IDEA Pact

Le Pacte IDEA : une communauté d'entraide pour sensibiliser, progresser ensemble et agir concrètement. Découvre nos engagements.

Se partager des bonnes pratiques entre pairs, c’est possible ! Et c’est facile 😇 En tout cas, nous ça fait presque 3 ans qu’on le fait via le collectif IDEA Pact Le concept ? 🤔 On se réunit entre RH pour partager des bonnes pratiques autour des sujets DEI (diversité, équité, inclusion) Ce mois ci, on s’est retrouvé chez Worldia par exemple 😁 On y a parlé de Handicap 💙 Ou plus précisément, d’actions CONCRÈTES à mettre en place pour créer une politique handicap 🛠️ Un grand merci à Patricia Denis et Françoise pour leur accueil 🙏🙏 Ainsi qu’à Robin (Handineo) pour son intervention…et pour cette vidéo canon 😍 Les enseignements clés que j’ai retenu : 👉 L’initiative Duoday (= propose des journées d’immersion en entreprise pour des personnes en situation de handicap), c'est cool, MAIS il ne faut pas espérer recruter à travers. C’est plutôt un outil de communication, et une bonne action :) 👉 En revanche, on peut imaginer des “duo days inversés” avec des team building ou des immersions auprès de personnes en situation de handicap C’est ce qu’ont fait Too Good To Go et on avait aussi fait ça chez Partoo 💡 👉 Ca ne sert à rien de faire la course aux RQTH 🙅♂️ Certes, c’est un indicateur, mais qui peut être faussé (c’est peut être votre environnement de travail qui cause des RQTH ?) Mieux vaut concentrer ses efforts sur un environnement adapté et inclusif. La RQTH c’est le bonus ;) On se retrouve dans quelques mois pour le prochain évent ! 😁 Si ça vous tente de rejoindre l’aventure, dites le moi en commentaire 👇

🔴 Vous le sentez, ce bon gros backlash qui monte qui monte ? J’ai grandi avec l’idée que l’égalité entre les femmes et les hommes progresserait naturellement. Que nous avancions vers un monde où les femmes pourraient concilier ambition professionnelle et vie personnelle avec de moins en moins d’entraves. Que l’écart de richesse entre hommes et femmes s’effacerait avec le temps. Bref que notre culture “avançait”. Mais j’ai compris que nous risquons de tristement déchanter. Déjà aujourd’hui, je remarque que le “feminism washing” (comme le “diversity washing”) disparaît progressivement… parce que plus besoin de “washer” : on peut assumer assez ouvertement l’anti-féminisme. D’ailleurs, cette année, les entreprises semblent bien molles dans leur préparation du 8 mars, ce RDV annuel pour parler au moins 1 fois dans l’année des inégalités de genre… Comme si elles en avaient ras-le-bol ?? 💥 Un backlash d’une ampleur inédite Comme l’écrivait Susan Faludi en 1991, chaque avancée féministe suscite un retour de bâton. Or, ce que nous vivons aujourd’hui semble être la parfaite illustration de ce phénomène : 📌 Aux États-Unis : la fin du droit fédéral à l’avortement il y a plus de 2 ans, puis l’élection de Trump et le boys club le plus décomplexé qui détricote les droits des femmes, des trans, des Noirs… et fait la guerre à la DEI… créant une onde de choc bien au-delà des frontières américaines. 📌 En Europe, la Pologne, la Hongrie et l’Italie affaiblissent progressivement les droits des femmes et sapent les projets européens en faveur de l’égalité. L’extrême droite plus puissante au Parlement européen affaiblit tous les projets qui visent à soutenir l’égalité. Des nouvelles lois du côté de l’UE ? On risque de devoir s'asseoir dessus. 📌 Dans le monde professionnel, le retour assumé des boys clubs, le rejet des politiques de diversité sous prétexte de « discrimination inversée » et la remise en cause des quotas (qui sera de plus en plus décomplexée) montrent que les droits des femmes au travail ne sont pas gravés dans le marbre. Elles sont déjà nombreuses, les entreprises qui coupent leurs budgets DEI, même en France. 💡 La méritocratie, une illusion bien commode Un des discours qui revient en force, c’est celui de la “méritocratie”. L’argument selon lequel les quotas fausseraient le jeu en donnant un avantage aux femmes au détriment des compétences.  En réalité, les biais systémiques et les réseaux de cooptation structurent toujours l’accès aux postes à responsabilité. 🚨 Ne nous endormons pas C’est devenu un cliché de partager cette citation de Simone de Beauvoir : « Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. » Mais nous y sommes. La crise est bien là. 👉 Mon dernier article Nouveau Départ, Nouveau Travail pose cette question essentielle : comment éviter que ce backlash ne s’installe durablement ?

