Les amis, je vous propose un objectif : la France Championne Olympique cette année en nombre total de médailles d’or, devant les États-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne et les autres nations.
C’est ambitieux mais réaliste, vu le potentiel de nos athlètes.
Cependant, il n’y a pas de victoire sans stratégie et sans tactique, fruits des expériences passées.
Mon constat est que notre pays ne cultive pas un bon état d’esprit, dans tous les domaines et dans le sport en particulier.
Nous sommes souvent pessimistes et défaitistes, tout en nous mettant une pression folle, conscients de nos capacités.
En conséquence, nos performances sont médiocres voire mauvaises, que ce soit dans le domaine éducatif (classement PISA), scientifique, économique ou sportif.
Nous devons donc changer de mentalité collective.
En premier lieu, nous devons déraciner des pensées fausses et perdantes qui nous minent depuis des décennies.
Commençons par la phrase tristement célèbre de Pierre de Coubertin, le fondateur du CIO, et résumée dans l’aphorisme « l’important n’est pas de gagner mais de participer ».
Certes, Pierre de Coubertin a beaucoup fait pour le sport en France et dans le monde, en particulier par l’organisation des Jeux Olympiques modernes.
Cependant, cette phrase et l’idéologie qu’elle véhicule nous empêche, je crois, d’exceller à très haut niveau, nous les Français qui continuons de la diffuser, sans nous rendre compte à quel point elle participe de nos défaites systématiques.
On ne peut gagner que si l’on donne tout pour la victoire, que si l’on fait preuve d’une détermination sans faille, que si l’on cherche toujours des solutions plutôt que des excuses.
Or cette phrase « l’important n’est pas de gagner mais de participer » est une excuse suprême ; un moyen d’adoucir l’amertume de la défaite lorsqu’on la subit, mais aussi de s’y rendre !
Je comprends l’intention qu’a eu Pierre de Coubertin en prononçant ce discours qui lui a été inspiré par le prêche de l’archevèque de Pennsylvanie en son temps : que les jeux soient joyeux, même pour ceux qui ne remportent pas de médailles ;
Que le sport se distingue du conflit et de la guerre, où les vaincus sont écrasés sous le triomphe des vainqueurs ;
Que les affrontements sportifs ne soient pas trop violents et que soit entretenu le « fair play », c’est à dire un jeu respectueux des règles et des adversaires.
Mais il y a un principe de respect en sport que l’on ne connait pas assez : celui de ne pas ménager son adversaire, celui de lui infliger toute l’expression de notre force et de notre détermination à le vaincre, car nous ne sous-estimons ni son niveau effectif ni son potentiel caché.
« L’important, c’est de participer », mais le but c’est de gagner et donc de battre notre adversaire, sans aucun scrupule, car les règles du jeu sont respectées.
Rappelons-nous plutôt cette phrase de Clémenceau : « Il ne nous suffit pas d’être des héros, nous voulons être des vainqueurs. »
Alexis
#JeuxOlympiques
Directrice de projets de communication chez Neocom Conseil & Communication
4 moisUn réel plaisir de travailler à tes côtés Christophe ! Ne change rien 👌 c’est parfait !