📢Un découvert de 2 euros. 10 euros de frais bancaires. Bienvenue dans l’absurde.
Chaque année, des millions de Français utilisent leur découvert. Pas par négligence. Par nécessité. Pour beaucoup, c’est un moyen de faire face à une fin de mois difficile, un imprévu, un retard de virement.
Mais ce que peu savent, c’est que les banques appliquent des frais fixes, exorbitants, même sur les plus petits découverts (- 400 €). Et souvent sans prévenir.
Ces frais s’appellent les minima forfaitaires.
🔍Le principe est simple et terriblement injuste : si le montant d’agios à payer est jugé "trop faible" par la banque, elle vous impose un forfait. Peu importe que vous soyez à découvert de 2 €, de 10 €, ou de 300 €.
Jusqu’à 12,50 € de frais. Pour un découvert autorisé.
➡️Exemple concret :
Un client passe à -2 € pendant une semaine. Les agios dus ? 0,01 €
Mais sa banque (CCF, par exemple) applique un minimum forfaitaire de 10 € par trimestre.
Résultat Les agios dus devraient être de 0,01 €.
Mais la banque applique un minimum forfaitaire de 10 € par trimestre.
Coût total du découvert : 10 €.
Si l’on annualise ce coût, cela représente un TAEG de 26 000 %, soit 1 140 fois le taux d’usure (22,93 % en janvier 2025).
Et ce n’est que le début : si ce même client dépasse son découvert autorisé, il peut enchaîner les frais :
– 8 € par opération (jusqu’à 80 € par mois),
– 20 € pour un rejet de prélèvement,
– 15 € pour une lettre d’information,
– sans parler des frais de tenue de compte, d’alerte, ou de relance.
Des dizaines d’euros prélevés en quelques jours. Sans que le client ait été informé au préalable. Sans moyen d’y échapper.
Les banques fixent elles-mêmes les règles, dans une opacité totale, avec des brochures tarifaires illisibles (jusqu’à 64 pages à la SG) et incomparables.
Un système sans justification économique. Un système qui frappe de plein fouet les ménages les plus fragiles.
C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir publie aujourd’hui une étude exclusive sur ces frais sanctions et exige des mesures immédiates :
– L’interdiction ou la régulation stricte des minima forfaitaires,
– L’intégration de tous les frais de découvert dans le calcul du TAEG,
– Des grilles tarifaires lisibles, comparables, compréhensibles.
Parce qu’un euro emprunté ne doit jamais en coûter dix.
Parce que faire payer plus cher ceux qui ont le moins, ce n’est pas de la gestion bancaire, c’est une pratique immorale.
👉 Le communiqué complet + l’étude sont à lire ici : https://urlr.me/VgQ9Su
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