A la base je ne prévoyais pas de faire ce post, mais je m’en sens obligé 😠 Mark Zuckerberg vient d’annoncer la fin de la politique interne de diversité chez Meta… 🤦♂️ Selon lui, “l’énergie masculine est bonne” et “une culture qui fait (…) la part belle a l’agressivité à ses mérites”. Je n’aime pas trop commenter des actualités politiques sur LinkedIn, mais celle-ci touche de près à notre métier des RH et j’en suis profondément choqué. On ne peut pas, lorsque l’on est patron d’une des plus grosses boîtes au monde, promouvoir un tel retour en arrière. Non, l’agressivité n’est pas une bonne pratique en entreprise. Non, une entreprise masculine n’est pas une entreprise plus performante. Les sujets de diversité et d’inclusion ont ENFIN progressés ces dernières années, et j’étais fier de voir beaucoup d’entreprises de la Tech être pionnière de la dynamique. Maintenant, j’ai peur que de nombreuses entreprises suivent la voie de gourous comme Zuckerberg ou Musk et fassent machine arrière. Alors, svp, dirigeant(e)s et professionnel(les) des RH, ne suivez pas cette voie. Certes, ce sont de brillants entrepreneurs, mais tenir ce genre de discours revient à complètement dérailler. Ensemble, continuons de promouvoir un monde du travail représentatif du monde dans lequel nous vivons. Un monde où le genre, le sexe, la couleur de peau, l’origine sociale, l’ethnicité ou encore l’âge ne sont pas des sujets. Un monde où l’on n’est jugé que sur nos compétences et notre motivation. Merci. PS : j'avais prévu une chouette annonce cette semaine, ne vous inquiétez pas ça vient quand même, mais je ne pouvais pas ne pas réagir à cette actualité #Diversité #Inclusion #Meta #Zuckerberg

Encore un petit dej réussi avec les membres de l’IDEA Pact 😍 Une fois de plus, le collectif s’est retrouvé vendredi dernier pour parler Inclusion, Diversité, Egalité et Accessibilité ! 🌈 Au programme du jour : les ERG. D’origine anglophone, les Employee Resource Groups sont des groupes de soutien internes à une entreprise 🤝 Chaque groupe est dédié à une thématique précise (la place des femmes dans l’entreprise, l’accompagnement des minorités, les sujets LGBTQ+, etc.). Si le sujet est très américain - un pays où ces thématiques ont plus de poids, mais surtout où les entreprises suivent des données sur la couleur de peau ou la religion - il peut faire sens en France ! 💡 C’est ce qu’on pu nous expliquer Camille Pelcé et Chelsea Boren lors de leurs retours d’expérience, respectivement chez Qonto et PayFit. Un merci tout particulier à Camille pour nous avoir accueilli dans ses locaux 🙏 Ce que j’en retiens : 1️⃣ Une initiative menée par des employés motivés par le sujet sera toujours plus efficace qu’une initiative (de plus) menée par l’équipe RH 2️⃣ Pour bien fonctionner, un ERG a besoin de ressources dédiées : de l’argent, mais surtout du temps ! Chez Qonto, c’est 10% de leur temps qui est alloué à ces sujets. 3️⃣ Parfois, le groupe sert à porter des initiatives en interne, et parfois il sert surtout à offrir un “safe space” aux membres :) C’est toujours un plaisir de se retrouver entre pairs RH qui veulent changer les choses sur les sujets D&I 🤗 Un grand merci à toutes, nouvelles comme habituées (oui, car j’étais le seul homme, messieurs venez nous rejoindre c’est un chouette sujet !) : Anita Buron Weibel, Camille Pelcé, Chelsea Boren, Christelle Vaugelade-Kalipé, Emma KEBIR, Jessica Djeziri, Laure Delavallée, Lyline Lim, Marjorie Boruel, Marwa Oulad Touimi, Ophélie JUNIER, Sixtine Millot On se retrouve en Décembre pour le dernier événement de l’année ! 👀 #Diversité #ERG #Inclusion

