-end de l’Ascension, du 9 au 11 mai à AINTEREXPO. « La veille de l’ouverture, nous accueillons 700 congressistes en restauration libre, le repas n’étant pas prévu par les organisateurs de l’événement », explique Vivien Campion, directeur de l’Umih 01. De ce sondage, il ressort qu’une dizaine d’établissements sont... Lire la suite sur : https://lnkd.in/d9UnkqyZ
Post de ECO DE L'AIN | Actualités économiques de l'Ain | Groupe Ecomedia
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#Tourisme #Territoires Marquée par la ferveur des #JeuxOlympiques de #Paris, mais aussi par un mois de juillet pluvieux et des weekends électoraux, la saison touristique estivale 2024 constitue un millésime atypique. Et si certaines #régions tirent leur épingle du jeu, les premiers #bilans de fréquentation expriment plutôt la déception des professionnels. La clientèle française a particulièrement fait défaut cet été. C'est le cas notamment dans les #PaysDelaLoire.
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https://lnkd.in/dHnr97WD "En terme de pays, une seule destination : la France. Les conditions de voyage rendent l’expérience unique. Outre ces exceptionnelles démarches administratives, on comptera la remise automatique d’un guide de survie, permettant de mieux comprendre les mœurs indigènes et éviter ainsi de sombrer dans la folie ou une torpeur morbide dès son arrivée sur place. Les séjours proposés au catalogues sont typiques de ce nouveau tourisme spécialisé dans l’extrême et la prise de risque, le dépaysement total. Jugez plutôt : Saisons hautes de printemps et d’automne (mars, avril, mai, ainsi que septembre, octobre et novembre) Trophée Cité Des Enfants Paumés Voyage découverte des cités HLM françaises, armé d’un téléphone portable dernier cri, d’une voiture neuve haut de gamme, d’un portefeuille garni, le tout en costume 3 pièces et mocassins à glands. Hébergement chez l’habitant. Le trophée est remporté si le touriste est encore en vie en fin de séjour. Difficulté : ** Adrénaline : ***** Coût : ***** Raid Manif-Trophy Un voyage déjà classique parmi les voyagistes et les amateurs du salaire de la peur : en pleine saison haute, un kit complet est délivré au touriste baroudeur suicidaire : s’affirmer Macroniste dans une manifestation à ces deux périodes de l’année particulièrement propices. L’un des aspects les plus délicats est la conservation de son sang-froid en milieu hostile. Le trophée est remporté si, pendant la période du séjour, on arrive à faire 10 allers-retours République – Italie d’une traite, dans le temps moyen indiqué par http://ViaMichelin.fr par exemple, en tenant compte des improvisation cadastrale et de voirie de la Mairie de Paris. Notons qu’aucun aventurier n’a réussi à remporter le trophée dans la période de haute saison. Ainsi, cette année, la production locale de Mouvements Contestatoires™ étant particulièrement forte, plusieurs baroudeurs de l’impossible nous ont témoigné leur obligation d’organiser des bivouacs dans leur voiture ou sous les ponts. Difficulté : **** Adrénaline : *** Coût : ** Trophée Cross-France Challenge Pour ce voyage, il s’agira, en saison haute toujours, de voyager exclusivement en transports en commun, de Brest à Strasbourg puis Lille-Paris-Marseille, en déjouant les arrêts de travail d’une certaine catégorie de conducteurs, les manifestations bloquantes et les jours fériés. Le trophée est remporté si l’ensemble des points de contrôle est passé dans le temps imparti. Pas d’hébergement prévu ! Prévoyez votre sac à dos et du saucisson ! On notera au passage un Raid prévu sur la durée : le Ultimate French Warrior ; il s’agit, partant de rien, d’installer et de faire durer une entreprise type PME, sans recourir d’aucune façon aux subventions étatiques, en respectant l’intégralité du droit du travail et dans le respect du bien-être de vos collaborateurs. Notons que la plupart des aventuriers qui se lancent dans ce défi abandonnent au bout d’une paire d’année, lessivés. " #france
