J’ai produit mes premières plaques au collodion humide
Et le résultat est très encourageant !
Ca y est, j'ai commencé mes essais de portrait comme en 1851.
La préparation de la chimie s’est bien passée. Mon ancien métier de laborantin m’a forcément facilité la tâche. Mais entre la formule de collodion, le bain de nitrate d’argent à préparer et activer, les solutions de révélateur et fixateur, est-ce que tout allait fonctionner ? J’avoue que je n’étais pas très serein,
Sans compter la gestion de la lumière. Le collodion est très peu sensible à la lumière. Mes repères de photographe du XXIème siècle sont en décalage total avec ceux d’un photographe du XIXème !
Vient le moment de nettoyer ma toute première plaque de verre, afin qu’il n’y ait aucune poussière ou résidus et que le collodion adhère bien dessus. Le geste n’est pas encore assuré. La répartition du collodion va demander d’acquérir un coup de main. Il y a quelques trous, mais pour une première, ça passe large !
Le reste du processus s’est parfaitement passé, et même la lumière a été plutôt bien quantifiée… Ouf …
Et voilà le résultat ! Ma toute première plaque avec la chimie que j’ai préparée entièrement.
Pour un coup d’essai, je suis très satisfait du résultat !
Suivez-moi pour découvrir la suite de mes expérimentations sur ce procédé photographique.
Président chez OZELAIR
4 moisÇa ressemble à ça ?