À l’ESCP, tout le monde m’appelait “Chinois”. À tel point que ça a même été brodé sur mon pull de BDE 🤨 Ça faisait sourire les gens. C’était l’occasion de détendre l’atmosphère avec une bonne blague sur les bridés et les bols de riz. On pouvait aussi parler avec l’accent. Il me suffisait d’imiter mon père pour que la blague raciste devienne “ma blague”. La semaine dernière, la journaliste Linh-Lan DAO m’a fait passer les résultats d’une enquête qu’elle vient de terminer sur le racisme anti-Asiatiques en France : 📑 95,3% des Français d’origine asiatique ont déjà été discriminés Et cela concerne tous les milieux sociaux et toutes les situations de vie. Les trois contextes qui reviennent le plus : 🥇 82% des répondants discriminés dans la rue 🥈 67% durant leurs études 🥉 59% au travail On pourrait penser que c’est des fachos ou des gens qui ne nous aiment pas qui sont à l’origine de ces commentaires ou attitudes. Mais les racistes sont aussi les amis (56%), les conjoints (40%) et même la famille (24%) 🤔 Il y a quelques mois, c’est le reportage d’Emilie Tran Nguyen qui m’a permis de poser le mot tabou de “racisme” sur les discriminations que j’avais subies sans m’en rendre compte de mes 10 à mes 25 ans : 📺 “Je ne suis pas chinetoque - Histoire du racisme anti-asiatique” Aujourd’hui, c’est un sujet de plus en plus documenté. Et ces discriminations sont une réalité de plus en plus claire. En fait, même si c’est “positif” ou alors “juste pour rire” : ❌ Non, on n’est pas forcément tous bosseurs ou bons en maths. ❌ Non, même si je les admire, m’appeler Jackie Chan, Bruce Lee ou Billy Crawford, je le prend pas comme un compliment. ❌ Non, j’ai pas prévu d’envahir le monde, et même pas de me lancer en politique (juste d’essayer de changer deux trois trucs qui selon moi dysfonctionnent). Un cliché reste un cliché. Qu’il soit perçu comme positif ou drôle par celui qui le propage ne change rien à l’affaire. C’est enfermant et déshumanisant. Ça peut vitre dégrader l’estime de soi sans qu’on s’en rende compte. Et le côte “positif” disparaît en cas de crise. On l’a vu avec le Covid, par exemple. ✊ La diversité est une richesse. Ne laissons pas l’ignorance et la bêtise imposer leur moule d’assimilation. Je vous mets l’enquête complète de Linh-Lan DAO en 1er commentaire 💬 On le like en masse pour le faire remonter tout en haut ?