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🎄 Joyeuses fêtes à tout mon réseau ! 🎄 2024 aura été une traversée mouvementée, où chaque vague a mis notre endurance et notre solidarité à l’épreuve : 👉 Les variations des taux bancaires, comme des courants contraires 👉 Les évolutions politiques et réglementaires, semblables à des vents changeants 👉 Les grands événements comme les Jeux Olympiques, véritables balises sur notre route 👉 Les inondations et autres épreuves, autant de tempêtes que nous avons affrontées ensemble 👉 Et tant d’autres défis que j’oublie... Naviguer dans les métiers de l’immobilier cette année, c’était un peu comme participer à une Vendée Globe collective : ⛵ Une course sans escale, où chaque décision comptait pour garder le cap ⛵ Une solidarité indispensable entre équipages pour traverser des océans parfois hostiles ⛵ Mais toujours l’espoir de rejoindre l’autre rive, celle des plages paradisiaques où la mer est turquoise et le vent favorable. La bataille n’est pas finie, mais nous avançons, ensemble. 💪 "Merci à ces rencontres qui remotivent, à cette solidarité qui nous pousse à nous serrer les coudes, et à ces échanges constructifs qui nous permettent de garder le bateau à flot. Ensemble, nous surmonterons les vagues et atteindrons ces rivages calmes et prometteurs." En espérant que le Père Noël nous offre une année 2025 sous un ciel dégagé, avec un vent porteur de nouvelles opportunités et de succès collectifs. 🎉 Passez d’excellentes fêtes, rechargez vos batteries et soyez prêts à hisser les voiles pour une nouvelle traversée en 2025 ! #Immobilier #Réseau #JoyeusesFêtes #Résilience #VendéeGlobe
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"Ouverture le 30 novembre" ou quand Villard de Lans veut jouer dans la cour des grands… Annoncer en septembre ouvrir une station de moyenne montagne située à 1200m d'altitude le même jour ou seulement 1 semaine après les grands domaines d'altitude (Val Tho, Val d'Isère, Tignes, Alpe d'Huez) tous situés 700 à 1000m plus haut, c'était osé. Spoil : ça l'a pas fait! Comment peut-on encore, en 2024, annoncer une ouverture aussi précoce (la seule en France sous 1500m à annoncer son ouverture aussi tôt à ma connaissance) alors que les saisons se font de plus en plus courtes? Comme si on voulait faire fi de ce qui sera désormais la norme (redoux en décembre, noel "au vert") vs l'exceptionnel (début d'hiver froid et enneigé). Quelques rappels des faits : - 8 des 11 derniers Noel sans neige ou presque à 1000m (et on parle là de fin décembre, pas fin novembre…) - fermeture de la station pendant plusieurs jours ces 2 dernières saisons courant/fin décembre faute d'enneigement suffisant et la neige artificielle ne pourra y palier que partiellement - Diminution globale du nombre de journées skieurs? 440 000 en 2012/13, 322 000 en 2019/20, 250 000 l'année dernière (si quelqu'un a les chiffres des autres années je suis preneur pour voir si cela confirme la tendance) Il serait peut etre temps d'arrêter le déni et de prendre des décisions en cohérence avec le nouveau climat qui faconnera le Vercors dans les décennies à venir, où skier début décembre deviendra malheureusement l'exception… Je conçois que "le tout ski c'est fini, et sans le ski tout est fini" mais cette date d'annonce d'ouverture est un symbole de maladaptation où au lieu d'essayer de réduire la dépendance encore (bien) trop importante au ski pour Villard de Lans, on fait l'inverse. Pourquoi ne pas plutôt s'inspirer de Métabief (https://lnkd.in/eB6wV733) ou même de Tignes qui a annoncé vouloir réduire ses journées skieurs de 30% d'ici 2055 (https://lnkd.in/e8qmTDWz), alors qu'elle fait pourtant partie des moins