J'ai été DRH dans des entreprises connues, je prends souvent la parole en présentiel, en réunion, en comité de direction...Personne ne me croit quand je dis que je ne suis pas à l’aise en prise de parole. Car personne ne sait d’où je viens. Je vous raconte 👇 Aujourd’hui j’ai enfin le courage de prendre la parole sur un sujet qui me tient à coeur. Je ne viens pas de l’élite parisienne, je n’ai pas fait de grande école, j'ai grandi dans l'Est de la France et dans l'Ain, pas très reluisant. Pour tout vous dire, je suis issue d'une famille d'immigrés algériens et italiens, et j'ai même fait un passage par les services sociaux lorsque ma mère a été déchue de ses droits parentaux (l'ancienne DDASS, l'actuelle Aide Sociale A L'Enfance). Est-ce que ça a été dur, surtout dans les années 80 où les familles monoparentales étaient encore très stigmatisées? Est-ce que j’en ai honte ? plus maintenant Pourquoi je vous en parle ? Comme beaucoup, je dois jouer un rôle, souvent cacher mes émotions, j'ai même dû parfois cacher mes origines (pas évident avec mon nom qui signifie littéralement "algérien" en arabe), ne surtout pas parler des défaillances de mon enfance à la Zola qui émeuvent tout le monde quand j'en parle. Ne pas passer pour une victime, ne pas chercher à apitoyer. Aujourd'hui je peux assumer que je suis une transfuge de classe. J'élève un enfant dans ce que je considère être un luxe incroyable: un foyer avec ses deux parents, où on ne manque de rien et surtout pas d'amour, où on ne regarde pas à la dépense, où on part en vacances sur un coup de tête, où on a accès à l'éducation, la culture, du soutien sans faille. Soyons en tous fièr·e·s, car nos parcours sont notre plus grandes forces, malgré ce que certains responsables politiques veulent nous faire croire. Votons en masse ce dimanche pour contrer cette déferlante de haine contre nous. Merci Maud Grenier pour m'avoir aidée à poser les mots sur mon ressenti 💓 je n'aurais pas pu le faire sans toi! PS: La photo est prise devant une oeuvre de bARQUette https://lnkd.in/eK_j7Qki

Bon vent à ceux qui vont se désabonner suite à ce post 😘🏳️🌈⚢ Car en ce Mois des Fiertés et face à la montée de l'extrême droite je refuse de me taire ! Le Rassemblement National est un DANGER pour les droits LGBTQ+ et celui des femmes. 🤷🏼♂️ Voici un rappel accablant de leurs actions récentes et passées : Droits LGBTQ+ : →  2017, Marine Le Pen promet d'abolir le mariage pour tous et l'accès à la PMA pour les femmes dans son programme présidentiel. → 2019, le RN s'abstient sur la résolution de l'UE visant à interdire la peine de mort pour homosexualité en Ouganda. →  2019, le RN votre contre la résolution condamnant les discours de haine envers les personnes LGBTQ+ en Europe. → 2021, le RN vote contre la résolution proclamant l'UE comme une zone de liberté LGBTQ+. → 2023, le RN s'abstient sur la résolution concernant la hausse des crimes de haine contre les personnes LGBTQ+. → 2023, Le RN décide de ne pas être présent au vote concernant la dépénalisation universelle de l'homosexualité. → 2023, le RN s'oppose à reconnaître la filiation pour les enfants de couples homoparentaux en UE → 2024, le RN vote contre la mise en œuvre de la stratégie LGBTQ+ de l’UE. Droits des femmes : → 2020, le RN vote contre une résolution condamnant l'interdiction quasi totale de l'IVG en Pologne. → 2021, le RN vote contre une résolution pour des formations contre le harcèlement sexuel au sein des institutions de l'UE. → 2023, le RN s'abstient sur la ratification de la Convention contre la violence à l'égard des femmes. → 2023, à l'Assemblée nationale, le RN vote contre l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution. → 2023, le RN s'oppose à une proposition visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique. → 2023, le RN vote contre des mesures pour l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Le RN n'est pas un parti comme un autre et le message est clair : les droits des minorités et des femmes ne les intéressent pas ! Ne nous y trompons pas et ne nous laissons pas endormir par des discours lénifiants ! Sous des dehors lisses se cachent des idéaux nauséabonds Et leur obscurantisme ne doit jamais éteindre notre fierté et nos libertés ! _________________ PS. Pour que ce message soit entendu, je vous invite à commenter avec un 🏳️🌈, à partager ce post et à montrer votre soutien. Plus nous serons nombreux à dénoncer, plus nous pourrons faire face à l'extrême droite. Ensemble, restons unis et solidaires. Et surtout allez voter le 30 Juin et le 7 Juillet ! ✊✊✊ #MoisDesFiertés #DroitsHumains #Égalité #Fraternité