vulnérables? Aucune vision pour réduire la dépendance au ski ne semble pourtant annoncée à l'heure actuelle (https://lnkd.in/eMtpCd86) S'il est vrai qu'aucune station n'a encore trouvé la solution pour faire sa transition touristique (et économique?) et que l'on ne sait pas où on va, on devrait à minima savoir où l'on ne doit PAS aller (et l'extension de la période d'ouverture en fait partie) Le Vercors a pourtant d'innombrables atouts à faire valoir et je vous invite à aller découvrir et rencontrer les artisans et personnes qui le font vivre autrement (https://lnkd.in/eyWyVRBZ) ou bien d'aller faire un tour au festival du film d'Autrans en ce début décembre faute de pouvoir skier, qui a une programmation toujours aussi riche et inspirante. Villard de Lans et Corrençon en Vercors Infinity Nine Mountain
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RETOUR SUR LES JO D’HIVER DE 1992 (ALBERTVILLE) : LE CONTEXTE CLIMATIQUE ET LES RÉPONSES DU MARCHÉ (2) En 1992, la question du changement climatique n’était pas publiquement à l’ordre du jour (même si le GIEC avait été créé en 1988) ; en revanche, la succession de trois hivers mal ou irrégulièrement enneigés (1988, 1989 et 1990 : d’après les annales des climatologues suisses reconstituées depuis le début du XVIIe siècle, on n’avait jamais enregistré une séquence de trois hivers à début de saison aussi peu enneigé) constituait la toile de fond d’une inquiétude sur l’avenir du ski, qui n’est pas sans rappeler la période actuelle, dans un contexte bien différent. L’absence de neige en décembre, en particulier lors des vacances de Noël, mais aussi en grande partie en janvier, alerta particulièrement les investisseurs. Il en résulta une série d’interrogations sur l’avenir de la montagne hivernale que la presse relata largement ; mon initiative de créer l’Institut de Saint-Gervais, outil (éphémère) de recherche-action sur la montagne en crise (1990-1994) s’inscrivit dans ce contexte. L’expérience a fait l’objet d’un livre publié en 1997. Les réponses du marché furent principalement de deux ordres : d’abord, à court terme, une campagne de communication très médiatisée lancée par les « professionnels associés de la montagne » (association créée en mars 1991, rassemblant les différents acteurs du marché du ski) : « La montagne, ça vous gagne ». Ce slogan, assez élémentaire mais efficace («mythique, légendaire, facilement mémorisable», comme dit Atout France), a été réactivé en 2022-2023. L’autre réponse consista à accélérer les programmes d’équipement en canons à neige, afin de garantir à la fois les débuts de saison peu ou mal enneigés et les retours à la station, en particulier pour les sites de moyenne montagne. Précisons que cette politique ne fut pas spécifiquement française et que les techniques d'artificialisation d'une partie du manteau neigeux, venues des États-Unis, ont envahi toute la chaîne alpine. L’une des conséquences en fut une relance assez spectaculaire du marché de l’immobilier en montagne, fondé désormais sur le cercle vicieux artificialisation de la ressource eau-neige / artificialisation des sols destinée à la promotion immobilière. Rappelons au passage que c'est à cette époque que l'on commença à prendre conscience des limites liées aux ressources en eau (les évaluations de contenance des domaines skiables, dans les années 1960, n'en avaient pas réellement tenu compte). On peut faire l’hypothèse que l’important retour sur investissement de cette politique d’artificialisation croissante de la montagne n’a pas été de nature à préparer les esprits à affronter les conséquences du changement climatique, la fuite en avant constituant toujours le ressort de la très grande majorité des lieux touristiques montagnards d’altitude. La quête des JO d’hiver de 2030 s’inscrit dans cette même dynamique. Suite, dans un prochain post.
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C'est la fin d'une saison de sports d'hiver qui a été marqué par des polémiques et des débats dont je n'ai pas toujours compris le sens. Si pour les grandes stations françaises, (stations de ski en altitude), la saison a été exceptionnelle, il faut s'en réjouir, c'est une très bonne nouvelle pour ces territoires. Par contre, conclure en écrivant que "les professionnels de la montagne ont le sourire" sur la base des performances de ces seules stations qui pèsent beaucoup dans l'offre et la fréquentation, est forcément réducteur, tant les performances des territoires sont variées. Et c'est tout le problème de ce qu'on veut observer et analyser. Je note qu'il existe une différence d'appréciation de l'analyse de la performance de fréquentation entre l'été et l'hiver. La référence au surtourisme par ex, est réservée aux plages mais pas aux pistes de ski, mais plus sérieusement, en été on fait un bilan de la fréquentation qu'on exprime logiquement en nuitées. En hiver on fait un bilan sur un indicateur différent, le taux d'occupation. Pour info si les taux sont presque les mêmes dans les Pyrénées, le nombre de nuitées des vacances d'hiver baisse de 11% Vs l'année dernière. Et c'est logique, car sans neige les nuitées chez les parents, amis, et résidences secondaire baissent! Et si on commençait par uniformiser les indicateurs ? Au delà de cette différence d'appréciation et d'indicateurs, la question qui se pose pour apprécier la performance d'une saison d'hiver, c'est d'affiner l'analyse. Les hébergements marchands en stations, les restaurants, les loueurs de ski, les remontées mécaniques à plus de 2000m ont la banane, et comme ces stations représentent 80% de l'économie de la montagne d'hiver, c'est une super nouvelle💪. En moyenne montagne, qui pèse au moins 80% de la surface de la montagne française, difficile de dire que les pros ont le sourire. Pour les gestionnaires de remontées mécaniques, les loueurs de ski, les moniteurs, cette saison... est catastrophique, et même si la baisse des nuitées est moins catastrophique, voir égale, pour ces destinations, cette saison d'hiver est moins bonne...et alors? Personne n'est responsable de la météo! Si on ne fait pas cette nuance, on prête le flan à la critique sur l'avenir de la montagne. Cet hiver la montagne, a battu tous ses records de température, c'est inquiétant pour la pratique du ski, mais, oui la destination montagne a de l'avenir, car elle correspond aux nouvelles attentes et à la demande des clientèles, surtout en été. A ce titre je reprends les conclusions de la conf d'ouverture de Mountain Planet ce matin: "Penser au marché local, aux incitations pour les non-skieurs, à l’imaginaire de la montagne… sur un mode positif " Tout est dit ! #montagne #bilan Atout France ADN Tourisme, Collectif Massif des Vosges tourisme Jura Tourisme Communauté de Communes du Massif du Vercors Bourgogne-Franche-Comté Tourisme 360° #auvergne GIP Massif central Agence des Pyrénées #ski #neige
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LA NEIGE PEUT ATTENDRE 24 décembre, la providence a déposé pour Noël un beau tapis poudreux sur nos montagnes à toutes les altitudes. Une aubaine pou les stations de moyenne montagne qui pourront satisfaire leurs clients. Les annéciens n’en attendaient pas tant. Une petite matinée de poudreuse au Semnoz avant la bûche, un beau cadeau ! Hélas, les skieurs snowboarders rongent leur frein ce matin devant le telemix ultra moderne financé par conseil départemental de Haute Savoie. L’installation a gelé et elle est fermée en « maintenance » toute la matinée! Quelle avarie inattendue. Heureusement, l’ensemble des visiteurs sont venus au Semnoz avec leur propre voiture. Ils ne sont pas coincés. Comme la SIBRA (Société Intercommunale des Bus de la Région Annécienne), gérée par l’ Agglomération du Grand Annecy a elle décidé de supprimer pour l’hiver 24/25 les lignes de bus qui permettaient à tous de venir au Semnoz, nul risque de voir des modestes adolescents ou des tristes ecolos rejoindre la station de manière économique ou avec un impact carbone minoré. Service public ou privé, la satisfaction des usagers est toujours une question de qualité et donc de professionnalisme A l’heure où, sur Annecy de grands débats s’animent sur le futur du Semnoz, élus et collectivités ont bien du mal à gérer le présent de ce joyau si cher à la population en négligeant l’évidente priorité : l’expérience client. #semnoz #inannecymountains #bauged #hiver #tourisme #qualite #experience #montagne