Je viens de banlieue, mais j’ai encore beaucoup de mal à prendre la parole sur le sujet de la diversité Pourtant, tout le monde en parle Certaines prises de parole sont pertinentes Dernièrement, les approches de Nicolas Galita et Christelle Vaugelade-Kalipé m’ont fait comprendre pas mal de choses À l’inverse D'autres ne sont qu’un effet de mode ou de marketing On fait du rap RH, on porte des baskets et tu peux entendre des « wesh » au bureau Mais ce n’est pas un indicateur de diversité fiable L'exemple de la représentativité de WTTJ illustre le propos Je n’ai pas encore trouvé le bon angle pour en parler Être pertinent sans se positionner comme une victime ! Et sans paraitre agressif non plus ! Laurent Brouat nous a invités, Rassam Yaghmaei et moi, à débattre sur ce sujet dans l’épisode 6 de Sous-sol On parle de marque employeur, de diversité et de notre dernier clip de rap RH C’est un premier pas maladroit Lien en premier commentaire RIDH (Recruiters Inda House)

Arrête de demander aux personnes non-blanches d'où elles viennent. Surtout que je viens de Reims et que j'ai fait mon enfance à Charleville-Mézières... mais que la réponse ne te va pas. Faut arrêter de se moquer de nous. Si tu insistes c'est parce que la vraie question c'est "mais pourquoi t'es Noir". Dans des contextes professionnels on me pose cette question. Ça me fatigue d'avance à chaque fois. Parce que y'a eu trop de fois où j'ai répondu "de Reims". Et on m'a dit "mais avant ça ?" - Comment ça avant ? - Bah avant - Avant, je n'existais pas, je suis né à Reims - Ah ok et tes parents ? Déjà, là, ça commence à ressembler une enquête. Je réponds qu'ils sont français et la conversation commence à vraiment devenir pénible. (Une fois une personne a poussé jusqu'au bout, genre avant mes grands-parents... j'ai répondu que tous mes aïeux étaient français aussi loin que je sache, car les colons aux Antilles ont effacé les identités des esclaves, donc je peux pas remonter pour savoir) J'ai une amie qui, au travail, avait répondu : et toi ? Puis, quand la personne a répondu "de Bretagne", elle a fait : - Oooooh j'adore la Bretagne, y'a des drapeaux partout. Et les crèpes comme c'est bon. Attends je peux toucher tes cheveux ? Ils sont trop lisses c'est bizarre mais marrant ! T'as de la chance d'être si pâle ça doit être trop pratique pendant l'hiver pour pas manquer de vitamine D. Parce que oui la suite de cette question pour une personne noire c'est souvent NOUS TOUCHER LES CHEVEUX. (Heureusement je n'ai plus ce problème...) J'ai remarqué que même des personnes avec une sensibilité antiraciste posait cette question. Et c'est un déchirement quand tu leur révèles que c'est extrêmement désagréable pour 95% des personnes racisées. Parce qu'elle n'ont pas de mauvaise intention. Et c'est là que je voulais en venir. Cette semaine je t'ai parlé d'histoire avec des gens mal intentionnés ou vraiment très maladroits. Là je voulais te raconter un truc que tu as dû faire toi-même. Pour sortir de l'idée reçue selon laquelle il faut une intention et un coupable pour qu'une personne subisse du racisme. Il y a quelques années, mon ex m'a dit que c'était sexiste de ne pas faire le ménage autant qu'elle. J'ai répondu "mais n'importe quoi, avec mon coloc mec je faisais pareil : le premier qui craque nettoie". J'ai mis six mois de disputes (désolé encore) à accepter que c'est pas parce que ce n'est pas mon intention que ce n'est pas une pression sexiste. Car elle, elle a vécu que des mecs qui se comportaient comme ça (sans surprise). De la même manière que tu peux bousculer personne sans faire exprès. Ce n'est pas l'intention qui prime mais comment la personne le vit et comment tu peux essayer de lui faire moins vivre la sensation. Donc ne me réponds pas que tu poses la question à tout le monde (où relis)...mais demande-toi ce que ça te coûterait d'arrêter de poser la question aux personnes qui ne sont pas blanches (ou blanches avec un accent d'ailleurs).