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Je partage l’essentiel de l’analyse de Monsieur Jean Pinard concernant l’appréciation qu’il convient de donner du bilan de cette saison d’hiver 2022-2024 selon que l’on soit en station de haute altitude ou en territoire de moyenne voir basse montagne… Généraliser le bilan de la montagne selon les résultats des stations qui s’en tirent le mieux n’est pas pertinent et c’est l’arbre qui cache la forêt. De même l’utilisation d’indicateurs pas toujours les plus pertinents, mais qui ont le gros avantage d’enjoliver une réalité permettant à certains décideurs et communiquants de se gargariser sur de mirifiques résultats qui sont forcément le fruit de leur excellent travail… La montagne fonctionne selon des habitudes et des schémas que les enjeux induits par le changement climatique demandent pourtant à être changés. Pour le moment ont se contente surtout de beaucoup parler, de débattre, mais fondamentalement rien ne change. Et tant que l’argent rentre… Pourtant les changements doivent impérativement s’amorcer tant que l’on a un peu de temps devant soi pour les imaginer et les mettre en oeuvre (les actions nécessaires n’auront pas d’effets immédiats). Autre facteur à prendre en compte, et non des moindres, c’est celui du financement du changement : il serait judicieux de le faire alors qu’il y a encore suffisamment d’entrées d’argent pour financer les actions nécessaires pour réussir la transition…
C'est la fin d'une saison de sports d'hiver qui a été marqué par des polémiques et des débats dont je n'ai pas toujours compris le sens. Si pour les grandes stations françaises, (stations de ski en altitude), la saison a été exceptionnelle, il faut s'en réjouir, c'est une très bonne nouvelle pour ces territoires. Par contre, conclure en écrivant que "les professionnels de la montagne ont le sourire" sur la base des performances de ces seules stations qui pèsent beaucoup dans l'offre et la fréquentation, est forcément réducteur, tant les performances des territoires sont variées. Et c'est tout le problème de ce qu'on veut observer et analyser. Je note qu'il existe une différence d'appréciation de l'analyse de la performance de fréquentation entre l'été et l'hiver. La référence au surtourisme par ex, est réservée aux plages mais pas aux pistes de ski, mais plus sérieusement, en été on fait un bilan de la fréquentation qu'on exprime logiquement en nuitées. En hiver on fait un bilan sur un indicateur différent, le taux d'occupation. Pour info si les taux sont presque les mêmes dans les Pyrénées, le nombre de nuitées des vacances d'hiver baisse de 11% Vs l'année dernière. Et c'est logique, car sans neige les nuitées chez les parents, amis, et résidences secondaire baissent! Et si on commençait par uniformiser les indicateurs ? Au delà de cette différence d'appréciation et d'indicateurs, la question qui se pose pour apprécier la performance d'une saison d'hiver, c'est d'affiner l'analyse. Les hébergements marchands en stations, les restaurants, les loueurs de ski, les remontées mécaniques à plus de 2000m ont la banane, et comme ces stations représentent 80% de l'économie de la montagne d'hiver, c'est une super nouvelle💪. En moyenne montagne, qui pèse au moins 80% de la surface de la montagne française, difficile de dire que les pros ont le sourire. Pour les gestionnaires de remontées mécaniques, les loueurs de ski, les moniteurs, cette saison... est catastrophique, et même si la baisse des nuitées est moins catastrophique, voir égale, pour ces destinations, cette saison d'hiver est moins bonne...et alors? Personne n'est responsable de la météo! Si on ne fait pas cette nuance, on prête le flan à la critique sur l'avenir de la montagne. Cet hiver la montagne, a battu tous ses records de température, c'est inquiétant pour la pratique du ski, mais, oui la destination montagne a de l'avenir, car elle correspond aux nouvelles attentes et à la demande des clientèles, surtout en été. A ce titre je reprends les conclusions de la conf d'ouverture de Mountain Planet ce matin: "Penser au marché local, aux incitations pour les non-skieurs, à l’imaginaire de la montagne… sur un mode positif " Tout est dit ! #montagne #bilan Atout France ADN Tourisme, Collectif Massif des Vosges tourisme Jura Tourisme Communauté de Communes du Massif du Vercors Bourgogne-Franche-Comté Tourisme 360° #auvergne GIP Massif central Agence des Pyrénées #ski #neige
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Quid de la météo pour le départ, de cette 10ème édition du Vendée Globe, prévu ce dimanche 10 novembre 2024 à 13h02 ! Vendée Globe #vendeeglobe Les P'tits Doudous Armel Tripon Charlie Dalin #lehavre #météo #routage Weather Solutions NL B.V. Windy.com Il y a 4 ans, la 9ème édition s’est déroulée dans des conditions très particulières en pleine pandémie du COVID 19. Ainsi, les 33 Skippers ont quitté les Sables d’Olonne en l’absence de tout public et ils avaient dû se confiner 8 jours à l’avance. Le village avait fermé ses portes le 29 octobre 2020 afin d’éviter toute propagation du virus. Le départ fut donc donné le dimanche 8 novembre 2020 à 14h20, au lieu de 13h20, en raison de conditions météorologiques très brumeuses, et donc peu ventées, sur la ligne de départ. Pour mémoire, Yannick Bestaven remporta cette 9ème édition malgré le fait d’être arrivé 3ème, après Charles Dalin et Louis Burton. Yannick Bestaven a bénéficié de 10h15 de compensation en temps après s'être détourné dans l'Atlantique Sud pour participer au sauvetage de Kevin Escoffier. Bestaven remporte donc la course devant Dalin, arrivé plus de 7 heures avant lui. Ce dimanche 10 novembre 2024, le départ sera bien donné à 13h02 en raison de conditions météorologiques très clémentes. En effet, nous prévoyons, tout comme en 2020, des vents faibles et surtout un taux d’humidité très important avec un ciel couvert, gris et surtout un risque important de brumes/brouillards en matinée. Des éclaircies se développeront l’après-midi. Pour l’heure, nous prévoyons un vent d'est sud-est pour 4 à 8 nœuds (de 7 à 14 km/h) et il faudra aller le plus rapidement au large pour retrouver progressivement de l’air. En effet, à la faveur du renforcement d’une nouvelle cellule anticyclonique, au large sud-ouest de l’Irlande, le vent, de nord à nord-est se lèvera peu à peu (entre la nuit de dimanche à lundi et la journée de lundi) et poussera, au portant, les 40 Skippers vers le Cap Finisterre, leur permettant de « dégolfer » le plus rapidement possible (dans la nuit de lundi à mardi). C’est donc une situation très favorable pour un début de Vendée Globe.
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UNE MONTAGNE À RÉINVENTER La Sambuy, toute une histoire ! Une genèse pour nos jeunesses : des pistes plein nord avec un téléski au départ violent, le long télésiège glacial sans repose pied et la noire dans la forêt du second tronçon qui était le viatique du bon skieur que l’on était devenu. Un terrain de découvertes ! Les rides en profonde sur ce secret spot avec ses itinéraires magiques en forêt. La découverte de la peau de phoque que l’on faisait depuis le haut du télésiège à l’assaut d’un de ces « 14 2000 » des Bauges. Un lieu de ressource à l’écart qui apporte un peu de recul et un autre regard sur nos montagnes : le ludique avec sa luge d’été, le bucolique sur ses sentiers pour rejoindre le haut des forêts, le féerique point de vue sur le lac d’Anecy depuis la terrasse belvédère du refuge Là Haut, le magique des alpages et des crêtes. La Sambuy vit sa mue. Son télésiège éponyme qui a fait l’histoire de Seythenex est à l’arrêt. Il va être démonté comme une peau morte….mais la montagne est toujours là. Que va t’elle devenir ? Que faire dans cette nature de verticalité ? Quelle nouvelle identité pour ce bout de montagne du Pays de Faverges ? Comment Cyril Michaud-Fidey , patron de l’Avalanche, Marc Azzolini, génial fondateur de « La Haut » et yann ollivier henry de Sambuy Sport (et son ski truck) vont ils trouver le nouveau modèle économique d’un stade de neige en quête de devenir station de montagne ? Que les habitants des sources du lac d’Annecy veulent ils faire de la Sambuy ? Que propose Tous Ensemble Pour La Sambuy pour transformer le lieu et lui donner nouvelle vie ? La transition de la montagne s’opère sous nos yeux. La Sambuy est aux avant postes. En cet hiver 2023/24 si particulier, ou peut être prémonitoire, du côté Nord des Bauges le Semnoz s’évertue à maintenir un semblant d’activité hivernale… plutôt que tenter de perpétuer un modèle essoufflé ne serait il pas temps de se projeter dans un nouvel avenir. Il y’a quelques mois avec le bouillonnant Marco et Tom Wallis nous avions posé les jalons « Vertical-idées » d’un living lab de la montagne de demain que nous voulions initier à la Sambuy. Pour enchanter nos lendemains, plantons les graines qui refleuriront notre futur et seront nos nouveaux remonte-pentes ! #lamontagnecavousgagne #transition #innovation #sporttourisme #demain Le Clariant Office de tourisme Sources du lac d'Annecy
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